Je ressens une douleur aigüe, que faire ?
Avant d’appeler le Samu, de courir chez votre médecin, ou dévaliser la pharmacie, il y a quelques questions à se poser !
La première c’est Où j’ai mal ?
Facile me direz-vous, au ventre, à la tête… oui mais où précisément ? Être à l’écoute de son corps accélère énormément le diagnostic, permet d’être soigné plus vite, donc de souffrir moins longtemps alors soyez attentif et précis !
La seconde c’est Combien j’ai mal ?
Dans les services hospitaliers, on propose des échelles de douleur sur lesquelles on peut donner une note à sa douleur entre 0 (pas de douleur) et 10 (douleur maximale). Évaluer sa propre souffrance, c’est d’une part déterminer l’urgence du traitement et d’autre part pouvoir se rendre compte de l’évolution de cette douleur, si elle est plus ou moins forte qu’avant.
La troisième c’est Comment j’ai mal ?
Brûlure, picotement, fourmillement, coup de marteau, de poignard sont autant de formes différentes de la douleur. Il est important de pouvoir qualifier le signal d’alarme que vous envoie votre corps car chaque forme de douleur renvoie à des causes bien spécifiques. De même, si la douleur est supportable ou insupportable, obsédante ou simplement gênante, la prise en charge ne va pas être la même.
Maintenant qu’on a fait le point sur ce que l’on ressent, plusieurs solutions :
- douleur très intense : ex : douleur après un traumatisme (chute, accident)…
Appeler les pompiers ou le Samu, éventuellement se rendre aux urgences mais seulement si on est certain que le déplacement ne va pas aggraver les choses (totalement interdit par exemple, en cas de choc à la tête)
- douleur modérée et/ou chronique : ex : mal au ventre lié aux règles, douleur au genou quand on court…
En parler avec son médecin traitant, car il existe une multitude de traitement et lui seul est capable de vous prescrire celui qui vous conviendra parfaitement. Pas question de reprendre les vieux médicaments de maman parce que, sur elle, ça marchait !
- douleur légère : ex : mal de tête léger.
N’hésitez pas à en parler à vos parents qui auront certainement quelque chose pour vous dans leur trousse à pharmacie. Attention : l’aspirine est à proscrire pendant les règles puisqu’elle augmente les risques d’hémorragie… Être un peu patient, parfois une douleur s’évanouit en quelques minutes sans aucun médicament ! Et puis il existe nombre de petites méthodes de grand-mères plutôt efficaces : à chaque famille les siennes… A vous de trouver celles qui vous conviennent le mieux (bains chauds, tisanes au plantes…).
La douleur est un signal d’alarme. Si on a le moindre doute, si elle persiste, il est conseillé d’un parler à un professionnel de santé (pharmacien, infirmière scolaire, médecin traitant…) et de limiter au maximum l’automédication qui peut avoir des conséquences gravissimes.