Mon psychologue et moi
Chez son psychologue, on y va en courant pour ne pas louper une minute de sa séance ou bien en trainant des pieds en se demandant ce que l’on va bien pouvoir lui dire. La relation avec son psychologue est singulière et intime.
J’ai besoin d’être aidé
Quand on ne se sent pas bien dans sa peau, on peut éprouver le besoin d’aller en parler à un psychologue pour quelques entretiens ou pour une psychothérapie plus longue. Il n’est pas réservé aux « fous ». Il peut vous aider à apaiser vos inquiétudes, vos angoisses, votre stress… pour ensuite vous sentir mieux. Cette relation est basée sur la confiance, l’absence de jugement.
Je n’ose pas lui en parler
Parfois, sur Fil Santé Jeunes vous nous dites des choses dont il vous est difficile de parler avec votre psychologue que vous connaissez pourtant bien. Questions intimes, sexualité… vous avez besoin de faire part de vos questionnements mais pas en face à face car vous redoutez le regard de votre thérapeute, parce que vous avez peur d’être jugé et d’avoir honte. Par le biais du téléphone, vous vous exercez à parler de l’intime pour peut-être ensuite, quand vous vous sentirez prêt, aborder ces questions en séance. On vous le rappelle, votre thérapeute n’est pas là pour vous juger mais pour vous comprendre.
On peut aussi garder sur le cœur quelque chose qu’il nous a dit lors d’une séance précédente, que l’on n’a pas compris ou avec lequel on n’est pas d’accord. Il est toujours possible de demander au psychologue de re-préciser ce point-là.
Je n’ai rien à lui dire
Pas toujours facile de parler chez le psychologue, surtout quand ce sont les parents, l’école, ou le médecin de famille qui l’ont décidé…Vous pouvez ne pas comprendre pourquoi on vous « inflige » d’aller parler à quelqu’un que vous ne connaissez pas et surtout à qui vous n’avez justement pas envie de parler. Et vous vous dîtes peut-être aussi que « ça ne sert à rien » …
Pour que cela fonctionne, il vous faut y croire un minimum. Si vous ne laissez pas la possibilité à celui qui est en face de vous de vous aider, il ne pourra effectivement pas le faire.
Je suis amoureuse de mon psychologue
Il est assez fréquent de « tomber amoureux(se) » de son/sa psychologue. Il ne s’agit en fait pas de vraie relation amoureuse mais plutôt d’un attachement qui est normal et constructif, qui va favoriser le travail psychothérapeutique. Si on est troublé par ce que l’on ressent pour son psychologue, on peut lui en parler. Cela fait aussi partie de son travail d’expliquer ce « transfert ».
Je suis accro à mon psychologue
Vous aviez la sensation que les rencontres avec votre thérapeute ne vous aidaient pas vraiment. Mais le jour où il/elle part en vacances et que vous êtes confronté à cette séparation, vous prenez conscience qu’en fait vous avez besoin de ces rendez-vous, qu’ils vous aident, vous font du bien. Si dans ces moments là vous avez besoin de parler, vous pouvez contacter Fil Santé Jeunes au 0800 235 236 (anonyme et gratuit).
Je n’avance pas
On décide de sonder son âme. C’est un véritable travail psychique avec des moments de doutes, de découragements, des moments où on a envie de tout arrêter parce que l’on touche un point sensible (ce sont les « résistances »), parce que les bienfaits de la thérapie ne se font sentir que timidement. On aimerait parfois avoir une baguette magique pour que tout aille mieux, tout de suite. C’est un travail de fond et de patience.
Lors des premiers entretiens, le but est l’installation d’une relation de confiance… Mais il est aussi possible que celle-ci ne se crée pas, pour diverses raisons. Vous avez le droit de ne pas vous sentir à l’aise avec un psy, et cela ne veut pas dire que ce sentiment se reproduira avec un autre. Il s’agit d’une rencontre entre deux personnes, cela ne peut pas « coller » à chaque fois.
Dans ce cas-là, vous avez le droit de le dire au psy, il est aussi là pour entendre ce genre de choses. Il pourra ainsi vous orienter vers quelqu’un d’autre.
Merci pour ces informations qui parlent des psychologues. C’est bon d’apprendre que quand on ne se sent pas bien dans sa peau, on peut éprouver le besoin d’aller en parler à un psychologue. Ma petite sœur est allée parler à un psychologue et immédiatement après, j’ai remarqué qu’elle avait plus de confiance en elle-même.
Je vois un psychiatre qui m’a beaucoup aidée lors de moments difficiles et depuis je pense très souvent à lui, j’ai l’impression d’être amoureuse c’est assez dérangeant car….il doit avoir au moins 40 ans de plus que moi donc oui c’est troublant et depuis ça me bloque un peu durant les séances et je n’ose pas lui en parler !
moi quand c’est l’heure d’aller chez mon psy le stress monte et je reflechis automatiquement ce que je vais bien pouvoir lui dire et sutout je hais quand il y a des blancs c’est encore plus stressant.
je voit un pshy , il me donne des conseil, mais je ne sait pas comment les apliquer … Je n’y arrive pas