Vacances et asthme
Tu es asthmatique et tu pars en vacances. Ton asthme, tu le connais. Tu suis sûrement un traitement et au quotidien tu parviens à le gérer. Mais en vacances le contexte peut être différent : changement de climat, d’altitude, d’alimentation… Les vacances, c’est le dépaysement et il faut veiller à tous les aspects de ce nouvel environnement.
Pour mettre ton asthme en vacances
Afin de profiter au mieux de ton séjour, il y a quelques précautions à prendre avant de partir :
– Emporte une quantité suffisante de tes médicaments afin de ne pas te retrouver à court.
– Tu peux consigner dans un carnet de bord l’histoire de ta maladie, le traitement en cours, les coordonnées du médecin traitant, etc. afin d’avoir ces informations à portée de mains, si nécessaire.
– Retiens si possible, le nom chimique (le nom de la molécule) du médicament et son nom commercial. Pense à emporter un emballage pour le montrer en cas de besoin, surtout si tu pars à l’étranger.
-Avant de partir, surtout si tu vas à la campagne, tu peux au préalable vérifier les périodes de pollinisations et de floraison des arbres et des fleurs.
– Fais un bilan respiratoire avec ton médecin traitant afin qu’il valide ton projet de vacances et que tu partes avec un asthme équilibré.
Quelle destination choisir ?
Ce n’est pas parce que tu es asthmatique que certaines destinations te sont interdites. Il faut juste que tu sois au courant des risques auxquels tu t’exposes. Par exemple, si tu prends l’avion pour un long vol et que tu te sens un peu stressé-e, tu peux tout à fait prévenir le personnel de bord qui aura alors une attention particulière et t’aidera en cas de besoin.
Si tu pars à la montagne, le gros avantage c’est l’absence d’acariens au-dessus de 1200 mètres. Mais il faut se méfier de la très haute montagne car le froid, le vent, l’altitude (diminution de l’oxygène de l’air) peuvent être des facteurs fragilisant…
Au bord de la mer, ce sont les moisissures ou l’humidité chaude qui pourraient t’embêter.
A la campagne, ce sont des pollens qu’il faudra te méfier, en particulier si tu fais du camping.
Enfin, s’il y a d’animaux (centre équestre, ferme…), essaye de rester éloigné d’eux car ils pourraient favoriser une crise d’asthme.
Et une fois sur place ?
Enfin arrivé-e sur ton lieu de vacances, tu n’as qu’une envie : en PRO-FI-TER ! Prends juste quelques minutes afin d’aérer les lieux, car, s’ils sont fermés depuis longtemps, ils peuvent être humides, poussiéreux et renfermer des acariens et des moisissures.
Enfin, comme d’habitude, évite les ambiances enfumées.
Côté activités, si ton asthme est contrôlé, tu peux pratiquer toutes sortes d’activités sportives, à condition de respecter tes capacités. La seule contre-indication absolue est la plongée sous-marine en bouteilles. Les allergènes contenus dans l’air des bouteilles, ainsi que la sécheresse et le froid de l’air comprimé, combinés à l’effort et au stress engendrés par l’exercice, peuvent déclencher une crise d’asthme au cours d’une plongée.
Ces petits conseils d’une simplicité peut-être évidente, vont sans aucun doute faire en sorte que vacances rime avec insouciance :-).