Salut Aujourd’hui on est en 2023 enfin je ne t´apprends rien. Je veux savoir su tu as pu fêter ton 23 ème anniversaire. Je veux savoir si tu as réussi tes études. Je veux savoir si tu as finis d´écrire ton livre et réussi à le publier. Je veux savoir si tu as une copine ou mieux si tu as fondé une famille. Je ne suis pas vraiment là pour te raconter mon histoire ou pour te donner une solution je veux juste savoir si tu es devenu le genre de personne qui croit vraiment quand elle dit 《la vie vaut la peine 》. Oui c´est ça que je veux savoir je ne sais pas vraiment pourquoi peut être que je n´aurai jamais de réponse peut être à tu réussi ta vie et tu as peut être complètement oublié tout ça ou peut être tu n´es tout simplement pas en vie.Je ne vais pas raconté mon histoire à vrai dire le fait que je sois sur ce site est déjà assez déprimant non ? Peut importe où tu en es ou où tu es j´espère que tu as une raison de ressentir la joie ou le bonheur que tu n´as pas pu ressentir pendant ces 22 dernières années.
Salut tout le monde, petite mise à jour régulière…
Je vais d’abord répondre à itsyoruichi, mais les autres, vous pouvez lire aussi : Tu voulais savoir si tout les gars sont les mêmes ? J’imagine que tu veux savoir si tous les gars sont des mecs en chien, qui pensent qu’aux sexe et qui n’ont aucun respect pour les femmes. Alors sache que non. Une petite partie des hommes sont comme ça, mais la grande majorité est différente. En tout cas, sache qu’une grande partie des hommes, surtout dans ma génération, se sentent terriblement seuls. J’ai même vu des gars avec des physique de malade qui n’ont jamais eu de copine, et pas par choix. Beaucoup d’entre nous faisons partie d’une minorité silencieuse, qui n’a jamais eu d’expérience amoureuse et qui n’y arrive pas, et qui ne souhaite qu’une seule chose au monde : être aimé. Malheureusement, on ne peut pas s’en plaindre en public. On nous voit comme des perdants, des nuls. Un homme n’a pas le droit de ne pas avoir d’expérience. Ce n’est pas accepté socialement, n’en déplaise à ceux qui disent « tu t’en fous des autres ». On fait peur aux femmes et ont subit les moqueries des hommes. On entend toutes sortes de remarques et d’insultes. On nous compare aux « incels », aux « nice guys », et à ces Américains qui font des tueries dans leur lycée. On sait pourtant qu’il suffit pas d’être « sympa » pour draguer, tout simplement parce que c’est la moindre des choses. On essaye de s’améliorer. Certains arrivent à s’en sortir. D’autres, comme moi, n’y arrivent jamais.
A Violet : Alors en fait, j’ai 24 ans, pas 23, haha. Est-ce que j’ai réussi mes études ? Pour l’instant, il me reste encore un an à finir. Je n’ai pas non plus terminé mon livre, mais j’ai terminé la partie 2. Il me reste encore 1/3 de mon livre à terminer avant d’entamer la tentative de publication. Je n’ai toujours pas de copine, et ce n’est pas prêt d’arriver. Le scénario le plus probable est que rien n’aura changé dans six ans, la date limite que je me suis fixé pour mon suicide. Au moins, je suis encore en vie, mais pour combien de temps ?
Pour tous les autres : Je me suis un peu amélioré au niveau de mon programme. J’ai aussi commencé mon nouveau travail lundi, même si mon permis de travail n’est toujours pas là à cause du bordel administratif. C’est un travail épuisant mentalement et difficile, mais heureusement que j’ai ma meilleure amie qui travaille dans cette entreprise en tant que stagiaire et qui m’aide beaucoup. Je sais pas ce que je ferais sans elle (avant que certains se mettent à avoir des idées : non, c’est JUSTE une amie. Elle est déjà en couple et de toute façon elle est pas mon type). En plus, c’est à 1h de train de chez moi. Je rentre souvent tard, et le trajet du retour semble toujours interminable. Je rentre chez moi à 19h30, et je suis crevé alors que j’ai encore du sport et de la méditation à faire (je me suis mis à la méditation en plus du sport. Je sais pas si je l’avais déjà dit). En plus j’ai énormément de mal avec la méditation. J’arrive pas à me concentrer. Mon cerveau qui fonctionne à plein régime h24 n’arrive pas à faire le vide.
J’ai réussi ce deuxième semestre. Enfin, j’ai pas encore les notes, mais j’espère que ça s’est bien passé. J’ai raté nulle part. Enfin, j’ai un rattrapage à faire cet été, mais ça compte pour le premier semestre. Le troisième semestre, je le ferai à mi-temps. Pendant 3 jours/semaine je serai en cours, et pendant 2 jours/semaine je serai en entreprise. Je ne suis quand même pas satisfait de mon projet de semestre malgré les bonnes remarques des profs. Les deux filles de mon groupe ont été super chiantes. Si j’avais écouté toutes leurs idées, ça aurait été encore pire.
Pour ce qui est de mon addiction au P, je suis à 34 jours de sobriété. Je sais pas si je vais un jour entièrement réussir à vaincre ce fléau. Concernant mes pensées suicidaires, elles reviennent régulièrement. Rien qu’aujourd’hui, j’ai déjà fait deux crises d’angoisses avec pensées suicidaires. Souvent, je me dis que mettre fin à mes jours est la meilleure solution, parce que ça fera disparaître tous mes problèmes. De toute façon, je ne manquerait qu’à très peu de personnes. Je n’ai pour l’instant pas encore trouvé de moyen efficace pour mourir discrètement, rapidement et sans douleur. Mais c’est peut-être mieux comme ça… – feedle
Prends ton casque, une manette, allume une console, lance un jeu vidéo en multijoueur et discute avec les joueurs. Tu trouveras rapidement des personnes voulant rejouer avec toi malgré qu’ils ne te connaissent pas totalement. Vous saurez votre âge, votre genre, votre lieu approximatif d’habitation, et plus si vous commencez à devenir amis.
Je te dis ça car c’est ce que j’ai fait en 2016, sans savoir que ça ferait tout ça.
