Je ne suis pas là non plus pour te consoler mais parce que tout ce que tu dis fait fatalement écho en moi. Je suis une fille de 25 ans qui a un parcours scolaire chaotique, je n’ai aucun diplôme, j’ai été victime de harcèlement scolaire, suis devenue phobique sociale et depuis un an je suis sous traitement (antidépresseurs et anxiolytiques). Je suis aussi une fille qui a des passions très solitaires disons, j’aime les livres (qui m’ont déjà empêchés de me suicider au collège), l’écriture, les mangas et les animés même si j’en mate moins maintenant haha mais tout ça pour te dire que l’on se rejoint sur ces passions et que je suis, paradoxalement à toute la douleur que m’inspirent tes messages, heureuse de trouver quelqu’un partageant mes passions.
J’espère sincèrement que tu es toujours en vie. Tu vois, moi-même je suis quelqu’un de dépressif, j’ai des envies suicidaires récurrentes mais suis souvent trop lâche pour parvenir à mes fins. Je n’ai plus d’amis ici. Moi aussi, ils finissent tous par partir, par m’oublier. Je ne marque personne. Je suis assez quelconque. Je ne suis ni moche ni belle, je suis assez banale. J’ai une personnalité que je ne saurais définir comme si j’étais… vide ? Je me sens vide d’ailleurs. C’est ce vide existentiel qui, souvent, me pousse à me dire que la mort serait une solution. Et puis, je ne sais pas pourquoi, je m’accroche. Je m’accroche à ces lueurs d’espoirs qui persistent en moi sans que je sache pourquoi. J’ai été psychologiquement traumatisée par mon père et avec lui j’entretiens une relation complexe. Ma mère n’a jamais vraiment été capable de s’occuper de moi et j’entretiens une relation aussi complexe avec elle. Je sais que mes parents m’aiment mais ils m’aiment mal.
J’aimerais tellement avoir des amis aussi. Avoir un copain. Comme toi, je suis vierge et je n’ai jamais embrassé personne, je n’ai eu aucun date (pas faute d’avoir été sur des applis de rencontre et d’avoir discuté avec quelques garçons) et en fait, chaque fois que je tombais amoureuse d’un garçon ce n’était soit pas réciproque soit ils m’évinçaient de leurs vies parce qu’ils avaient des copines jalouses et possessives. J’étais considérée comme un « risque » pour elles et pour eux. Ou alors la fameuse friendzone que beaucoup connaissent… Je suis dans une misère sociale qui me plombe beaucoup. J’aimerais dire que j’ai eu une vie normale mais sur quelques moments de bonheur (surtout compactés dans mon enfance) j’ai surtout connu la souffrance. Beaucoup de souffrances. L’année dernière j’ai commencé à me mutiler et c’est les médicaments que je prends qui m’empêchent de continuer.
J’ai parfois fait des TS… ou étaient-ce des appels à l’aide ? Je n’en sais rien. Je suis juste épuisée mentalement.
Bref, je vois que je parle beaucoup de moi pour finalement pas dire grand chose. Ce qui un jour m’a sauvé ça a été la lecture puis de reprendre mes études, de rencontrer des gens et j’ai pu me faire une amie avec qui je n’ai plus de contact aujourd’hui… puis j’ai replongé. Je ne sais pas quoi te dire pour t’aider. As-tu déjà penser â changer de psychologue ? Concernant les AD ou anxiolytiques, le chemin peut être long mais sincèrement je t’encourage à aller voir un psychiatre pour trouver le bon traitement. Si tu es encore là, à mon humble avis, c’est qu’une partie consciente ou inconsciente de toi veut toujours vivre. Parce qu’il demeure un espoir en toi, peut-être. Un tout petit bout d’espoir que les choses peuvent aller mieux. Que tu rencontreras cette fille dont tu sembles avoir tant besoin. Mais sache que le bonheur ne vient pas tant des autres. Il vient surtout de l’intérieur. Au final, oui, avoir quelqu’un dans ta vie pourrait aider mais si rien ne va à l’intérieur de toi, comment une personne extérieur pourrait avoir le pouvoir de soigner tes plaies intérieures alors qu’elle ne te connait pas ou pas aussi bien que toi ? L’amour de soi commence par soi. Rien qu’en te lisant, je vois ton talent pour écrire. Je vois un jeune homme las mais qui a sa propre personnalité, ses passions etc.
Fais-tu des études par passion ou parce que tu penses que c’est le bon chemin à prendre et ce qu’on attend de toi ? T’es-tu déjà poser ces questions ? Fais-tu vraiment les choses « pour toi » ou pour les autres ?
Tu sais, je souffre de dépendance affective et j’ai été (et suis encore) quelqu’un de toxique. De malsaine. J’ai été odieuse avec un ami… je suis finalement coupable du fait qu’aujourd’hui, il ne me parle plus que froidement. Mais je suis en quête de cet amour qui semble tant me manquer. Mais je tente de ne plus le chercher ailleurs. Je tente de le trouver en moi. Je tente de me dire que je suis une belle personne de l’extérieur comme de l’intérieur. Que je dois être ma propre meilleure amie.
Il y a des jours où juste faire un gâteau avec ma mère me remplie de joie pendant quelques instants. Il y a des jours où parler avec des amies que je n’ai pas encore rencontrer me remplie fe joie aussi. Où écrire me donne l’impression d’être utile. Où lire me donne l’impression d’accomplir quelque chose. Accroche toi à ces petites choses qui, parfois, peuvent te rendre juste un peu heureux. C’est la preuve qu’en toi il y a toujours de la vie.
