J’ai testé pour vous le roller
Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine…
Dans un monde où les trottinettes ne dominaient pas encore le monde, où le skate n’était pas surreprésenté dans l’ancien temps les jeunes pratiquaient le roller. Truc de boomer ? Sans doute. N’empêche que c’est bien pratique. Et stylé, je trouve.
Je me rappelle de la guerre interminable entre le skate et le roller. A l’époque, on était à peu près aussi nombreux… il faut croire que le roller a perdu la bataille ! Et bien j’annonce que moi, je continue d’en faire. Je vais au travail en roller quand il fait beau, et j’aime toujours ça. Je me rappelle les avoir achetés quand j’étais au lycée, et ils fonctionnent toujours bien ! Bon, c’est vrai qu’il a fallu racheter des roues, elles étaient un peu usées…
Se remuer un peu en ces temps moroses, ça aide à garder le moral. Et puis, ça fait partie des sports autorisés en période de pandémie.
Le roller : Où et comment ?
Avantages : c’est maniable, rapide et silencieux, contrairement au skate qui fait un boucan de tous les diables ! Dans une descente, c’est très agréable ! Pour la ville, c’est idéal. On peut emprunter les pistes cyclables, tout comme les trottoirs (en faisant attention à respecter le rythme et les espaces de tous, bien sûr !!!).
Par contre, le roller n’est pas tout-terrain. Dans la forêt c’est pas l’idéal. Et quand il y a des pavés, une rue en montée ou de la terre, c’est un peu pénible. Les roues s’encrassent, ça n’avance plus, on se rétame et on a les paumes incrustées de graviers. Autre inconvénient, quand il s’agit de prendre le métro ou d’aller chez un pote, il faut prévoir ses chaussures et prendre le temps de se changer !
Les protections ont leur importance, notamment le casque et les protections poignets. Quand on tombe en roller, le plus souvent on a tendance Ă tomber sur les mains, et donc se casser facilement les poignets.
Différentes pratiques
Si tu n’aimes pas te promener dans les rues, ou que la circulation des voitures te met mal à l’aise, il y a tout un tas d’autres façons de pratiquer. Le hockey en roller, par exemple. Tu peux aussi pratiquer le roller derby, qui est une sorte de course en roller où deux équipes s’affrontent sur un terrain ovale, où le but est de dépasser l’équipe adverse sans qu’elle ne réussisse à te bloquer le passage. Il y a aussi les half-pipes pour les plus casse-cou et amateurs de sensations fortes ! Et plus généralement, les tremplins. Qu’est-ce que j’ai pris comme gamelles là -dessus…
Tu peux aussi promener ton chien en roller, c’est assez cool ? ! Le chien tire le rider, ça lui fait de l’exercice et ça le fait jouer. Au final, c’est plutôt le chien qui promène le rider…
J’enlève le frein ou pas ?
C’est l’étape qui dĂ©termine enfin si tu es ou non un Jedi du roller. Pourquoi retirer son frein, d’ailleurs ? Et bien, le frein est assez gĂŞnant dès lors que tu n’es plus sur un terrain plat, ou que tu veux faire des figures, mĂŞme basiques. Il s’agit alors d’apprendre Ă freiner… sans frein ! Les initiĂ©s vont sĂ»rement avoir un sourire. Pour freiner, utilise un de tes rollers que tu places perpendiculairement Ă l’autre : ça dĂ©rape et ça freine. Magique (avec un peu d’entrainement) !
Puisque les beaux jours reviennent, c’est le moment de pratiquer ! Je ne suis pas sĂ»r que je retournerai directement dans un skate-park, ça fait longtemps et faut avouer que je suis un peu rouillĂ©… En revanche, une petite ride dans les rues, ça me tente plus. A toi de jouer !