Ça veut dire quoi être frère et sœur ?
Frères et sœurs « de sang », de « lait », adoptifs, par alliance, demi-sœur, faux-frère… voilà autant de façons de se déclarer frère ou sœur. Appartenir à une fratrie peut avoir différents sens selon ce qu’on entend par « être frères et sœurs ».
Frères et sœurs selon la loi
Les frères et sœurs sont définis comme étant nés des mêmes parents. On parle de lien de « sang » : un lien biologique, génétique qui les inscrit dans la filiation. Si la biologie a son importance dans la fratrie, on peut aussi parler des demi-frères et demi-sœurs qui se partagent l’un des deux parents. Le lien biologique est là à 50%, il y a donc un « sang commun ». La loi reconnaît également un lien fraternel pour les enfants adoptés. La génétique ne fait pas tout, car bien souvent se sentir frère et sœur relève aussi des liens affectifs qu’on a pu tisser, de l’histoire familiale qu’on a vécue ensemble.
Frères et sœurs selon le cœur
On peut être frères et sœurs (ou se sentir frères et sœurs) sans être nés des mêmes parents. Par exemple, quand son père ou sa mère se remarie avec quelqu’un qui a déjà des enfants, on forme comme une fratrie. Ces familles recomposées sont parfois l’occasion de se créer de nouveaux frères et sœurs avec lesquels les liens peuvent être très forts (ou pas).
Dans d’autres cas de figure, on peut dire de certaines personnes qu’elles sont comme des frères et sœurs. Quand on n’est pas de la même famille mais qu’on a grandi ensemble par exemple, ou qu’on a été à la même crèche, chez la même nounou (c’est de là d’ailleurs que vient l’expression « frère ou sœur de lait » : la nourrice d’antan nourrissait au sein l’enfant de sa patronne en même temps que le sien), qu’on a partagé toutes les vacances, etc… Parfois, entre copains on peut même s’amuser à échanger un peu de sang par un pacte, pour être frères de sang, comme si on avait un lien du sang.
Parfois on a une relation forte avec une fille ou un garçon, on n’a pas de secret l’un pour l’autre, on se connaît par cœur, au moindre regard on sait ce que l’autre veut dire, on passe tout son temps ensemble, on s’imite… ce serait plutôt du genre jumeau ou jumelle. On dit « c’est mon frère, c’est ma sœur » et pourtant justement ce n’est pas la relation qu’on a avec son frère ou sa sœur biologique. Car ce ou cette meilleur-e ami-e, contrairement à tous les membres de la famille… on l’a choisi-e !
La place dans la fratrie
Être frères et sœurs c’est aussi avoir une place bien précise : aîné, cadet ou benjamin. En fonction de la place qu’on occupe on peut se sentir valorisé, exclu, injustement considéré, lourdement responsabilisé, bien à sa place… La place dans la fratrie peut déterminer le type de relations qu’on aura avec ses frères et sœurs : rivalité avec les plus jeunes, complicité avec les plus âgés. Ou inversement. Ce qui est bien quand on a des frères et sœurs, c’est que tout est possible et que rien n’est figé dans le marbre : les relations évoluent, chacun grandit, mûrit et la fratrie aussi.
ma famille est ded
JE N AI NIS SOEUR NI FRERE
moi ma famille est morte : 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