J’arrête ici mon monologue et suis bien désolée de ne pas pouvoir te passer mes coordonnées mais n’hésite pas à donner de tes nouvelles ici. Je sais que c’est dur, je le sais vraiment mais même si ça te parait être un ignoble mensonge, ça ira mieux. Tu mérites le bonheur, crois moi.
Salut feedle Je comprends ton dernier message j’avoue que ça me fait un peu pensé à moi même si j’ai 15 ans et que ça fait 10 ans que j’encaisse j’ai l’impression que mon destin et que ma vie se termine plus tôt aussi mais quand en tout mourir de vieillesse ça m’étonnerait Bref a cause de ma dépression de l’année dernière et un été de md je rechute c’est le deuxième jour que je sèche et j’ai 9 de moyenne A+ Quelqu’un de perdu
Ne t’inquiète pas la vie est longue, les religions c’est de la connerie, la vérité c’est que t’ai là tu est né, pourquoi je ne sais pas, mais tu dois t’accrocher, car si tu te suicide tu vas faire rigoler tous tes ennemies, je sais que c’est dur que la vie est parfois une belle enfoiré mais il y à toujours quelques choses à découvrir, le meilleur psychologue que tu puisse avoir c’est pas un de ces branleur qui va te prendre 80 euros pour écouter tes conneries dont il n’en à rien à foutre ! c’est toi et toi seule avec ta petite amie la peur de partir pour de bon je voudrai bien te donner plus de conseils mais je n’ai pas le temps, bonne continuation mon ami !
Bonjour courage, il faut continuer il faut manger des pommes, courir, boire de la bière belge, marcher, aller danser, macher du chewing gum, regarder les films avec Stallone, regarder la mer et faire des châteaux de sables et surtout ne pas mourir avant d’avoir mis ces pieds à Los Angeles , Seville, et Mexico c’est compris sinon c’est l’enfer direct ! sans condition
Bonjour, Attention aux Psychologues avec leurs antidépresseurs et anxiolytiques, ce sont tous des escrocs et leurs médocs de merde ce n’ai rien de plus que du poisons ! je sais que la vie est dur, on ne choisis pas son corp ni sa famille, ni son pays, tu est né, tu est là, et tu dois te battre, même si ce n’est pas facile, dit toi bien qu’il y à une personne ou plusieurs qui pensent comme toi, avec les mêmes idées que tu n’est pas seul dans cet univers de fous ! tu souffre d’un terrible manque d’argent, de tendresse, et de chance et ça c’est la vérité ne te laisse pas envahir par la dépression, remplace – là par l’humour, le sport, le voyage et la découverte dit toi bien que dans la vie il y à toujours plus triste que toi, et des gens qui souffre 100 fois plus que toi, met toi une fois à leur place mais tu n’y arrivera pas, tu dois te concentrer vers ton avenir et laisse tes idées noire derrière toi bonne continuation, mon ami ou amie
Je pense que tu ne dois pas mettre fin à ta vie ce n’est pas une solution. Ça sera toujours mieux d’être l’oncle bizarre que l’oncle qui s’est suicidé. Des gens tiennent à toi il faut juste les trouver ce n’ai pas en broyant du noir que tu vas améliorer ta situation. Chacun ses défauts mais je suis sûre que tu ailles vraiment plein de qualités ne te décourage jamais et n’écoute pas les gens qui te font du mal. J’ai moi-même des pensées suicidaires mais je m’accroche aux gens avec qui je passe de bons moments au bon souvenir que j’ai pu avoir par le passé et et surtout le faite que l’avenir sera peut-être meilleur si j’y mets du mien. Accroche toi ne lâche pas. Et surtout c’est sa t’aide N’hésite pas à en parler.
Salut Feedle, J’espère que tout vas bien, sache que beaucoup de personne ici te soutiennent et s’inquiète pour toi. Tu n’est pas seul, nous sommes tous là, la preuve : ce forum ne cesse de s’animer depuis janvier. J’espère que cette année en Master t’offriras l’opportunités de te faire des amis ou bien, de trouver un travail en alternance. Nous sommes de tout coeur avec toi, vraiment.
J’espère sincèrement que tu es toujours de ce monde. Je passe parfois sur ce sujet pour voir si tu as donné des nouvelles et j’avoue beaucoup m’inquiéter. Je souhaite que tout aille bien pour toi.
Je maj mon premier message pour dire qu’aujourd’hui, depuis plus d’une semaine, je vais bien. Comme dit je suis aidée psychologiquement et avec des antidépresseurs (on en pense ce qu’on veut mais étant atteinte du trouble de la personnalité borderline, je n’ai pas le choix, ça me sauve la vie) et j’ai trouvé le bon traitement. J’ai commencé mes cours à la fac, j’ai rencontré des gens formidables. Vraiment, si tu es encore là, ne lâche rien. Ca va venir. On peut attendre longtemps, je sais. On peut se dire que ça ne viendra jamais mais ça viendra, je t’assure, moi qui suis si pessimiste.
