Bonjour à tous Je me reconnais tellement de vos messages même si je comprends totalement la tristesse que vous endurer cela me fait me sentir moins seul Je vien d’avoir 20 ans et je suis à la haute école dans une option qui me plait bien mais je ne trouve aucun épanouissement dedans, j’ai décidé d’orienter mes études vers le marketing car je penserai que cela allait m’aider pour communiquer et établir des liens avec les autres , je suis assez chanceux au niveau financier car j’ai des parents qui m’offre une vie plus que correcte mais rien a faire je n’arrive pas à me sentir bien, à ressentir du bonheur, ma vie est faite de stress et de préoccupation inutile, moi aussi je n’arrive pas à me projeter dans une vie robotique d’adulte et cela me fait très peur j’ai l’impression que je ne serai jamais à la hauteur pour assumer cette vie, je me compare tout le temps aux autres alors quand j’étais plus jeunes je traînais souvent avec des « petites racailles » sans ambition et sans projet alors facile de se sentir au dessus mais maintenant que je côtoie le monde de la haute école je suis amené à être avec des gens qui eux sont rempli d’ambitions alors je vous dit pas la sensation d’être une merde à côté de eux Je suis extrêmement perdu et j’ai une peur extrême de la vie J’ai essayé le psychologue mais honnêtement avoir quelqu’un qui prend 50€ pour vous écouter 30 min je trouve sa très hypocrite autant parler à mon chien pour sa non ? J’espère que vous tous dans le forum vous trouverez un sens à votre vie Sa ma fait du bien de lire vos messages
Le suicide est la voie des lâches. C’est ce que ma mère m’a toujours dit.
Pommé depuis tout jeune, j’ai pas attendu l’adolescence pour me faire marginaliser. Venant comme vous tous d’un environnement ou les rêveurs sont des artistes ou des fous ostracisés hors de la classe. Quelques personnes se prennent d’affection de manière éphémère tandis que l’on plonge dans l’idée que soit c’est nous le problème, soit c’est l’autre.
Chacuns en tire un point de vue différent mais j’ai dû me développer dans ce genre d’environnement typique des écoles faiseuses de dépressifs.
Évidemment, étant là, j’étais loin des autres dans le même cas qui se complaisaient dans leur mal-être. À refuser toute solution et attirer l’attention des personnes de bonnes volontés, les rendant fou au passage.
J’ai eu la chance d’avoir une copine… Qui m’a fait chier comme jamais pendant un an et demi à osciller constamment et n’octroyant jamais sa confiance, ni aux mots, ni aux actes. Me permettant d’identifier au moins le fait que la valeur de l’amour va avec le fait de partager des choses avec la personne et non en s’echangeant de simple mots doux.
Je vous passe l’histoire de dépression post-couple… Parce que je veux parler d’espoir.
Les années sont passés et j’aurai 13 ans toute ma vie. J’ai testé tout ce qui peut se faire en intérieur… Lecture, dessin, écriture, composition au piano, dance, programmation, bricolage et évidemment le bon vieux modpack minecraft ou encore les semaines entières à réunir des inconnus pour jouer en ligne à des jeux de rôle pour qu’ils se cassent dès la première session… (plusieurs fois). Rien y fait.
Donc là je fais de la chimie moléculaire dans ma chambre… À attendre que la soupe de vase que j’appelle un slime prenne vie comme dans certains animés… Parce que je refuse un monde sans magie, sans couleur dans lequel les gens ont peur de se dire bonjour dehors, ou j’ai l’impression que regarder une femme revient à l’agresser et que le seul moyen de faire partie de ce monde revient à bosser, chopper une fille inintéressante et sans passion avec qui faire des gosses…
Je ne veux pas de ça. Je veux de l’aventure, vivre dans un camion avec une fille qui me partagera son amour pour des choses simples et vivre un romantisme… Jouer de la flûte en poncho sous la brume pour faire peur à des gosses qui passeraient par là. Faire de la magie en manipulant des microbiotes entrainés pour faire de la bioluminescence… Et cuisiner.