Grâce à ça j’ai trouvé l’amour. Cela fait mtn 7ans que je suis avec lui. C’est une histoire pas croyable dans la société où on vit.
Peu importe tes “défauts”, moi j’en ai des tas qui ferait fuir n’importe qui. L’amour, le vrai, ne s’attache pas à des codes de la société.
Il te suffit de trouver cette personne, une personne comme toi un peu en souffrance ou qui a deja connu ce que c’est, et elle te comprendra et ainsi tu verras elle t’acceptera.
Il y en a plein, et elles aussi cherchent qqn.
Je te conseille le jeu vidéo car sortir dehors, dans un bar ou club c’est impossible pour moi.
Pour les amis je n’en ai tjrs pas, à chaque fois j’abandonne mes relations car j’ai peur qu’ils me fassent souffrir en brisant ma confiance comme on me l’a déjà fait.
Mais cela fait tjrs plaisir de savoir que si je me force, je peux en fait avoir au moins un contact humain.
La vie est injuste, la vie est horrible, mais la vie peut être magnifique. Si tu es différent soit en fier! Car c’est ce que je me force à penser, moi mm différente. Je me mets carrément à parler des autres gens “normaux” par “les gens sociétés”. Ce n’est pas péjoratif mais c’est juste pour montrer le fait que j’ai accepté ma difference.
Dis toi que tu en es fier car sinon oui tu vas vouloir etre comme eux et te sentir une erreur de la nature. Alors que c’est faux! Ils ne valent pas mieux que toi. Tu ne vaux pas mieux qu’eux non plus. Nous sommes juste différents et tu n’es pas seul comme ça. On est bcp. Et y a des filles comme toi qui pensent comme toi, et le seul fossée entre vous c’est le fait que vous ne sachiez pas où vous voir.
Je souhaite vrm que tu sois heureux et que te ne te suicide pas. Pourquoi? Parce que toutes les personnes qui souffrent à cause de notre société de merde beh ça me rend triste et que je sais que souvent ce sont de bonnes personnes..
Salut feedle, j’ai lu tous tes messages depuis la création du sujet en janvier 2022, à la base je n’avais pas de compte je suis tombé sur ce site et sur ton sujet par pur hasard en cherchant des témoignages de personnes en souffrance sur ****, et le tien m’a donné envie de créer un compte afin de pouvoir t’apporter mon soutien. Je ne vais pas m’étaler sur mon histoire mais ça fait plusieurs années que j’en bave moi aussi et j’ai remarqué pas mal de similitude avec ta souffrance et la mienne. Je tiens à te dire que tu n’es pas tout seul et qu’il faut beaucoup de courage pour t’exprimer comme tu le fais. Tu essayes de mettre en place des choses pour ne pas te noyer et ça c’est déjà énorme, ça prouve que tu as envie de t’en sortir. Accroche toi, fixe toi des objectifs et des choses à accomplir, les plus infimes soient-ils, ça te fera reprendre goût à la vie, même si ça prend du temps. Et une chose TRÈS importante : Sois toi même, reste fidèle à la personne que tu es, chaque être humain de cette planète est unique et à sa place. Je sais que c’est difficile de se définir dans cette société quand on est trop différent, mais ça ne veut pas dire que tu n’y as pas ta place. Bien à toi.
Salut, Si tu savais à quel point je me rattache à ta situation, à quel point je comprends ce que tu ressens. Il y a des moments dans notre vie où on éteignerait toutes les lumières de notre passage sur Terre, dans ce monde dans lequel on vit. C’est difficile, j’ai envie de tout laisser tomber, je suis exténuée. Je suis dans une situation déchirante. Mes agissements repoussent ma copine, que je n’ai paa envie de perdre. Ma vie est un casse-tête présentement, mais j’espère incessamment que ça puisse changer…
J’ai que 14 ans je suis si jeune… je suis au collège et je me suis fait harcelé quelqu’un m’avait insulté aussie donc…je commencer a aller mal dans ma peau je rentrai a ma maison… et quand j’étais dans ma chambre je commencer a pleurer toute la nuit toute seul dans le noir je me lever je me sentez moins bien qu’avant que les autres jours je suis a en cour et le garçon dit pourquoi tu tasseoi a côté de moi et il me dit dégage…moi j’ai rien fait/ je sais pas?
salut feedle, je sais pas si tu es tjrs en vie… j’espère que c’est le cas. [ton dernier message date de juin 2023 donc ça fait un peu longtemps] j’ai lu tt quasiment tt tes messages depuis 2022, si tu es encore là (je l’espère de tt cœur) tu as “tenu” quasiment 2 ans, c’est génial, et même si c’était dure t’as plutôt géré, et de ce que je lis, je crois comprendre que ça va [ou allait jsp] un peu mieux. j’ai pas trop de conseils à te donner (dsl) j’espère que tu es tjrs la et que ça ira ! ton témoignage m’a aidé, et je crois que grâce à toi (c’est un peu hypocrite de dire ça, mais c’est un peu vrai à la fois) où alors de ce fil de conversation que j’ai pas commis l’irréparable… franchement, en ce moment, je pense bcp que la vie ne mérite pas d’être vécue, mais j’ai à peine 15 ans et… il faut que je m’accroche même si c’est dure voilà, c’est un message un peu merdique, mais en tt cas, si t’es encore la [que tu sois sous l’eau ou non] stp donne moi (nous) de tes nouvelles.
