J’ai 24 ans, et je ne sais pas quoi faire de ma vie. La pression immense que je me met à trouver ce dont j’ai envie me donne envie de mettre fin à mes jours. Dans ma vie j’ai l’impression que tout va bien sauf ça. Et c’est frustrant.
Dans ma tête ce n’est qu’une question de temps avant que je finisse par me suicider. Pourquoi ? Parce que je fais face à une impasse : je ne m’autorise plus à vouloir quoi que ce soit car j’ai peur d’échouer à nouveau et le temps qui passe me rappelle sans arrêt que je suis en train de stagner, chose que j’accepte de moins en moins. Je ne prend plus le risque d’espérer par peur de décevoir, et surtout de me décevoir à nouveau.
J’ai beaucoup échouer dans des domaines qui comptait pour moi, je me déteste pour ça. L’indulgence qu’on aura envers moi sera de moins en moins présente à mesure que les années passeront. C’est ma responsabilité de définir, dans le cadre de mes capacité et de ce qui est possible, ce que je veux faire de ma vie.
Le suicide se présente comme la seul issue à mes yeux, face à une question sans réponse l’abandon est parfois la plus sage des décisions. Ce monde, cette vie ne me font pas envie tant j’y ai vécu la déception, la frustration, et je me sens contraint à une résignation globale.
Je me sens seul face à ça. Je suis bien entouré pour faire face à mes problèmes de santé psy, j’ai un accompagnement à la Mission Locale, mes proches vont bien pour la plupart : tout ça donnera l’impression d’un capricieux qui crache dans la soupe. Je ressens une telle impuissance face à ce problème que je suis incapable à résoudre : j’en ai honte.
Merci pour le temps et l’attention que vous venez d’accorder à la lecture de mon témoignage.
Ton message nous inquiète. Tu sembles être en grande souffrance et tu dis te sentir seul avec tout ça. Lorsqu’on ne va pas bien, c’est difficile de voir les solutions et le positif, mais il y a des options pour t’aider à te sentir mieux!
Nous t’invitons à venir en discuter avec nous afin de comprendre ce que tu vis et d’essayer de trouver des solutions ensemble.
Nous sommes disponibles pour échanger avec toi tous les jours de 9h à 23h (22h pour le ch@t) au 0800 235 236, numéro anonyme et gratuit.
Merci pour votre proposition, j’ai bientôt un entretien infirmier de soutien au cmp dans lequel je suis suivi, j’y aurais l’occasion d’aborder ces problématique et les idées suicidaires qui y sont associées.
Merci pour ce que vous faites, c’est précieux et super utile !
Le nœud du problème c’est mon absence de volonté de travailler, je vie chez mes parents à leurs frais, c’est trop confortable.. J’ai conscience d’être un poids mort pour eux, je culpabilise et j’ai honte de moi. Tant que j’étais dépressifs ça pouvait passer, mais comme je vais mieux cette situation n’es plus justifiée.
Je suis à un âge où on est censé commencer à devenir autonome, je suis tellement en retard sur l’idée que je me fais de la norme.. Je m’en sens incapable, j’ai trop peur de ne pas y arriver. Je sens que ce que je vie n’est pas normale, qu’il faudrait que je me bouge.. Mais comment avancer lorsqu’on ne sait pas ce qu’on veut ?
Je suis persuadé que je n’arriverais pas à trouver le métier que je veux faire. Après bientôt 3 ans d’accompagnement à la Mission Locale, je pense pouvoir affirmer que ça n’a pas marché pour moi. C’est raté, comme la plupart des choses qui compte pour moi dans ma vie : pas de vie sentimentale et/ou sexuelle, un cercle d’ami très restreins, pas de diplôme post Bac..
La vie j’ai essayé, ça ne m’a pas réussie. J’ai fait ce qu’il fallait pour aller mieux, aujourd’hui je me rend compte que ça ne suffit pas pour aimer sa vie. Le simple fait d’être moi c’est dévalorisant à mes yeux.
Je vois le genre de vie vers laquelle je me dirige : célibat à vie, emploi alimentaire sans perspective d’épanouissement ou d’évolution, sentiment global de frustration et de résignation. Et ce genre de vie je n’en veux pas.
Le suicide ça fait des mois que j’y pense, et paradoxalement c’est lorsque je vais le mieux qu’il s’impose comme une nécessité. Sortir de la dépression pour se rendre compte que c’est sa vie en elle-même qu’on aime pas, c’est franchement décourageant..