Mais non. Pour le moment, je m’entraine pour y parvenir et je me sens seul à vouloir sortir de ma solitude.
Le suicide est la voie des lâches. C’est ce que ma mère m’a toujours dit.
Pommé depuis tout jeune, j’ai pas attendu l’adolescence pour me faire marginaliser. Venant comme vous tous d’un environnement ou les rêveurs sont des artistes ou des fous ostracisés hors de la classe. Quelques personnes se prennent d’affection de manière éphémère tandis que l’on plonge dans l’idée que soit c’est nous le problème, soit c’est l’autre.
Chacuns en tire un point de vue différent mais j’ai dû me développer dans ce genre d’environnement typique des écoles faiseuses de dépressifs.
Évidemment, étant là, j’étais loin des autres dans le même cas qui se complaisaient dans leur mal-être. À refuser toute solution et attirer l’attention des personnes de bonnes volontés, les rendant fou au passage.
J’ai eu la chance d’avoir une copine… Qui m’a fait chier comme jamais pendant un an et demi à osciller constamment et n’octroyant jamais sa confiance, ni aux mots, ni aux actes. Me permettant d’identifier au moins le fait que la valeur de l’amour va avec le fait de partager des choses avec la personne et non en s’echangeant de simple mots doux.
Je vous passe l’histoire de dépression post-couple… Parce que je veux parler d’espoir.
Les années sont passés et j’aurai 13 ans toute ma vie. J’ai testé tout ce qui peut se faire en intérieur… Lecture, dessin, écriture, composition au piano, dance, programmation, bricolage et évidemment le bon vieux modpack minecraft ou encore les semaines entières à réunir des inconnus pour jouer en ligne à des jeux de rôle pour su’ils se cassent dès la première session… (plusieurs fois). Rien y fait.
Donc là je fais de la chimie moléculaire dans ma chambre… À attendre que la soupe de vase que j’appelle un slime prenne vie comme dans certains animés… Parce que je refuse un monde sans magie, sans couleur dans lequel les gens ont peur de se dire bonjour dehors, ou j’ai l’impression que regarder une femme revient à l’agresser et que le seul moyen de faire partie de ce monde revient à bosser, chopper une fille inintéressante et sans passion avec qui faire des gosses…
Je ne veux pas de ça. Je veux de l’aventure, vivre dans un camion avec une fille qui me partagera son amour pour des choses simples et vivre un romantisme… Jouer de la flûte en poncho sous la brume pour faire peur à des gosses qui passeraient par là. Faire de la magie en manipulant des microbiotes entrainés pour faire de la bioluminescence… Et cuisiner.
Mais non. Pour le moment, je m’entraine pour y parvenir et je me sens seul à vouloir sortir de ma solitude.
Coucou 🥰 Je pense aussi comme toi, il est vrai qu’on peut vite etre perdu dans la vingtaine et j’aimerai bien en parler pour explorer sa, de vive voix. Car beaucoup sont dans notre situation mais on garde tout pour nous, ou on écrit sur les forum… peut être qu’en tant que jeune, en parler avec notre vision, pourrai rassembler les jeunes ? ❤️
Merci “vingtaine” pour ta réponse et j’espère que tu vas bien en ce mois d’aout 😌
Je suis prêt à explorer tous les sujets de vive voix, mes intérêts sont sans limites, même éthiques.
Cependant tu soulignes par ton message un point qui nous permet de changer l’interprétation de nos messages. Passant de plaintes nées de situations désespérées à des cris de guerres face à une injustice intolérable et généralisée. Je parle de la stagnation quand aux solutions.
La discussion, l’attente et l’espoir d’un acte spontané de masse ne sont pas des solutions.
