Pourquoi s’habille-t-on ?
Au-delà de nous protéger du froid, du soleil, des agressions extérieures…, les vêtements ont un double rôle : montrer, mettre en valeur un peu de nous et cacher notre nudité, notre intimité, camoufler ce qui nous dérange.
L’habit fait le moine
Les vêtements viennent dire quelque chose de notre identité. L’habit est un code, un langage permettant de faire passer des messages autour de soi : « je suis quelqu’un d’important », « j’ai la haine », « j’appartiens à tel groupe »… Tout uniforme est un support pour être identifié et nous donne un rôle. L’habit fait le moine.
Les vêtements jouent un rôle dans le jeu de la séduction et du désir : ils couvrent et découvrent le corps. Mettre en valeur une poitrine en la laissant deviner, faire qu’une jambe ne soit dévoilée qu’au « hasard » d’une jupe fendue. On s’habille pour se déshabiller : « les jupes sont conçues pour être troussées », disait Voltaire.
Les vêtements sont aussi une réponse à notre pudeur. Cacher sa nudité remonte à l’origine de l’humanité nous raconte la Bible. Ève croqua le fruit défendu (fruit de la Connaissance). Adam fut lui aussi tenté. Dieu s’en aperçut et les chassa pour toujours du jardin d’Eden. Honteux de leur nudité, dont ils ont pris conscience (grâce à la Connaissance), Adam et Ève se cachèrent sous des vêtements…
Celui ou celle qui révèle une part de son intimité se « met à nu », se « dévoile ». On ne donne à voir cette partie là de nous qu’à peu d’élus(es).
Les vêtements peuvent aussi être une seconde peau protectrice enveloppante et servir de refuge. Parfois, pour masquer les métamorphoses liées à l’adolescence, on se camoufle sous des gros pulls, des pantalons trop grands. A l’abri des regards. Beaucoup d’indulgence et un peu de temps permettront, petit à petit, d’apprivoiser son corps.
« j’sais pas quoi mettre »
A l’adolescence, on choisit soi-même ses vêtements, C’est une façon de se démarquer de ses parents. On revendique sa personnalité par rapport aux parents que l’on peut trouver « ringards » ou « has been »…On brouille les codes vestimentaires pour ne pas être compris des adultes en détournant certains vêtements par exemple.
S’intéresser à son look est une frivolité… essentielle. « J’sais pas quoi mettre » fait écho à « j’sais pas quoi m’être ». Les vêtements que l’on porte racontent un peu de notre être, de notre quête d’identité. On expérimente, on joue à être différents personnages : séduisant, provocant, extravagant girly, garçon manqué, androgyne…
D’essayages en essayages devant le miroir, on travaille son « look » Ce mot qui vient de l’anglais « to look » met l’importance sur le regard… On fait des essais pour attirer le regard des autres, pour tester leurs réactions … dans le secret espoir de leur plaire.
Le look du groupe
Ethno, bimbo, emo, gossip, gothique…adopter le « dress code » d’une de ces « tribus » c’est faire partie du groupe. Par ses vêtements on affiche ses ressemblances avec ses copains-copines Ne dit-on pas, d’ailleurs « qui se ressemble s’assemble » ? Par quelques différences, on se met en valeur sans trop se démarquer peut-être par peur de ne plus être reconnu par le groupe, voire d’en être rejeté. Alors on suit les tendances du moment, on est prêt parfois à dépenser beaucoup d’argent pour avoir LE t-shirt fashion ou LA paire de chaussures « must have ». Au plus grand plaisir de l’industrie de la mode…
… Je ne suis pas vraiment d’accord avec le dernier paragraphe non plus. J’adopte un style gothique mais pas mes amis, nous sommes tous très différents les uns les autres
Je ne suis pas d’accord avec ce que dit le dernier paragraphe : qui se ressemble s’assemble. Mon meilleur ami est dans le style rasta, et ma meilleur amie qui et aussi l’ami du mec au style rasta et plutôt gothique. Quand à moi je m’habille de façon tout à fait ordinaire, le plus simple possible. Vous voyez ? Certaines personnes aiment ou veulent s’habiller donc s’identifier à un groupe et être avec d’autres personnes de ce groupe, mais ce qui compte avant le style vestimentaire et la façon dont on pense… non ?
moi je suis lolita
non t’es akira menfin