Salut feedle. Tes messages m’ont énormément touché. Réellement. Si tu venais à décider de partir de ce monde pour de bon, je te jure un nouveau petit vide se créerait en moi. Et je suis persuadée que je ne serait pas la seule. Regarde, tous les gens qui t’écrivent des messages, déjà rien que ça, rien que tout ces être qui sans te connaître s’attache un peu plus à toi à chaque nouveau messages. Et bien moi je trouve ça magnifique. C’est sur tu n’est PAS seul . Il faut ( et je le sait très bien que c’est tout sauf facile) juste trouver les bonne personne pour te sentir écouté,compris. Car la vie, à mon humble avis n’est pas une putain de “bataille”, la vie c’est pas survivre ! La Vie c’est tout simplement VIVRE ! Tu dis que tu es à un point où tu subit, encaisse. Bah justement je crois que pour changer il faut que tu apprenne petit à petit à vivre. A chaque fois qu’une actions ( aussi petite ou ridicule qu’elle soit ) te procure un petit bonheur/plaisir, tu saisi l’instant, tu profite un maximum et tu essaye de t’en souvenir pour savoir qu’est ce qui te donne le sourire et pouvoir réapliquer ces instant quand tu te sens tout au fond. Saisir l’instant présent c’est vivre.
Et pour ce qui est de cette fille que tu n’arrive pas à trouvé je te promet que ( même si tu a l’aire convaincue) une grande partie de fille en ont rien à foutre du mec rassurant, bien posé sur ses épaules. Et toutes les filles aiment des caractéristique de beauté différentes. Tu ne les a juste pas encore rencontré. Moi j’en ai rien à foutre d’un mec caisse qui a baisé tout son lycée. J’ai besoin d’honnêteté, de quelqu’un de réaliste sur ce qui nous entour, qui n’est pas toujours sur de soit (car merci un minimum d’humilité), moi je crois que se sont les gars comme ça qui sont réellement les pied sur terre ( et parfois un peu trop ce qui déclenche de profond mâle être).
Je suis dans une période où je ne suis pas non plus très bien mais je me sauve par ces petit instants du quotidien qui me rendent heureuse où grâce à la musique, la lecture, le cinéma. Ducoup j’ai espoir et je me dis que si toi t’y arrive ( et je t’en supplie de tout mon cœur aime toi, reprend goût) moi aussi je peux y arriver c’est sûr! Je vais te dire un truc tout con mais si tu ne comprends plus pourquoi tu est encore vie pense ( au gens que tu aimes ) et à moi qui me sentirais très triste si tu n’étais plus là.
Trouve la clef qui t’ouvrira la porte du bonheur et je te souhaite énormément +++++ de courage. Prend soins de toi 💛
Salut tout le monde, Je sais, ça fait longtemps que j’ai rien écrit, et beaucoup de gens m’ont répondu. Mais au moins, ça fera plus de choses à dire. Et pour une fois, il y aura des bonnes nouvelles (mais pas que, malheureusement). Comme une bonne vielle rédaction de collège/lycée, je vais structurer mon message en 3 parties + conclusion:
Les bonnes nouvelles
J’ai essayé un peu de me reprendre en main, de me redonner un peu de discipline dans ma vie. Pour ça j’ai commencé à mettre en place un programme (mélange de sport + temps de travail + temps pour faire le ménage + temps de repos ect.). C’est très difficile (pour ne pas dire impossible) de s’y tenir à 100%, mais j’essaye de m’y tenir le plus possible. Beaucoup des points que je vais évoquer juste en dessous viennent de ce programme.
Je me suis remis (sérieusement) au sport. J’aurais aimé prendre un abonnement à la salle de sport (et croyez moi c’est pas la motivation qui me manque), mais comme je l’ai déjà dit je manque d’argent et de temps libre, donc soit je cours le matin, soit je fais des pompes dans ma chambre.
J’ai fait des grosses coupures budgétaires dans mes dépenses, et j’essaye de dépenser que le nécessaire. Je fais pas des grosses économies, mais au moins je suis plus dans le rouge.
Je fais moins (mais malheureusement pas “plus du tout”) de crises d’angoisse que d’habitude.
J’ai arrêté de prendre rdv chez les psys. Déjà parce que ça coute cher, mais en plus parce que c’est que des petits conseils qui peuvent régler certains problèmes, mais elles m’ont pas donné de solutions pour mes grands problèmes (j’en reparle à la fin).
J’essaye (je dit bien j’essaye) de manger mieux.
Je dors mieux, maintenant que j’ai réussi à maintenir un rythme de sommeil plus régulier, à limiter mes heures d’écran pendant la semaine et en me laissant une ou deux heures de marge pour aller me coucher et me mettre au lit avant de m’endormir (en plus de mes heures de sommeil minimales).
Je réussis à me libérer plus de temps de travail, mais malheureusement j’ai toujours pas assez de temps pour écrire assez par semaine.
Je vous laisserai juger si ce programme est une réussite ou non, mais globalement je vais un chouïa mieux qu’avant.