Encore faut-il trouver l’étincelle d’impulsivité qui permettra de passer à l’acte. Je suis quelqu’un de prudent, se mettre volontairement en danger de mort je ne suis pas certain d’en être capable. Une vie qui n’évolue pas drastiquement dans les prochains mois devrait finir de ma convaincre du bien fondé de cette démarche.
Je n’ai rien contre la vie elle-même, je suis fatigué de la mienne. Je me sens seul face à tout ça, en tant qu’adulte on est au commande de sa vie, la responsabilité que ça représente m’écrase.
Merci pour votre attention et votre temps
Ps : j’en parlerai à l’infirmière en psychiatrie, je verrais ce que ça donne.
J’ai pu parler avec l’infirmière qui me suit de mes idées suicidaires. Avec mon accord elle a prévenu ma mère par téléphone, j’en parlerais à mon père ce soir.
On a pris les mesures nécessaires pour que mon scénario de passage à l’acte ne puisse pas aboutir, et si mon état se dégrade encore j’appellerais le 3114, avant de me rendre aux urgences psychiatriques.
Je vois mon psychologue la semaine prochaine.
C’est frustrant de n’être toujours pas sortie de mes difficultés de santé mentale.
Mes proches sont en état de vigilance vis à vis de moi et de l’évolution de mon état de santé mentale : je pense ne pas en valoir la peine, pas plus que la vie qui est la mienne.
J’en viens même à me demander si ce n’était pas une erreur de verbaliser un mal-être qui ne vaux pas encore un passage aux urgences psychiatrique. Je déteste déranger, et me savoir avec des idées suicidaires risque de nuire à leur sérénité au quotidien.
Les mesures qu’on a prise viennent contrarier mon projet suicidaire, donc je continue à vivre : je ne vis plus pour moi, j’existe pour ne pas faire souffrir mes proches par un suicide abouti.
Je n’ai aucune perspective d’avenir que ça soit sur le plan personnel et professionnel, et je suis fatigué d’être là. Je me suis débattu avec la dépression pour aller mieux, ça ne suffit visiblement pas à mon bonheur.
Salut, je sais pas si mon message sera utile mais tu as aidée beaucoup de personnes ici, et moi aussi en quelques sortes, juste lire tt les messages m’a aidée à aller mieux. Donc merci pour tout se que tu fais. Je lui là si besoin (même si je suis plus jeune que toi) Prend soin de toi 😘
Salut, tu m’excusera j’ai juste lu le premier message mais tu me rappelle beaucoup moi à 14 ans. J’était dépressif, aucune perspective d’avenir, j’était seul car pas d’amis digne de ce nom et en conflit avec ma famille. Mais j’ai réussi à m’en sortir, à un certain moment j’en ait décidé que c’était trop, que j’avais pas à subir tout sa et j’ai décider de reprendre une vrai revanche sur la vie : j’ai commencer à prendre soin de moi et de mon environnement (on le réalise rarement mais c’est dingue comment notre hygiène de vie et notre hygiène environnementale influence notre état mental). J’ai commencer à étudier tout ce qui m’interessais en autodidacte, j’ai d’ailleurs été de nombreuse fois confronté comme toi à cette peur de l’échec mais j’ai réussi à m’en débarasser, si sa peut t’aider la peur de l’échec vient souvent d’une mauvaise image que l’on à de l’échec, on le vois comme une mauvaise chose alors que non l’échec est une occasion d’apprendre et de ce relever, par exemple quand j’ai commencer l’étude de la langue japonaise, j’était nul, je fesais tout le temps des erreurs mais je me suis toujours relever et aujourd’hui j’ai atteint un très bon niveau grâce à toute les erreurs que j’ai faite. Au final le vrai échec, c’est d’abandonner.
Coucou LowValue c’est le rôle de tes proches de s’inquiéter aussi pour toi 😉 est-ce que tu arrives tout de même à parler à tes proches de ton mal être, de ce projet suicidaires “avorté” et cette sensation que tu as de déranger ? Dans tous les cas tu peux être fier de plusieurs choses : – tu as eu le courage et la force de demander de l’aide, c’est génial ! – tu as su déterminer que tu n’allais vraiment pas bien avec projet suicidaire et encore une fois, tu as réussi à en parler avant de passer à l’acte, c’est énorme ce que tu as fait – et la chose dont tu peux être le plus fier c’est que malgré ton mal être tu donnes de la force et tu aides énormément de monde sur le forum, je ne viens que très rarement mais j’ai remarqué ton pseudo sur plusieurs sujet ! Tu as une force incroyable, j’espère que tu le découvrira un jour ! Ne baisse pas les bras ! ps : même si c’est sûrement comme ça que tu te vois, tu as beaucoup plus de valeur que tu ne le crois !