Les actes les plus simples sont l’humour, l’absurde que l’on peut mettre en place au quotidien pour supporter sa solitude. Louis De funesse et Molierre en sont des exemples historiques. Leur victoire sur la solitude vient de leurs actes reconnus. Des dépressifs solitaires rendant le sourire aux oprimés.
La raison de leur apparition vient de bien plus loin historiquement. L’etnologie présente les humains originellement comme des communautés de dixaines de couples, enfants et anciens échangeant constamment au quotidien. Nos racines prouvent que notre solitude rend malade car l’on dépend de notre environnement. J’ai tenté de le démentir… Impossible.
Donc parlons autant que l’on veut, mais apprenons également à draguer autrui… C’est la seule solution que je vois. Par contre cet apprentissage nous sera douleureux : c’est normalement des capacités que l’on développe pendant l’enfance…
De plus, je n’ai aucune idée de comment rencontrer des personnes avec qui s’exercer.
Je rêve d’un forum de l’époque romaine. Un bâtiment dans lequel le peuple passait le clair de son temps à échanger, comme un mélange subtil entre une convention et un bar mais avec une ambiance accessible aux personnes seules ! Je prendrais le train direct pour vous rejoindre… On passerait par des vagues de honte… De perte… Puis les sourires gênées se transformeraient en invitation à former des groupes… Échangeant sur divers sujets, contant sur les langages corporels plutôt que les emotes… Et enfin nous gueririons… Doucement, du traumatisme de la solitude cultivée depuis l’enfance 😁
ça fait du bien vraiment de lire vos messages, d’un côté ça me rassure, de l’autre je ne trouve toujours pas l’ombre d’une solution.
J’ai 23 ans avec un parcours digne d’un shonen, étant en échec scolaire au college, puis 1/2 ème de ma classe tout le long de mon lycée, en passant par personne qui croyait en moi, aux félicitations de la directrice, qui à faillit ne pas me reprendre dans le lycée après que je sois parti en PRO, pour finalement me rendre compte que ce n’était pas ma place et revenir au cursus “normal”, en filière générale.
Bref, j’ai mon BAC à 19 ans (donc déjà en retard dû au fait que je suis italien on ma reculé d’1an + le “pseudo” redoublement quand je suis repassé en lycée général), et je me dirige tête baissée, très confiant et presque arrogant en FAQ de droit.
Tout se passe très bien au début, j’étais même heureux car le droit me passionne vraiment, et j’essayais d’être assidus et régulier dans mon travail, ça restait dur avec le 24h mcdo à côté mais j’étais déterminé.
Vraiment je me disais même “comment les autres peuvent arrêter c’est tellement bien”….
Jusqu’à ce que je me retrouve avec plusieurs problèmes en même temps, de santé, de stress, de peur de l’échec, de burn out, j’ai fini à l’hôpital plusieurs fois, mon colloc n’en branlait pas une je me tapais tout à l’appart + j’essayais de rattraper les cours que je manquais.. un cauchemar.
N’étant pas convaincu de supporter toute cette charge de travail + peur de l’échec, j’ai tout arrêté au premier semestre.
Puis, dépression, idées noires, névrose, angoisses, migraines et j’en passe.
Je décidé tout de même d’essayer quelque chose de + simple, les langues et l’italien (LLCER) en pensant que ça allait être + facile car je suis italien.
J’ai tout détesté en LLCER, rien ne me plaisait, et j’ai remarqué que j’étais bien bien moins à l’aise qu’avant, et complétement désordonné, moi d’habitude limite maniaque sur l’organisation.
Bref, vous devinez ? J’ai arrêté aussi au premier semestre, puis vient 2023.
Licence informatique, trop de maths, j’ai stop aussi, je la fais courte.
Du coup, je me dis, j’arrête de faire de la merde, j’ai 22 ans, je vais prendre mon temps, faire des stages et découvrir ce que je veux faire.
Je vais donc à la Mission Locale en 2024.
6mois, 6 versements d’alloc.