Les mauvaises nouvelles
Par où commencer? – Les failles de mon programme: j’ai du mal à diminuer mon temps de jeux, que j’essaye de réduire pour être plus productif. Et l’écriture de mon livre avance beaucoup plus lentement que prévu (manque de temps + manque de motivation + page blanche) – Quand je vous dis que je n’ai pas de chance avec les filles, je rigole pas. Oui, il y a des filles dans ma classe, mais la moitié est déjà en couple, et l’autre moitié est soit lesbienne, soit pas intéressée, soit pas compatible avec mes critères de personnalité/valeurs/physique. Il y a bien une fille qui faisait exception à toutes ces catégories, mais en 3 mois le nombre de fois où on s’est parlé se compte sur les doigts d’une main, et on dirait presque qu’elle sait même pas que j’existe (et attention, on n’est pas à la fac! On est une classe de 40, en 3 mois tu finis par connaître tout le monde de tête). J’en reparle à la fin. – Je suis toujours malade. Ça change tout les ans, mais chaque année j’ai toujours un truc qui me pourrit mes journées. Depuis l’année dernière, j’ai des problèmes de digestion. Je suis allé voir mon médecin mais aucun de ses médocs ont marché. J’ai tout essayé: tisane au fenouil, ralentir sur le café, manger léger le soir, éviter les aliments difficiles à digérer… Mais rien n’y fait. Ça fait que diminuer légèrement les symptômes. Du coup, je bois énormément d’eau pour aller plus souvent aux toilettes. – Quand j’ai commencé mon master en développement territorial (des mots savants pour dire “urbanisme”), je pensais que nos cours de droit étaient la pire des matières. Mais ça, c’était avant de découvrir “Faire un projet de groupe avec des géographes”. Alors, je suis désolé s’il y a des gens qui ont un bachelor/licence en géo parmi vous, mais je suis obligé de faire un coup de gueule. En gros, la moitié de la classe (ce n’est pas mon cas) sont des gens qui sortent de fac de géo, et qui sont obligé de faire un master s’ils veulent trouver un travail. Un des aspects de notre formation (master), c’est qu’on doit faire des projets de territoire. Comme c’est un travail similaire à ce que j’ai fait pendant mon bachelor en architecture du paysage (bachelor=licence en Suisse), je sais comment faire ce genre de projets. Mais les géographes, pas du tout. Ils savent rien faire. C’est des sociologues qui ont passé 3 ans sur les bancs des amphis à écouter des profs lire leurs diapos et à écrire des textes. Ils sont GEOGRAPHES, mais ils ont pas fait une seule carte! Ils arrivent pas à synthétiser les informations et ils sont souvent pas sérieux dans leur travail (et vas-y que je regarde la coupe du monde pendant les heures d’atelier, et vas-y que je rigole avec mes potes pendant le temps de travail, et vas-y que j’arrive à 10h alors qu’on avait dit 9h…). Mettez vous à ma place. J’ai l’impression d’être le seul à tenir tout le groupe, de devoir tout gérer. Je suis 1 contre 4, j’ai parfois l’impression de gérer une classe de maternelle. Et tous les gens de ma classe qui ont fait le même bachelor que moi (bachelor en architecture du paysage) ont eu la MÊME expérience. Alors heureusement, tous les géographes ne sont pas comme ça, mais la plupart le sont. C’est compliqué de travailler dans ces conditions, surtout qu’ils sont démoralisés par les profs à chaque fois qu’un prof est un peu dur dans ses mots pendant les critiques de projet, alors que pour quelqu’un qui a fait 3 ans d’archi ou d’archi du paysage, c’est juste normal en fait. – Tous nos examens sont condensés dans une courte période de 2-3 semaines en janvier. J’ai envie de mourir. (“oui mais c’est normal à la fac” – alors de 1) on n’est pas à la fac et de 2) en bachelor les examens étaient bien répartis dans l’année scolaire et ça a très bien marché).
Mes 3 grands problèmes
Avec du recul, je me suis rendu compte que j’avais 3 grands problèmes, trois grandes sources de stress et d’angoisse dont découlent (presque) tous les autres problèmes. Après tout, c’est le fait que ces trois problèmes me sont tombés dessus en même temps qui est la cause de ma dépression.
1) Mon célibat éternel. J’en ai marre. J’en ai sérieusement marre d’entendre “tkt tu finiras par trouver” à longueur de temps depuis des années. Ces gens n’arrivent pas à se mettre à ma place. Si ça continue, quand j’aurais 30 ans ça sera toujours pareil. Je serai toujours un cassos et les gens continueront de me mentir en me disant que je finirai bien par trouver quelqu’un. “Meuh moi je connais quelqu’un qui a connu son premier amour à 51 ans et qui est très heureux aujourd’hui”. Mais je veux pas être comme ça! J’ai besoin d’amour. J’ai besoin d’être aimé. Au moins, j’ai identifié deux grands problèmes qui expliquent pourquoi je n’arrive pas à trouver de copine: Premièrement, j’ai du mal à rencontrer des filles. A part pour aller à l’école, je sors rarement. Donc à part sur les appli de rencontre, c’est quasiment impossible pour moi de rencontrer une fille avec qui ça pourrait marcher. Et comme je l’ai déjà expliqué, j’ai pas des passions très “sociables”. Et les appli, ça marche pas des masses pour moi. J’ai rarement des matchs (alors que j’ai tout fait pour améliorer mon profil) et les 3 dates que j’ai eu en 5 ans n’ont rien donné, pas même un bisou. Rien. Deuxièmement, je ne suis pas attirant physiquement. Et si, je suis désolé mais c’est la dure vérité: le physique, ça compte. Je suis pas quelqu’un d’attirant, j’ai le dos vouté, le regard vers le bas, j’ai tendance à fuir le contact visuel, je bégaye quand je perds mes moyens, quand je me rase je ressemble à un bébé et quand je laisse pousser ma barbe je ressemble à un clodo, ma coupe de cheveux est nulle, mes dents sont naturellement jaunes (le dentifrice blanchissant n’y change rien), mes yeux ressemblent à ceux d’un tueur en série (et pas ceux du fameux site de streaming que nous connaissons tous), mon style vestimentaire est pourri, et mon charisme est niveau 0. Bref, dans le meme du “Virgin vs Chad”, je suis clairement le “Virgin”. Heureusement, j’ai pas de lunettes et j’ai pas de problèmes de peau (il manquerait plus que ça!). J’essaye de m’améliorer. J’essaye de palier à tous ces défauts. J’essaye de m’améliorer aussi en faisant de la muscu en faisant des pompes et des abdos. Mais voilà, en général, j’ai l’impression que tout ce que je fais ne change pas grand chose. Oui, j’augmente mes chances, mais je les fais passer de 0% à 5%. Au fond, je crois que je ne serai jamais au niveau des autres. Toute ma vie, j’ai aussi croisé des gars qui étaient dans la même situation que moi, mais tous ont fini par trouver une copine. Il reste plus que moi, l’éternel perdant. J’ai déjà essayé d’accepter mon sort en me disant que je n’y arriverai jamais et que je devrais arrêter de chercher, mais c’est impossible quand je vois des couples chaque jour.