Bonsoir teedle et les autres Je tombe sur cette discussion plus d’un an après qu’elle ai lieu. Contexte : il est 4h45 du matin je n’arrive pas à dormir depuis plus d’une heure car comme à mon habitude je suis triste le soir quand je me retrouve seule sans distraction, je suis seule et je pense à la non-vie, pas exactement la mort, la non-vie parce que la mort signifierai se tuer, devoir faire une action pour que la vie s’arrête, or je rêve seulement a ne jamais avoir existé. Maintenant c’est trop tard, je suis en vie et j’ai une mère, sûrement la raison qui m’oblige à rester. Aussi, même si moins important dans ma prise de décision j’ai quelques amies, qui m’aiment je sais même si c’est dur de me l’avouer, que j’ai rencontré il y a plusieurs années, avec qui j’ai vécu des choses merveilleuses quand elles m’ont permis de m’isoler de mes pensées. Je n’ai pourtant jamais été très honnête sur la façon dont je vis, donc j’appréhende la vie au quotidien, c’est que il y a peu que certaines d’entre elles ont pu comprendre rien qu’en partie mes états de mal être, que je m’efforce de cacher depuis 22 ans maintenant, harassant. Personne n’a idée réellement du poids que constitue la vie à mes yeux, ni ma mère, ni ma soeur, ni un.e ami.e, ni mon père (faudrait déjà qu’il ai idée de choses que j’ai vécus), ni personne, peut être j’ai expliqué aux psy timidement… Alors il était 4h20 et pour la première fois j’ose taper sur internet « je n’ai plus envie de vivre » et après avoir lu quelques pages qui conseillent de voir un psy ( fait) et de prendre des anti dépresseurs (peut être bientôt) je tombe sur le forum et le dis que ça peut être bien de se sentir comprise. À vous lire j’ai encore plus pleurer, car j’oublie souvent mais le malheur des autres s’ajoutent au mien plutôt que de le soulager, j’ai vraiment pas évolué dans l’égoïsme faut croire. Pour contextualiser de façon plus large on est le 24 décembre 2023 et le massacre qui se produit actuellement à Gaza me donne de meilleures raisons de partir encore, en ajoutant le traitement social catastrophique de notre cher gouvernement français, tout cela me déprime profondément et déjà que j’ai du mal à m’accrocher à la vie, participer à tous ces désastres humanitaires ne m’intéresse vraiment pas et aggrave mon sentiment de dépression. Je ne sais pas si j’ai dt tout ce que j’avais besoin au moment de commencer ce message, je sais pas non plus si c’est pertinent, si ça prend sens pour vous, si c’est clair ou même si c’est pas totalement absurde au final.. Tu n’es pas sur terre pour plaire à qui que ce soit mais pour faire ce qui te rend heureux. Je suis mal placée pour donner des conseils je sais bien, moi aussi je n’ai même pas envie de trouver j’ai seulement envie d’abandonner mais comme e disais je ne peux pas. Cette douleur interne s’amplifie quand je sais qu’elle ne pourra pas être arrêter net comme j’aimerai tellement. L’idée de la mort m’apaise un peu parfois, comme un sommeil infinie, le calme après la tempête. Je n’ai pas vu de réponses depuis mai 2022, mais j’espère de tout mon coeur que (j’aimerai connaître ton prénom) tu vas mieux, ou que comme moi au moins tu es toujours en vie, saches si tu vois ça que je pense à toi meme si tu m’es inconnu, je vais continuer de penser à toi pendant longtemps, je pense que tu es une personne bien meilleure que ce que tu peux imaginer, tu ne peux pas choisir ta famille et il faut parfois faire des milliers de kilomètres pour trouver sa famille choisie, avec tes diplômes et ton intelligence du coeur tu sauras sûrement trouver ta place là où tu appartiens. Si c’est déjà trop tard, que tu reposes en paix avec toutes les belles âmes que comptent le ciel. Je sais que tout ça est très décousu je commence à tomber de sommeil. 5h19
Salut tout le monde, attention gros pavé de texte en vue.
Petite mise à jour, comme tous les 6 mois. Je pense que je vais d’abord raconter ce qui s’est passé, et ensuite je vais dire ce que je ressens aujourd’hui.
Je vais (essayer de) tout raconter dans l’ordre chronologique. Cet été, je suis parti en vacances aux États-Unis pendant deux semaines avec ma famille. C’était un incroyable voyage, que je vais pas détailler ici. Mais il y a une chose que je me suis dit, en reposant ma tête contre la vitre de la voiture et en regardant à l’extérieur: si je continue de me fixer ma date limite de mon suicide à mon 30ème anniversaire, alors je ferai en sorte de profiter au mieux des 5 ans et demi qu’il me reste à vivre.
Mes rattrapages se sont bien passés, les profs ont pas été des salauds. Dans la semaine qui a suivi (on était en fin août), je suis allé à une soirée d’une amie à moi, où j’ai retrouvé d’autres amis du bachelor. Une semaine plus tard, je recommence le travail. Cette fois, c’est seulement 2 jours par semaines (jeudi et vendredi). Deux nouvelles collaboratrices (que je connais déjà étant donné qu’elles étaient dans la promo après la mienne) ont rejoint l’équipe, + une stagiaire. On était donc au total cinq dans l’entreprise. C’est aussi à ce moment-là que j’ai enfin eu mon permis de travail. Et si vous pensiez que le plus dur était derrière moi, alors vous n’êtes pas prêts pour la suite.
Entré en deuxième année de master, 1er problème: réorganisation complète de la classe. Je réexplique pour ceux qui ont pas suivi. Notre classe de 40 est divisée en orientations (d’études). Dans mon orientation, on est que 5. Si l’année dernière on avait presque toujours cours tous ensemble, à partir de cette année on a cours QUE entre nous 5. Pourquoi ? Parce que depuis cette année le projet de semestre se fait que entre étudiants de la même orientation, et les derniers cours restants c’est uniquement des cours pour les AP (càd nous 5). Donc, si je résume, d’une année à la suivante, notre classe à été réduite de plus de 30 personnes. Et tous les gens que j’ai rencontrés l’année dernière, toutes les nouvelles amitiés, tout ça, à la poubelle. Et je ne peux même pas les voir et les croiser dans les couloirs car ils ont même plus cours sur le même site que nous. Vous voyez où je veux en venir ? Mon cercle de connaissances vient de se réduire à rien du tout. Je fréquente désormais moins d’une dizaine de personnes, sachant que pour tous les autres (comme tous mes anciens potes avant moi), j’ai perdu contact avec eux, et eux ne me parlent plus.