Pourquoi je développe pas plus ? Parce que il n’y à pas plus, parce que ces gens la en font le moins possible tout en pensant qu’il font leur travail sans aucune conviction réelle en vue de l’aide qu’ils auraient pu m’apporter.
Rien du tout, vide, même pas un semblant de chemin, seulement une idée que j’avais déjà et que je n’ai pas développé plus que ça, je me sens même coupable, j’ai l’impression d’avoir volé de l’argent à l’état.
Du coup ? Retour à la case départ.
Je me sens terriblement seul, personne me comprends, je suis quelqu’un de très sociable de base, souvent les gens m’apprécient, du moins après le lycée où j’ai passé mon enfance à être harcelé..
Mais la, je ne vois pas de lumière au bout du tunnel, je ne vois pas plus loin que demain.
Et demain, comme tous les jours, est un couteau rouillé qui rafle ma peau sans la percer.
Un jour de plus ou je me dis, pourquoi faire ? A quoi bon ? Je déteste la vie, je n’aime rien, rien ne me donne envie.
Je regarde autour de moi, ma famille, le peu d’amis qui me reste, et je me dis, je ne veux pas d’une vie comme ça.
Peu importe le rang social, peu importe combien d’heures par semaine.
Je n’arrive pas à me faire à l’idée que je dois travailler 95% de ma vie, et en plus pour quelqu’un d’autre.
Ce sont des excuses ? C’est une fatalité à laquelle je m’accroche pour ne pas dire que j’ai échoué ?
J’ai échoué ? Ma vie est gâché ?
Ce mode de vie que je déteste tant pourtant je suis jaloux de ceux qui s’y confortent ?
Cette idéologie par laquelle je ne me vois endosser la responsabilité d’une famille, et pourtant je suis jaloux de mes amis / anciens amis qui se marient ?
Tant d’oxymores en moi. Je ne sais plus ce qui est vrai, je ne sais plus qui je suis, je me sens complétement perdu et aliéné de ma propre vie.
Je suis la, en semi végétal dans ma chambre, essayant de m’accrocher au vide, au rien qui me reste, pour ne pas sauter du pont par lequel je passe tous les jours pendant mon jogging.
Je sais que personne me tendra la main, je sais que devenir adulte est comprendre que personne ne nous viendra en aide.
Et pourtant, je me dis, quand est-ce que j’ai donné mon accord pour devenir adulte ?
J’ai 23 ans également et je me reconnais dans certains aspects de ton parcours, et je me retrouve aujourd’hui avec cette même sensation d’échec et de désespoir en ce qui concerne la suite.
Ce n’est pas ce qui résoudra ta situation mais si jamais tu veux discuter un peu ici je suis assez disponible sur ce forum.
La dernière partie de ton message m’inquiète, je comprend ce que c’est malheureusement. Tu envisages un passage à l’acte suicidaire, je pense que tu ne devrais pas rester seul avec ça. Il existe le 3114, c’est le numéro national de prévention du suicide qui est disponible 24h/24 et 7j/7, si tu veux en savoir plus : https://3114.fr/que-se-passe-t-il-quand-je-contacte-le-3114/
C’est j’ai l’impression que tu ma décrite a l’exception que j’ai 18 ans..et je suis bloqué chaque fois que je me dit je vais essayer de faire mon code de conduite ou trouver un travaille je pleure et l’envie irrépressible de me mutiler viens assez vite avec beaucoup de culpabilité est d’angoisse permanente qui me font mal a la tête.Ça comment à être fréquent je pleure les soirs en me disant je vais rien foutre demain je suis bonne a rien autan me faire oublier et disparaître de ce monde hideux.Oh ! est petit conseil si tu sans que tu a un traumatisme consulte un thérapeute ses eux qui vont t’aider a retrouver si oui ou non tu en a un ❤️
Au volant, ni appel, ni message, ni réseaux sociaux - Et si nous transmettions la bonne attitude ?
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