2) Les études
J’ai déjà expliqué à quel point je tenais à continuer et terminer ces études. Je ne peux et ne veux pas arrêter. Si j’arrête, non seulement j’ai aucune alternative, mais en plus je passerais ma vie à me demander ce qui se serait passé si j’avais continué. Pourtant, mes études ont toujours été une source de stress, un combat dans ma vie. La seule solution, c’est que je les finisse. Si tout se passe bien, ça sera fini dans un an et demi. Après ça, soit je sombre dans le terrifiant monde du travail, soit je finis chômeur et je me fais renier par mes parents, soit j’arrive à convaincre mes parents de me laisser une année sabbatique après mes études, avant de me lancer dans le monde du travail (option idéale). Et si je rate mes études, et bien là je suis vraiment dans le caca.
3) Mon avenir
Celui-là, j’ai galéré à savoir comment l’appeler. Disons que ça regroupe tous les freins à mon rêve ultime. Pour rappel, mon rêve, c’est de publier le livre que je suis en train d’écrire, que je devienne célèbre grâce à lui, que j’ai assez d’aisance financière pour emménager à la campagne dans une maison loin des villes, dans une maison autosuffisante, où je vivrai avec ma femme, mes enfants et mes animaux. Tout ça c’est bien beau, mais c’est un rêve lointain. Je suis même pas près d’arriver à la première étape. Le roman que je suis en train d’écrire est long. Très long. Et je n’en suis qu’à un petit quart. J’ai peur de pas finir mon livre à temps. Et comme mon livre se déroule dans un futur proche, je dois constamment réécrire certaines parties par rapport aux évènements récents qui sont arrivés où qui sont en train de se dérouler. J’aime l’histoire que je suis en train d’écrire, mais parfois j’ai des doutes. Des doutes sur mes personnages, des doutes sur l’intérêt de l’histoire. J’ai peur de ne pas avoir appris de mes erreurs, et que mon livre soit un mégaflop après des années de travail, et que lui non plus ne se fasse pas publier.
Tout ça me fait peur. Dites vous que je pense à tout ça chaque jour, souvent en même temps. Comme dit au début, ce n’est pas en réglant des petits problèmes que ça va s’arranger. Je dois régler les GROS problèmes, et eux, il y a malheureusement que moi qui puisse m’en charger. Il n’y a qu’en trouvant une copine, en réussissant mes études et en travaillant d’arrache-pied sur mon livre que je peux m’en sortir. Mais tout ça ça me dépasse. J’ai l’impression que j’y arriverai jamais. J’ai l’impression d’être débordé. J’ai l’impression que je vais jamais m’en sortir, et que quoi que je fasse je m’en sortirai jamais. J’ai l’impression d’être piégé dans une spirale ou dans une toile d’araignée, et que les choses ne redeviendront plus jamais comme avant. Je ne serai plus jamais heureux. Quoi que je fasse, je suis une fois de plus au pied du mur.
Je vous tiendrai au courant si j’ai quelque chose d’intéressant à dire. A bientôt.
Salut Feedle, Déjà j’espère que tu vas bien. J’ai lu toute la conversation et c’est fou comme je me suis reconnue dans ton témoignage, donc rien que pour ça je te remercie parce que je me sens moins seule et j’espère qu’avec le miens toi aussi tu te sentiras moins seul.
Je me suis reconnue quand tu dis que tu a 23 ans et jamais été en couple. J’en ai 22 et pareil, jamais rien avec un garçon, pas même un bisou, rien. On va pas se mentir, ça me gêne et me fait sentir honteuse et pathétique. Pour une fille dans mon cas, je te rassure, je préfère un gars qui n’a aucune expérience non plus. Et du coup, une des raisons de mon célibat c’est que j’ai clairement peur d’être en couple, surtout avec un gars qui lui a déjà eu des relations amoureuses. J’ai peur du regard des autres et de leur jugement parce que c’est pas si commun des gens de notre âge avec aucune relation amoureuse. En tous cas moi j’en ai jamais rencontré. Après je suis aussi d’accord avec toi à propos des gens qui disent “ça viendra, tu es jeune, tu a le temps” ou “il faut s’aimer et être heureux avec soit même avant d’aimer une autre personne” mais je m’en fout moi de ça et c’est n’importe quoi. J’attends une relation amoureuse depuis le collège, et puis le collège est passé et je me suis dit peut être au lycée, puis le lycée est passé et je me suis dis à la fac c’est sûr je vais rencontrer quelqu’un, et surprise, je suis toujours célibataire. Je crois que la fac c’était le pire parce que tout le monde en parle comme le meilleur moment de sa vie, avec pleins d’amis pour la vie, de rencontres amoureuses, de fêtes, etc. Moi c’était tout le contraire, je bossais comme une dingue, j’ai rencontré aucun potes ni copains et j’aimais pas les fêtes étudiantes. J’ai cette impression de passer à côté de ma jeunesse, parce que oui, je vieilli (bon après ça va jai que 22ans, mais quand même ça commence à faire long pour une éternelle célibataire) moi je veux juste une relation amoureuse et faire des choses simples, sortir, me promener, aller au restau, au ciné, voyager, m’amuser, rire, partager des moments banales avec quelqu’un. Le problème c’est que moi aussi je sors peu et mes loisirs sont aussi très atypiques, j’aime le dessin, l’écriture, la kpop, etc, mais si les gens comme moi, avec les mêmes problèmes et les mêmes passions sont aussi chez eux, comment se rencontrer alors? En 2023 je vais encore espérer rencontrer quelqu’un et rien va se passer encore.
