Malade ?

Vivre avec la maladie

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maladie-chroniqueCertains jeunes vivent au jour le jour avec une maladie. Elle fait partie d’eux, de leur mode de vie. Après l’annonce du diagnostic, puis la période où le malade fait connaissance avec une maladie, un traitement, il faut qu’il apprenne à vivre avec elle…

Entre le sentiment de ne pas être comme les autres et la gêne des copains, de la famille ou même leur peur, ce n’est pas tous les jours facile. A l’adolescence, alors qu’on essaie de trouver sa place dans le monde, cela peut faire mal, angoisser.

Peut-être que toi aussi tu es confronté à ce problème ou que tu connais quelqu’un qui le vit, et tu te demandes comment faire.

A l’adolescence, quand on essaie d’être autonome, quand c’est déjà dur de comprendre que tout n’est pas possible, de jongler entre ce que l’on voudrait et ce que les parents interdisent, la maladie devient une difficulté supplémentaire. Dans ce moment de remise en question, de contestation, la maladie peut aussi être rejetée, devenir insupportable. Pourquoi moi ? C’est pas juste !

Parfois, faire comme les copains peut être dangereux pour la vie. A d’autres moments, on peut prendre des risques, en rajouter pour faire plus que les autres, pour tester ses propres limites

On peut aussi se sentir très seul, avoir l’impression que les autres ne peuvent pas comprendre toutes les contraintes que la maladie impose et alors avoir envie de se renfermer, de se replier sur soi.

Que la maladie se voie ou pas au niveau de l’aspect physique, on sait qu’elle est là. Celui qui en est atteint se sent marqué dans son corps : il n’est pas comme tout le monde, son entourage (frères, sœurs, copains) peut s’inquiéter pour lui sans oser lui en parler et faire comme si il n’avait rien de peur de le blesser. Parfois, il peut préférer cela et à d’autres moments leur reprocher de ne pas se rendre compte que c’est dur…

Pour celui qui le vit, en parler peut être difficile, il y a la peur d’être rejeté, d’être considéré comme le malade, à cela peut même s’ajouter un sentiment de honte. Pourtant, à certains moments cela peut faire du bien. On réalise ainsi que chacun est différent mais que l’on peut quand même faire des choses ensemble, partager des émotions. La gêne disparaît et peu à peu la maladie s’estompe. Il y a alors moins de non-dits. Seulement deux personnes avec leur histoire de vie plus ou moins compliquée, leurs différences, leurs points communs et ce qu’ils peuvent s’apporter…

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