Résumons la situation. Perdre mes amis et en regagner après, c’est quelque chose dont j’ai l’habitude. Du lycée jusqu’au BTS, je ne suis jamais resté plus de deux ans dans le même établissement. Mais quand je suis arrivé en bachelor ça a changé. Aujourd’hui je suis dans ma cinquième année dans le même établissement. Je suis jamais resté aussi longtemps dans la même école depuis l’école primaire. Et je trouvais ça bien au début. J’étais posé, j’avais un cadre, un lieu bien précis, et j’étais entouré de pleins de nouvelles personnes que j’ai apprises à connaître. Mais lentement, elles ont commencé à s’éloigner. Mes amis se sont retrouvés dans d’autres classes, on a commencé à moins se parler, et tout le cercle que je m’étais formé depuis le début de la première année a volé en éclats. Et en arrivant en master, tout s’est accéléré. Tous les gens de ma classe sont partis chacun de leur côté, et on s’est plus jamais parlé après. Et la première année de master a été l’exemple parfait. L’année dernière j’ai rencontré plein de gens, et puis maintenant, ils ont tous disparu, d’un coup, d’un claquement de doigts. Ils ont disparu de ma vie aussi vite qu’ils sont apparus. Quand j’y repense, en début de première année de master, quand j’étais encore en bas de la pente, je me suis dit “à quoi ça sert que je me fasse des potes, ils vont tous disparaître dans deux ans”. Au final, ils n’auront duré qu’un an. Et je sais que dans un an, c’est les seules personnes qu’il me restent qui ne seront plus avec moi, qui plus tard continueront sans moi, arrêteront de me parler, puis disparaîtront de ma vie comme si Thanos avait claqué des doigts. Je vois aussi ça chaque année à l’école. Chaque année, je croise de moins en moins de visages familiers dans les couloirs et de plus en plus d’inconnus.
Et tout ça, ça me déprime énormément. Parce qu’après mes études, je n’aurai rien d’autre que mon travail et mes loisirs. À long terme, tout le monde finira par s’éloigner de moi. Quand t’es à l’école ou en étude sup, t’es toujours entouré de gens. T’es dans une classe ou un groupe de travail. Mais dans la vie active, tu croises personne à part tes collègues et tes voisins (si tu t’entends bien avec eux). Pour le reste, je serai entouré d’inconnus, et pour le restant de mes jours. En plus on vit dans une culture très individualiste, où tout le monde est refermé sur soi. Que ce soit dans les transports ou dans les commerces, personne ne se parle, personne ne se dit bonjour, tout le monde tire la tronche, tout le monde a ses écouteurs et est scotché sur son portable, tout le monde a une tête où c’est écrit en grand ” ne me parle pas ” dessus. Les gens sont matrixés par les réseaux sociaux. Le pire, c’est que je me sens trahi par la société. Parce que quand j’étais petit, j’étais très timide. Les gens me disaient “sois plus sociable, sois pas timide, sois pas solitaire, va un peu vers les autres”. Aujourd’hui, maintenant que j’apprécie beaucoup plus le contact humain, plus personne ne se parle. Tout le monde est devenu introverti, tout le monde a de l’anxiété sociale, tout le monde a du TDAH, et tout un tas de trucs que mes psys me diagnostiquaient quand j’étais ado et qui sont devenu mainstream aujourd’hui à cause des réseaux sociaux. Comment est-ce que tu peux te créer un cercle social dans une société pareille, ou tout le monde est replié sur soi et tout le monde se méfie de tout le monde ? Quel sens a encore ma vie si tout ce que je connais est en train de mourir autour de moi ?
Et c’est pas faute d’avoir essayé. J’ai tout essayé pour rester en contact avec mes potes. Mais quand c’est pas moi qui invite ou qui organise, ils me parlent plus et m’oublient. Et quand je les revoie de mon initiative, au début ils sont là. Mais au fur et à mesure c’est “ah non c’est pas possible”, “ah mince ce jour là je suis occupé”, “ah non ce jour là je travaille”, “ah désolé j’ai déjà quelque chose de prévu…”. Et puis un jour, ils arrêtent de me parler. Ils me laissent en “vu” et disparaissent comme si on s’était jamais rencontré. Je les harcèle pas. Je comprends très vite quand je ne suis plus important pour les gens. Une chose que je me suis dit, pour rester avec des gens, c’est rejoindre une coloc. Mais ça se fait plus trop de faire une coloc à 25 ans, n’en déplaise aux contestataires des normes sociales qui me répondent à chaque fois avec des “ignore ceci” ou “il suffit de faire cela”.
Les gens à qui j’en parle ont pas l’air d’avoir le même problème. Ils me disent “pour se faire des potes, il suffit de sortir, d’aller dans des bars, à des soirées, dans des parcs, à la salle… et puis toi qui aime l’escalade t’as qu’à aller à la salle d’escalade”. Mais ce qu’ils comprennent pas c’est que c’est facile de se faire des potes, mais c’est difficile de les garder. Je sais pas comment font les autres. Est-ce qu’ils arrivent magiquement à rester en contact avec leur cercle d’amis ? Est-ce qu’ils arrivent toujours à se refaire des potes ailleurs ? Où est-ce qu’ils s’en foutent totalement d’oublier les gens qu’ils ont connu, et de nager dans un océan d’étrangers ?
Cette idée de tout perdre autour de moi en un rien de temps ça me terrifie. Je croyais que j’étais enfin en train de remonter la pente, et j’ai peur de re-glisser tout en bas après mon master. Peut-être que c’est juste moi qui ait un trouble social. Peut-être que je m’attache trop vite aux gens. Peut-être que je scénarise encore trop ma vie. Mais c’est quelque chose qui me fait vraiment peur. Je sais pas quoi faire ou quoi penser. Je sais pas ce que je peux faire pour encaisser le fait que cinq ans de ma vie vont s’évaporer pour ne laisser que du vide. Bref, je suis complètement perdu, et malgré ce pavé de texte, les mots me manquent encore pour décrire avec exactitude ce que je ressens.