J’ai pas d’amis dans ma ville, aujourd’hui j’ai qu’une seule copine qui habite loin et à qui je parle encore. Mais bon, je me sens quand même vraiment seule et ça me donne pas envie de sortir. Donc en plus de chercher l’amour, je cherche aussi une bonne amie. Après niveau études/boulot je suis complètement perdue, je n’ai aucune idée de ce que je veux foutre de ma vie et si j’essaye de m’imaginer dans 5 ans, honnêtement je sais pas où je serais, ou ce que je vais faire.
Enfin bref, tout ce pavé pour j’espère te donner une raison de ne pas passer à l’acte, parce qu’il existe des gens qui sont dans le même cas que toi et je sais pas mais rien que cette idée, je la trouve rassurante.
J’espère vraiment que ta situation va s’arranger, que tu vas trouver l’amour et retrouver goût à la vie 🙂
Au nom de tous ceux qui s’inquiètent pour toi, je te remercie d’avoir donné des nouvelles.
Tu commences à voir du positif, et c’est énorme. Évidemment, ça n’est pas encore le grand soleil, mais les ‘possibles’ se montrent à toi et c’est le principal. Ils mettront le temps qu’ils mettront à arriver et tu trouveras ça trop long. Et puis un jour tu pesteras contre ta femme, oubliant toutes ces années de galère !
Une dernière chose : si tu regardes autour de toi, tu verras que des gens pas terrible, voire franchement tarte , sont en couple. Parfois, avec des gens très convenables physiquement. Les relations humaines suivent des règles moins simples qu’il n’y paraît et les gens ont parfois des goûts très étranges. Ce qui veut dire que toi aussi tu as tes chances. Surtout si tu évites d’être convaincu du contraire.
Je comprends ce que vous dites toi et l’auteur du poste ! Parfaitement même ! J’ai 25 ans et je suis une fille, et je sais aussi que je ne vivrais jamais de relation amoureuse avec qui que ce soit parce que j’ai de gros blocages, à cause de mes connards de parents qui m’ont rabaissé toute ma vie. Pourtant je suis mignonne, gentille et originale. J’ai eu des propositions. Mais être en couple sans aimer la personne et être juste gênée ça n’a aucun intérêt. Pour autant, c’est vrai que de partager son repas de temps en temps avec quelqu’un ça doit être génial. Avoir des enfants à 2, ça doit être beau (je vais faire mes enfants toute seule.
Je me dis souvent que j’aurai du naître dans un pays où on mari les femmes de force, comme ça j’aurai été en couple et j’aurai eu des enfants plus facilement.
Moi aussi ma vie ne m’apporte rien, je suis tout le temps toute seule, et je n’ai pas de personne ressource, mes amies étant toutes en couple (et connaissent l’amour).
Mon projet de vie, mon but, c’est d’être maman. Je ferai donc en sorte que ça ça se concretise. Mais pour le reste, la vie professionnelle, la vie amoureuse je sais que c’est peine perdu. J’enchainerai les boulots de merde toute ma vie et je ne trouverai jamais quelqu’un que je pourrais aimer et qui me casserai mes barrières.
Vous voyez quand un insecte tombe dans un évier. Il essaye de remonter sur les bords mais il finit toujours par glisser et retomber au milieu. Il aura beau réessayer encore et encore, il y arrivera jamais, et il finira par mourir noyé ou aspiré dans le trou. Et bien moi, je suis un peu comme cet insecte. A chaque fois que je pense remonter la pente, je finis par glisser et retomber au point de départ. Je suis comme Sisyphe qui est à chaque fois obligé de remonter son rocher en haut de la montagne en sachant qu’il finira par rouler en bas une fois arrivé en haut. J’ai énormément de mal à me tenir à mon programme. J’ai aucune autodiscipline. Je finis souvent par passer des heures sur mon téléphone sans m’en rendre compte. Je perds du temps, je n’avance pas, et je stresse encore plus. Pourtant j’aimerais tellement avoir plus de temps libre, j’aimerais pouvoir sortir plus souvent dehors, faire des randos en montagne, faire de l’escalade ou aller plus souvent à la salle. Il y a bien une salle de sport à mon école, mais elle est pas toujours ouverte et selon mes cours je peux pas toujours y aller. J’essaye d’y aller le plus possible, mais au lieu d’y aller 4x par semaine, je peux y aller que 2x. L’escalade en salle, ça coute cher, alors que c’est un sport que j’adore. Alors j’y vais qu’une fois par mois. Et pour la montagne, c’est compliqué quand on a pas de voiture. Et puis faut organiser avec les potes, faut voir si la météo passe, faut voir si j’ai du temps libre etc. Pour l’instant j’ai fait 3 randos en montagne depuis le début de l’année scolaire, mais j’aimerais en faire plus, et plus haut. J’adore les montagnes. C’est bizarre de le dire mais j’ai l’impression que ça m’apaise. J’ai enfin trouvé un travail. Si tout va bien je commence en juin. Je connais bien l’entreprise et c’est très bien payé (merci la Suisse). Mais c’est loin de chez moi et les démarches administratives sont longues et compliquées. J’ai une amie qui travaille là-bas donc elle pourra m’aider au début, mais j’ai quand même peur que ça se passe mal, même s’il y a pas de raison pour ça. J’angoisse quand même à l’idée de faire une faute ou de mal travailler. Et en attendant, j’ai toujours encore des problèmes d’argent. Mes problèmes de digestion s’améliorent. Maintenant les seules fois où j’ai mal au ventre c’est soit le matin soit le soir, donc quand je suis pas en cours. Comment j’ai fait ? Ça doit être une combinaison de plusieurs trucs : manger léger le soir, tisane matin et soir, jus de citron, meilleur sommeil, meilleure alimentation et des trucs comme ça. Bon, par contre si la cause principale de mes problèmes de digestion c’est le stress, alors je vais devoir attendre encore longtemps. L’écriture de mon livre n’avance pas assez vite. Et la majorité de mes bêta-lecteurs ont pour l’instant décroché de l’histoire. Ce livre c’est le projet de toute une vie. Je ne veux et ne peux pas l’arrêter. Et comme l’histoire se déroule dans un futur proche, je suis souvent obligé de modifier certains éléments de l’histoire pour que ça colle à la réalité. J’ai peur que si je finis pas assez vite, un gros évènement va arriver et va rendre toute l’histoire obsolète. Et là, je devrais tout réécrire depuis le début. J’ai contre toute attente réussi ce premier semestre malgré les demeurés que j’avais dans le groupe. Le projet de ce semestre-là se passe mieux, même si c’est pas toujours parfait. J’ai peur que le gens de mon groupe ne m’aiment pas et parlent dans mon dos. Une fille de mon groupe m’a même supprimé de tous les réseaux sociaux du jour au lendemain. Alors soit elle a cru que je la draguais (elle est célibataire et super mignonne, elle soit sûrement s’imaginer que tous les mecs sont derrière elle), ce que je comprends pas étant donné que j’ai jamais rien tenté (elle est beaucoup trop mignonne pour quelqu’un comme moi, j’ai littéralement aucune chance avec elle), soit elle me déteste pour une autre raison. J’ai toujours une vraie malchance dans les travaux de groupe. J’ai toujours tendance à tout faire foirer et à faire en sorte que les gens ne m’aiment pas. Ça serait un miracle si je réussis à finir ce projet tout en restant pote avec mon groupe. Je me suis décidé à me faire opérer les yeux pour ne plus être myope. J’ai déjà fait un test. Je peux faire l’opération, mais ça coute cher et il faut que je trouve un créneau horaire où je travaille pas + où je suis chez mes parents + où j’ai pas cours + qui corresponde aux créneaux horaires de mon ophtalmo. Autrement dit, je vais devoir attendre longtemps. Depuis la dernière fois, j’ai aussi eu une certaine désillusion sur la vie de couple. Je me suis rendu compte que je détestais la culture de la drague et de la vie de couple aujourd’hui. J’ai enfin arrêté d’idéaliser la vie de couple. J’ai enfin compris pourquoi j’ai pas de copine. C’est pas de ma faute. C’est la faute de comment les gens ont transformé la notion de couple. Vous savez, ça veut pas dire que je suis célib que je suis con. Je vois et j’entends chaque jour le drama des vies de couple de mes potes autour de moi. Je remarque à chaque fois les mêmes schémas. Il y a plus d’honnêteté, plus de respect, plus de fidélité, plus d’amour dans les couples aujourd’hui. Les gens se trompent entre eux, s’engagent dans des relations courtes et se séparent à la moindre dispute. Tout tourne autour du sexe, et tout le reste qui forme une relation passe à la trappe. Les gens deviennent soit des gens qui couchent à droite à gauche chaque soir, soit des gens qui se marient trop tôt. On dirait que dans chaque couple il y a une personne qui est en manque affectif et l’autre qui est là que pour le cul. Et tout ça est accentué par les réseaux sociaux. Aujourd’hui les femmes ont des armées d’hommes en chien qui les suivent sur les réseaux sociaux. Pas étonnant qu’elles soient devenus hyper select. Elles ont même pas d’effort à faire. Elles ont simplement à piocher dans le haut du panier. Notre société pourrie à fait de nous des gens matérialistes, individualistes et dépendants. Ça me donne envie de gerber. Si