Bref, où en étais-je ? Ah oui, la rentrée. Donc je vis avec ça pendant plusieurs mois. Au stress des cours et du travail s’ajoute un troisième joueur dans la partie. Ça s’est passé en début novembre. J’avais eu un match et un rencard avec une fille, grâce à une appli de rencontre. Jusqu’ici, rien de nouveau. Ça m’était déjà arrivé sans que ça mène à quoi que ce soit. Mais cette fois, je sais pas pourquoi, mais cette fille était réceptive quand je flirtais un peu. Elle me draguait en retour en ne me repoussais pas. On s’est rapprochés au fur et à mesure, et j’ai fini par l’embrasser. C’était la première fois que j’embrassais une fille. Ne me demandez pas comment j’ai fait, même moi je sais pas. À un moment, j’ai juste vu que tous les signaux étaient allumés, alors j’ai éteint mon cerveau et j’y suis allé.
En rentrant, j’étais l’homme le plus heureux du monde. J’avais accompli ce que j’attendais depuis l’âge de 11 ans. Pourtant, ma joie était de courte durée, et au fil des jours qui passaient, ma nouvelle “copine” montrait de plus en plus de “red flags”. Je vous passe tous les détails parce qu’il y a beaucoup à dire. Déjà, pour commencer, elle m’a menti sur son âge. Elle avait 17 ans alors que sur son profil elle en avait 18 (Rassurez vous on a jamais couché ensemble). Ensuite, elle était obsédée par l’idée que je la quitte. Elle me disait “ouais, mais tu vas me quitter c’est sûr”. Les deux fois où on s’est vus (elle habitait loin), elle me reprochait de partir si tôt. Elle voyait des signes de rejet partout, et justifiat son comportement par ses problèmes psychiatriques. Et comme elle était déscolarisée depuis le collège et que c’était sa mère qui s’occupait de tout, elle était complètement déconnectée du monde. Elle ne comprenait pas pourquoi j’accordait tant d’importance à mes études et à mon travail, et pourquoi je n’achetais pas simplement une voiture juste pour que je n’ai pas à prendre le train pour venir la voir. Pour elle, tout n’était que des excuses bidon. J’avais beau lui dire tout ce que je voulais, ça ne changeait rien. J’ai aussi appris qu’elle avait eu 25 mecs avant moi, et en seulement 2 ans. Je rappelle qu’elle à que 17 ans, même à l’heure où j’écris. Et quand elle a commencé à me faire du chantage affectif (elle a menacé de faire une TS si je prenais trop mes distances), alors j’ai décidé de couper les ponts. Je lui ai laissé un ultimatum: soit elle acceptait de faire des efforts pour aller mieux dans sa vie (soins psy, reprendre une formation ect), soit j’allais tout arrêter là. Je voulais être son copain, pas son psychiatre. Ce n’était pas à moi de la soigner. Elle m’a envoyé balader et on ne s’est plus jamais reparlé. Ainsi s’achèvent deux semaines de relation de couple, ma seule et unique relation que j’ai eu à l’âge tardif de 24ans.
Je sais ce que vous allez me dire “Hé bien tu vois. Maintenant tu vois ce que ça fait d’avoir une mauvaise relation. Mieux vaut être seul qu’être mal accompagné. Reste célibataire c’est mieux pour toi”. Non. Vous n’avez pas compris. Depuis la fin de cette relation, l’amour me manque. Ça me manque d’embrasser, de faire des calins, de me sentir proche, d’être enlacé… ces gestes qui sont devenus anodins et si distants. Maintenant, quand je vois des couples, j’ai presque encore plus mal qu’avant. Car maintenant, je sais ce que je ne vis pas. Est-ce que ce genre de fille est le seul qui sera à jamais intéressé par quelqu’un comme moi ? Est-ce que je vais encore devoir attendre 13 longues années avant ma prochaine relation ? Qu’est-ce que j’ai fait pour ne pas mériter le véritable amour ?
Ensuite, le temps passe. Le travail devient de plus en plus dur. La pression s’intensifie. Les rechutes de p*rno se multiplient. Les idées suicidaires reviennent. Je sens que le cycle recommence, encore et encore. Que cela ne s’arrêtera jamais. J’ai l’impression que tout est déjà foutu. Que je ne retrouverai plus jamais la paix. Que je ne connaîtrai plus jamais l’amour, et que je ne retrouverai jamais un cercle d’amis, une “famille”. Les fêtes de Noël et du nouvel an passent. Je retrouve un ami d’avant pendant quelques jours, puis je repars. Je fini tous les rendus et tous les cours. D’ailleurs ça me fait bizarre de ne plus avoir cours. C’est la première de toute ma scolarité que je n’en ai plus. Normalement, à chaque fin d’études, je me préparais à retrouver une autre classe, à rencontrer des nouvelles personnes et des nouveaux cours. Mais cette fois, rien. Juste… autre chose. Donc ça veut dire que mes études sont enfin terminées ? Oh non. Loin de là. J’ai maintenant le mémoire à faire. Et ça, c’est à la fois long et difficile. Et le pire, c’est que personne ne m’encourage. Ni les profs, ni les gens dans ma classe, ni les autres de la filière. Tous me conseillent de faire le mémoire sur deux semestres au lieu d’un seul. Sauf que ce qu’ils ne comprennent pas c’est que de 1, le master est normalement fait pour que tu puisse le faire en deux ans (donc un semestre pour le mémoire), surtout pour ceux qui sont à plein temps comme moi. Et de 2, j’ai littéralement fini tous mes cours. Je n’ai plus rien à faire à part ce p… de mémoire. Je vais pas passer deux semestre à me tourner les pouces et rester une année de plus ! Une fois de plus, mon enfant intérieur ressurgit et me dit “regarde, encore des gens qui ne croient pas en toi”.
Et vous pensiez que c’était tout ? Non. Il y a une semaine, ma patronne m’annonce qu’elle va me licencier. Pourquoi ? Elle n’est pas satisfaite de mon travail. Je suis pas assez autonome blablabla… Bon, la vraie raison, c’est que l’entreprise vient de finir un mandat, et que maintenant qu’elle peut mettre les deux filles à plein temps sur le projet sur lequel j’étais assigné, elle n’a plus besoin de moi. Elle me jette comme une vieille éponge. D’un côté, c’est dommage parce que je n’aurais plus de salaire. Mais d’un autre, ça me libèrera du temps pour le mémoire. Et de toute façon, ce n’est pas une grande perte. Je ne faisais que des tâches ingrates et répétitives. Vivement que je me casse de cette entreprise de m…
Voilà où j’en suis aujourd’hui. J’espère que j’ai rien oublié. Je me sens tout aussi perdu. Mais j’ai eu le temps de réfléchir. Je sais ce que je veux plus tard. En fait, je ne veux pas devenir urbaniste/architecte paysagiste. Enfin si, je veux en faire mon “vrai métier”, comme disent les PNJ, mais pas mon rêve, pas ma vocation. J’ai trois scénarios que j’envisage: 1) Mon livre se fait publier et je deviens célèbre. Je deviens un auteur célèbre, je me lance dans la politique, je deviens président et je réforme entièrement le pays. 2) Je fonde une famille et je m’installe dans un petit village à la montagne, où je vivrai dans une petite communauté constituée de ma famille* et de nos voisins. On vivra de permaculture et on sera autonomes et isolés de cette société malade. 3) J’échoue sur tous les aspects dans la vie et je deviens un vieux fou qui vit dans la forêt. On perdra toute trace de moi pendant 20 ans, jusqu’à ce que des légendes ressurgissent comme quoi il y a un ermite qui rode dans la forêt avec un fusil.
*Par “famille” j’entends quelque chose que bien plus fort que la famille occidentale classique à la Simpson. Pour moi, ça veut pas seulement dire des personnes. En fait, ça veut aussi dire “foyer”. Si vous ne le saviez pas, je suis à moitié d’origine autrichienne. Si je me sens à la fois français et autrichien, la plupart des gens autour de moi ne l’entendent pas de cette manière. En France, je suis l’Autrichien. Et en Autriche (ou je ne suis allé que pour les vacances), je suis le Français. Bref, je suis un étranger où que j’aille. Et ce n’est pas que sur cet aspect que j’ai l’impression d’être un vagabond. La plupart des gens, où qu’ils aillent, ont un attachement à un endroit. Ça peut être là où ils sont nés où là où ils ont grandi, là où ils ont tous leurs amis, leur “famille”. Moi, je n’ai pas l’impression d’avoir de “chez-moi”. J’ai quitté la maison familiale à l’âge de 16 ans. Et depuis, je ne suis jamais resté très longtemps au même endroit. Les amis que je fais partent très vite, et rares sont ceux avec qui je reste en contact. Je n’ai donc ni lien physique, ni émotionnel à un groupe précis. Même ma famille (“biologique”) est totalement éparpillée. Entre ceux qui sont à Paris, ceux en Alsace, ceux dans les Pays de la Loire, ceux à Barcelone, ceux à Graz et ceux à Vienne. Je n’ai que très peu de contacts avec mes cousins d’au delà du premier degré, et on est jamais au complet. Parfois, j’envie les familles “tribales” comme chez les Albanais (il y a rien de raciste, c’est un terme anthropologique par opposition aux familles “nucléiques”), où toute la famille forme un clan, où tout le monde est au complet et veille les uns sur les autres. Autrefois, les familles formaient un véritable village, et dans notre ère individualiste moderne, ce village n’existe plus. Notre cerveau conçu pour connaître 150 personnes maximum est surchargé par la présence d’autant d’inconnus. Alors si je n’ai pas eu la chance de grandir dans une petite communauté, et si aucun groupe d’amis ne me considère comme suffisamment digne pour me garder, alors je vais la fonder moi-même. Je vais fonder mon propre “village”. Un cadre familial sain et un environnement stable. Après, reste à rencontrer une femme qui aura les mêmes ambitions que moi.
Mais tout ça, ce ne sont que des rêves lointains. En attendant, je suis coincé dans ma condition de déperissement mental. Je tourne en rond et je ne sais plus quoi faire. Je ne sais pas si je vais réussir mon mémoire, je ne sais pas comment je vais gagner de l’argent sans être dépendant de mes parents. Et je ne sais pas comment je vais faire pour ne pas sombrer dans la solitude. J’ai peur de l’avenir, et j’ai peur de la mort.
Avant ces trois scénarios, je sais ce que je vais faire. Après mes études, je vais faire une année sabbatique où je vais faire une série de voyages solitaires, et me consacrer à mes projets personnels. Je sens que j’ai besoin de passer en mode “moine”, de me couper de ce monde et d’effectuer un voyage aussi bien intérieur qu’extérieur. De toute façon, personne ne me solicitera. Alors je serai tranquille. Et après cela, je sais pas ce qui va se passer. Je pourrais ressortir revigoré de cette traversée du désert et devenir un Gigachad ou bien devenir un misérable échec. J’ai peur de l’avenir. Car je sais que derrière chaque victoire se cachent deux nouvelles menaces. Et ces menaces, je vais devoir leur faire face seul. Il y aura toujours des gens pour m’aider, mais quand viendra le combat, ça sera moi et seulement moi. Et mince, est-ce que je suis encore une fois en train de scénariser ma vie ?
Autre question. Vous êtes tous plus jeunes que moi ici. Vous êtes les bienvenus sur ce forum. Mais moi, je vais avoir 25 ans ce printemps. Est-ce que je serai encore “jeune” ? Est-ce que je serai encore légitime à écrire ici ?