c’est ça l’amour aujourd’hui, alors j’en veux pas. J’ai toujours voulu avoir une relation réelle, honnête, sérieuse, avec du vrai amour. Mais aujourd’hui j’ai l’impression que plus aucune fille ne recherche ça. Plus personne ne recherche de relation sérieuse ou à long terme. Peut-être que je suis vraiment pas fait pour ça. Peut-être que le vrai amour que je m’imaginais depuis toujours n’existe tout simplement pas, et que ce qu’on appelle “amour” n’est que cette version cynique qu’on nous force à assimiler dans cette société de dégénérés. Un autre point que j’ai longtemps esquivé mais qui me touche depuis longtemps, c’est mon addiction au p*rno. Pourtant, j’ai pas été comme la majorité des gens qui ont découvert ça à l’école primaire et qui en sont devenu accro au collège. Non, j’ai regardé du P non accidentellement pour la première fois seulement à 19 ans. Au début, c’était une fois par an. Puis une fois par mois. Puis une fois par semaine. Puis plusieurs fois par semaine. Je savais que c’était pas bien pour moi. Je connais tous les mécanismes qui font que le P te bousille ton cerveau. Mais c’était déjà trop tard. J’avais ouvert la boîte de Pandore. Aujourd’hui je fais tout pour essayer de m’en sortir. J’ai installé des bloqueurs, j’ai mis un compteur sur mon téléphone, j’ai arrêté de toucher à mon téléphone le matin quand je suis encore dans mon lit. Ça s’est amélioré, mais je rechute encore régulièrement. Rien qu’aujourd’hui j’ai rechuté après 88 jours. Mon record est de 112 jours. Ma faible autodiscipline n’arrange pas les choses. Mais je veux vraiment m’en sortir. Il faut que je trouve un truc qui comble le manque qui fait que je me suis mis à regarder ça en premier lieu. Bref, je suis encore loin d’être tiré d’affaire. A chaque fois qu’une chose semble s’améliorer, deux autres problèmes apparaissent. Je suis en train de combattre une hydre. Parfois j’ai des boost de motivation qui me donnent envie d’avancer quoi qu’il arrive, et à d’autres moments je suis complètement démoralisé et j’ai mes pensées suicidaires qui me reviennent. J’ai peur que les choses ne changent jamais, et je ne sais pas quoi faire de plus. J’ai déjà fait tellement d’efforts pour des choses qui sont si faciles pour les gens de tous les jours. J’ai l’impression de passer à côté d’une ou de plusieurs solutions totalement évidentes. Je suis complètement perdu et je sais plus quoi faire. Je sais juste que je mettrais fin à mes jours si je suis toujours dans la même situation à l’âge de 30 ans. D’ici là, je vous tiendrai au courant. A bientôt – feedle
Feedle, je me reconnais tellement dans ta souffrance. Je sais que même si d’autres vivent des situations similaires à la nôtre, on est toujours tous seuls avec notre propre souffrance, mais comme j’aimerai te serrer dans mes bras. La solitude me ronge, comme toi je suis une personne assez timide, j’ai connu l’amour je ne sais par quel miracle pendant 10 ans…Des années pendant lesquelles j’ai saboté la relation à cause de ma vision des choses, de moi-même… Je pense que lorsque nous sommes sensibles, lorsque l’on souffre très tôt dans nos vies (pour diverses raisons), nous devenons des personnes vivant essentiellement dans nos têtes. Un monde intérieur riche qui nous vide de toute énergie pour passer à l’action. Des pensées négatives qui s’auto-entretiennent depuis des années à un rythme effréné. Tu n’y es absolument pour rien, mais malheureusement seul toi peut décider de passer à l’action, et je le conçois c’est très dur lorsque nous sommes seul, mais ça vaut la peine d’essayer. Quand je lis tous ces messages de détresse ici, sur Internet en général, ça m’attriste tellement, parce que je vous comprends tous un peu. On est différents mais au fond, on partage tous la même peine. On ne mérite pas de vivre tout ça, on ne mérite pas ce qui nous arrive. Je crois surtout qu’on veut avant tout être aimés, être compris, ne plus être seuls. Et s’il y’a bien une chose que l’on peut commencer à faire dès maintenant pour aller mieux, c’est de commencer à s’aimer soi-même. A prendre du temps pour soi sans culpabiliser, sans se comparer aux autres. Etre son propre ami, être bienveillant avec soi-même… Je pense que c’est un premier pas vers de plus beaux horizons. Parce que, contrairement à ce que nos pensées négatives habituelles nous font croire, on est pas tous seuls, et surtout, rien est figé dans le temps. Tout est encore possible, tant que l’on respire.
Ton message me touche un peu, on sent vraiment le désespoir. Pour le côté fille: sache que toutes les filles ne pensent pas comme ça. En tout cas pas moi et je pense pas être la seule sur terre. On vit dans un monde superficiel et matérialiste mais sache qu’il y a encore des filles qui ne jugent pas que par le physique, le matériel ou l’expérience sexuel au contraire.
Si tu veux échanger à ce sujet ***, je pense que tu pourrais également me rassurer sur la gente masculine (enfin j’espère).
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Salut Aujourd’hui on est en 2023 enfin je ne t´apprends rien. Je veux savoir su tu as pu fêter ton 23 ème anniversaire. Je veux savoir si tu as réussi tes études. Je veux savoir si tu as finis d´écrire ton livre et réussi à le publier. Je veux savoir si tu as une copine ou mieux si tu as fondé une famille. Je ne suis pas vraiment là pour te raconter mon histoire ou pour te donner une solution je veux juste savoir si tu es devenu le genre de personne qui croit vraiment quand elle dit 《la vie vaut la peine 》. Oui c´est ça que je veux savoir je ne sais pas vraiment pourquoi peut être que je n´aurai jamais de réponse peut être à tu réussi ta vie et tu as peut être complètement oublié tout ça ou peut être tu n´es tout simplement pas en vie.Je ne vais pas raconté mon histoire à vrai dire le fait que je sois sur ce site est déjà assez déprimant non ? Peut importe où tu en es ou où tu es j´espère que tu as une raison de ressentir la joie ou le bonheur que tu n´as pas pu ressentir pendant ces 22 dernières années.
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