Je vous donnerai des nouvelles dans quelques mois. Ou plus tôt, ou plus tard… en fait, j’en sais rien
Salut à tous, je répond à feedle deux ans après en espérant qu’il est encore là, ce message peut concerner tout ceux dans sa situation. La dépression et tout ces sentiments de déprime profonde et de mal-être sont des maladies, et ce n’est pas naturelle. C’est comme un problème de tyroïde ou de diabète, c’est quelque chose avec lequel on née et chacun a la chance ou non d’en rechapée dans sa vie. Maintenant beacoup de médicaments existent pour soulager l’esprit et le corps, mais je ne les prônent pas forcément étant donné qu’on peut vite devenir accro. Selon moi il y a comme cité précédemment beacoup de « milieux social » qui joue ainsi que l’environnement ou l’on grandi et on l’on respire. Chaque personne a une combinaison d’atmosphère, d’ambiance, de mode de vie et de personne préférée et peut d’entre nous naissent dans les conditions qui leur sont favorables. Le but de la vie (je suppose) c’est de trouver notre environnement parfait en essayant encore et toujours, en changeant de pays si il le faut et même à essayer des choses complètement aberrante aux premiers abords (comme partir avec un sac à dos à pied jusqu’en Russie ou en Inde). Je pense que tout est possible pour sortir de ce genre de situations, et que les épreuves les plus durs sont là pour nous rendre les plus forts. Si jamais vous trouvez des excuses comme « il faut que je finisse ceci » ou « je n’ai pas les capacités j’ai trop peur » ou encore « ce n’est pas ça » vous êtes sur le mauvais chemin. Rien ne vous obligent à rester ou à continuer quelque chose, rien au monde à part votre propre volonté, la société on s’en tape et si vous vous sentez mal alors partez. La peur n’empêche rien, si vous songez au suicide il n’y a aucune peur à partir à l’étranger avec un sac à dos, si vous voulez mourir alors autant mourir après avoir vu le monde, autant mourir après avoir voyagé autant que vous le pouviez, autant mourrir pendant un voyage sur une montagne au paysage magnifique, pourquoi mourir dans une ville triste emplie de gens tristes ?
Si vous aviez 80 ans, que vous aviez vu beacoup de pays différents, rencontré des milliers de gens différents avec des vies et des histoires différentes, apprit tout ce que vous pouviez apprendre et aider tout les gens que vous pouviez aider, et que quand bien même vous songeriez à mourir, alors je comprendrais votre requête, bien que toujours aussi négative. Mais lorsque l’on a 15 ans, 20 ans, 30 ans, etc etc, la vie est encore longue, et être seul bien que pesant n’est pas une fin mais un départ. Si personne ne se soucie de vous, encore mieux, vous pouvez faire ce que vous voulez, où vous le voulez et quand vous le voulez. Pas de limite. Et si jamais rien ne vous donnent envie, rien ne vous motive à bouger et à sortir de ce mal-être, dédicacer votre vie à aider les malheureux. Si vous songez à mourir même après tout mes arguments, donnez votre vie non pas en vous tuant, mais en passant le reste de celle ci à aider les plus faibles comme vous, les pauvres dans la rues, les malades dans les pays étrangers, les orphelins, les handicapée, les rescapée ou les immigrés. Que ce soit en vivant dans un village en Afrique pour aider les habitants à construire un puit, dans les associations comme emaus ou les restau du cœur, et même encore en tant que moines ou bonne sœurs, tout est possible et toutes les solutions existent et sont envisageable pour donner votre vie au lieu de la gâcher en la jettant.
Un jeune de 17 ans qui vous veut du bien
Ps: Écoutez les messages de motivations de Stallone on sais jamais
Salut feedle , J’ai lu tous tes messages et échanges avec les autres depuis mai 2022 et je dois avouer que ça m’a beaucoup toucher. Je suis jeune , j’ai que 16 ans mais parfois je me sens vraiment mal et moi aussi il m’arrive de vouloir abréger cette souffrance. J’ai de très bonnes amies qui sont toujours là pour moi ect , mais parfois être entouré ne veut pas dire que l’on ne se sent pas seule . Je voulais juste te dire de garder espoir parce que 25 ans c’est super jeune et je suis persuadé qu’il te reste encore énormément de choses à vivre , évidemment des mauvaises mais aussi des bonnes forcément. Meme si tu n’arrives pas à l’heure actuelle à sortir de ce cercle vicieux , je suis sure que tu sauras voir la lumière au bout du tunnel. Imagines que dans imaginons 30 ans tu sois toujours en vie et que tu te dises « ba putain heureusement que j’ai attendu et que je ne suis pas passé à l’acte ». Meme si c’est dur à croire je t’en prie croies le , parce que il faut que tu es espoir en la vie sinon en quoi d’autre avoir espoir ? Je sais que ta situation est compliqué comme tu nous l’a dit dans tes messages mais ne te décourage pas , 25 ans c’est tellement jeune , crois en toi et en ce que tu fais peug importe ce que les autres peuvent dire de toi ! En espérant que tu ailles bien, Marnie
Salut gars je Vien de lire ton message et le problème c’est que je me reconnais beaucoup trop dedans je sais pas comment sortir de ça mais je n’est plus aucune motivation et j’ai déjà réfléchie à comment je vais me suicider une partie de moi me dit de le faire tout les jours et tout le temps mais l’autre partie veut vivre et profiter de cette chance que j’ai de vivre et d’être bien entouré je ne sais pas comment sortir de ça à part la drogue et encore ça commence à plus faire les effets que j’avais au début je crois que mon cerveau prend l’habite mais bref je sais pas pourquoi je m’attarde autant je voulais savoir si tu a réussi à t’en sortir et si oui comment j’ai réellement l’impression que ce n’est pas possible les seul moment où j’ai du repos ou j’ai l’impression que ça va mieux c’est un leurs ça revien très vite beaucoup trop vite
Bonsoir , Tu ne verras certainement pas ce message car nous sommes en 2024 . Mais je suis en train de lire vos conversations sur ce forum et ça me fait du bien . Je te réponds à toi particulièrement pcq tu a dis que tu parlais le macédonien ce qui m’a interpellé et étonnée car je suis franco – macédonienne . Je suis dans la même situation que vous ou presque …. Je me sens vide , nulle , pourtant je suis considéré comme belle , je fais 1 m76, beau corps . Mais je n’en peux plus de la vue , j’ai souvent des crises de paniques d’angoisse …. je galère avec mes études , avec l’argent , je me compare à toutes ces filles sur les réseaux sociaux. Je sais que tout ça est surmontable et que je me plains pour rien peut être mais je voulais juste m’exprimer et écrire mes sentiments ça fait du bien . J’ai également du mal à avoir de amis j’ai l’impression qu’ils ne veulent pas de moi je ne suis pas asssez intéressante pour retenir une amitié …. Ça dure quelque mois puis fini .. et moi je m’attache . J’ai peur d’échouer dans ma vie , de vivre comme mes parents dans la galère …. C’est vraiment dur en ce moment je suis fragile psychologiquement mais j’essaie de me remonter le morale à travers le sport …
Salut moi aussi je suis une merde , si il n’y avait pas mon frère et ma mère je me serai jeté du haut d’un pont depuis un moment déjà .
Je suis en dessous de la moyenne niveau taille 1m71 , je suis pas très beau , pas intelligent , une vraie déception sur pattes . D’ailleurs c’est la dernière chose que j’aurai pu montrer à mon père et à mon grand père, que je suis un raté . Je vais avoir 22 ans en octobre , et j’ai toujours pas de diplôme , j’ai raté ma prépa , fais une une l1 que je passe à peine parce que je suis trop con pour étudier je dois bouger en métropole et vu que mon année était passable je suis pas pris en l2 dans les campus en France du coup une nouvelle année de l1 ou je m’enmerdes et vu que je suis toujours con , l’année est de nouveau passable et je dois bouger dans le nord de la France je n’ai pas réussi à changer d’université du coup je dois faire une année dans le nord alors que mon université est dans le sud . Du coup je fais une année de merde ou je fais rien parce que je n’arrives même pas à avoir les fonds pour aller faire mes partiels et donc je vais changer de filière et refaire une année de L1 .
J’ai déjà perdu trois ans de ma vie pendant que ceux que j’ai côtoyé sont en grandes écoles , en Master ou ont fini leur études ; et c’est pas sur que j’arrive à faire quelque chose en changeant de filliere vu que je suis vraiment mauvais. Mon frère et ma mère me disent que je suis encore jeune et que j’ai du talent mais c’est sûrement parce qu’ils ne veulent pas d’un membre de la famille en échec scolaire . D’ailleurs lors des funérailles de mon père , mon oncle n’arrêtait pas de me dire à quel point mon père était fier de moi et à quel point il plaçait de grands espoirs en moi . Je vois pas pourquoi il serait fier , objectivement je n’ai aucune valeur , d’ailleurs le dernier sujet sur lequel on ai vraiment discuté c’était la prépa où il m’avait demandé pourquoi je ne continuais pas , et je n’ai jamais su lui dire que j’arrêtais parce que je n’étais pas au niveau . C’est peut être pour ça qu’il avait de faux espoirs .
Globalement c’est ça m’a vie , une succession d’échec et de déception pour mon entourage , on a pris soin de moi on a payé des internats pour que je sois à fond dans les études , on m’a payé un billet pour venir en métropole et moi je fais de la merde . Du coup je me dis que la meilleure chose à faire c’est peut être de me tuer , je me sens incapable de faire quoi que ce soit de bien et puis le reste des êtres humains sont bien meilleurs physiquement , intellectuellement et ont une bien meilleure maturité j’ai 21 ans et j’ai l’impression d’être un pauvre gamin .
Toutes mes compétences sont caduques si jamais quelqu’un décide de s’intéresser un peu à celles ci il me surpasse presque instantanément , et j’ai même reçu la comparaisons “c’est toi mais en mieux” , je ne peux pas compter le nombre de fois que j’ai reçu cette remarque, je l’ai entendu trop souvent . .
Même sentimentalement c’est pas top , je sais que les femmes qui sortent En date avec moi le font parce qu’elles n’ont pas réussi à sortir avec les autres qui sont au dessus . Je suis le bouche trou ou le lot de consolation et puis si jamais j’entre en relation sérieuse je sais que je vais me faire tromper parce que je n’ai pas grand chose à offrir .
Après que personne ne me prenne en pitié , tout d’abord parce que je suis sur que ce que je fais c’est de la pleurniche j’aurai juste du être meilleur quel qu’en soit le moyen mes études par exemple ne tiennent qu’à moi . C’est de ma faute si je suis médiocre . D’autres gens vont peut être essayer d’expliquer mon cas endisant que je dois faire un travail de deuil ou que ma situation est instable ou bien qu’ils vont dire de ne pas prendre en compte l’avis des autres ou je ne sais quoi ou bien de parler de mes problèmes Et vous avez sûrement raison . Également vous ne devriez pas me prendre en compassion car he suis loin d’être un saint . actuellement, et malgré le fait que le reste du monde ne m’ai rien fait , je ne peux pas m’empêcher de détester les autres. ne serait-ce qu’un peu dans le fond de mon être , parce qu’ils sont ce que je ne suis pas et possèdent ce que je n’ai pas . Je ne devrai pas avoir de tels sentiments à leur égard ils n’y sont pour rien et ça me fruste , d’ailleurs personne n’est au courant de ce penchant malhonnête , du coup en plus d’être jaloux des autres je ne suis pas très honnêtes avec eux parce que je me déteste moi . Y en a qui vont dire que j’ai déjà un peu réfléchi au problème et que je peux changer mais je n’y arrives pas et ça me désespère encore plus . jai des idées auto destructrices qui sont de plus en plus présentes dans ma tete . c’est un combat contre moi même , qui m’épuises de plus en plus et que je suis en train de perdre .
Je sais que par rapport à tous les témoignages du topic c’est rien du tout , mais je suis pas aussi fort mentalement que vous . J’espère que vos problèmes se sont réglés .
Tu veux plus rester sur terre j’ai envie d’aller au ciel je veux que personne m’aide si on me retrouve mort ou dans le coma on me laisse aller au ciel je veux pas qu’on me ranime j’en ai trop marre la vie je suis en situation de handicap ce n’est vraiment trop mal à la vie j’en peux plus tu es vraiment décidé de me tuer un soir on va me trouver vraiment je sais pas comment elle devait faire mais on va me trouver parce que je vais être mal adieu pour les gens qui s’aiment et les autres a********************** qui m’ont laissé abandonner
Ton message nous inquiète. Tu sembles en grande souffrance, et c’est important que tu ne restes pas seul avec ça. Nous t’invitons à appeler le 3114, la ligne nationale de prévention du suicide. Ils sont joignables 24h/24, 7j/7. Tu peux également nous joindre par téléphone au 0800 235 236. Notre ligne est anonyme et gratuite, accessible tous les jours de 9h à 23h. Tu n’es pas seul, nous sommes là pour toi.
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Au volant, ni appel, ni message, ni réseaux sociaux - Et si nous transmettions la bonne attitude ?
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