Je suis dans une zone grise, où j’ai conscience de ne pas aller bien mais également que cet état ne justifie pas encore un passage aux urgences psychiatriques.
J’ai peur de devoir continuer à vivre car je sens que je ne vais pas m’en sortir dans la vie et je ne veux pas être un fardeau pour mes parents.
J’ai conscience que ça sera une tragédie pour eux, mais faute de solutions concrètes je crois que je n’aurais plus d’autres choix.
Une hospitalisation et un changement de traitement ne ferraient que retarder l’inévitable.. La peur de ne pas s’en sorti dans la vie et la certitude que ça sera le cas ne sont pas des pathologies psychiatriques, je n’ai pas l’impression qu’on pourra faire grand chose pour m’aider de toute façon.
Je ne crois pas que ce soit la dépression qui me fassent penser comme ça, j’ai l’impression que mon désespoir peut s’expliquer par des éléments objectifs.
Bref je continue à aller mal, mais pour l’instant je tiens le coup.
Tu as raison 😅, il faut que j’accepte leur inquiétude. Ils sont au courant de la méthode que je souhaitait utiliser, on a pris une mesure permettant d’empêcher que je me nuise de cette manière.
Merci pour ton soutien ! J’ai encore un gros travail à faire sur l’estime de soi
Coucou, je suis contente que nos messages aient pu te faire du bien ! Tu sais, pour rebondir sur l’inquiétude, tes proches doivent ressentir ton mal être et plus tu essaieras de leur cacher des choses, plus ils s’inquièteront pour toi parce qu’ils ne sauront pas comment t’aider. Je suis contente que tu aies leur soutien et qu’ils te protègent pour éviter ce passage à l’acte. Arrives tu à faire des activités pour essayer de focaliser ton esprit sur autre chose que ton mal-être ?
Petite question : vous aussi vous avez des bug d’affichage sur le forum ? Les sujets mettent 2 jours au moins pour réellement s’actualiser ?
Pour répondre à ta petite question : j’ai la même chose, je m’y suis habitué et du coup je ne me fie pas toujours à l’affichage je vais vérifier dans le sujet en lui-même pour vérifier s’il a été actualisé.
Je vois le psychologue qui me suit au CMP ce jeudi. Toutes les mesures prises ont permis de m’empêcher de passer à l’acte jusqu’à présent. Je pense que j’ai du mal à réaliser la gravité de mon état actuel car tout ça me parait un peu exagéré, jusqu’à présent je ne suis jamais passé à l’acte donc j’ai du mal à jaugé à quel point j’en suis proche. Ce rendez-vous avec mon psychologue je compte dessus pour les idées claires là dessus, et plus particulièrement sur la question suivante : avec un scénario de passage à l’acte en tête, suis-je légitime de me rendre aux urgences psychiatriques (ou faut-il attendre que je me fixe une date pour passer à l’acte) ? J’ai peur de m’y rendre et qu’on me dise que je ne vais pas assez mal pour les consulter, je ne veux pas avoir l’impression d’en abuser, je veux être sûr d’en avoir besoin.
Le suicide j’y pense tout les jours, mais je continue à douter de ma capacité réelle à passer à l’acte : je ne veux pas prendre un place en hospitalisation si ma situation n’est pas plus sérieuse qu’une recherche inconsciente d’attention…
Coucou, désolée, je n’avais pas vu que tu avais répondu. Je leur ai envoyé un message sur la btq parce qu’il y a 3 ans ils nous ont embêté (pour être polie parce que j’utiliserai bien d’autres mots…) à supprimer tous nos sujets et nos messages d’un ancien forum qui fonctionnait très bien (oui je suis une revenante ) et ils ne sont pas capables de fournir un forum qui fonctionne correctement…
C’est génial que tu arrives à trouver des activités qui viennent faire barrage à ton mal-être et te permettre de souffler un peu. Pour le journal, pourquoi tu le fais si ça te rend mal ? Est-ce que tu peux pas trouver quelque chose après avoir écrit ou même avant pour essayer de te détendre ? C’est bien que tu penses à en parler à ton psychologue de tes idées suicidaires. Même si s’en est pas au stade de projet suicidaire avec une date, tu as l’air malgré tout de l’avoir pas mal élaboré en imaginant un scenario. Je pense qu’iI te dirigera sûrement vers un psychiatre du CMP qui lui seul pourra décider d’une hospi ou non. Tu en vois déjà un ?
Pour moi, j’essaie de faire aller. Je suis dans une petite pente descendante là, j’ai arrêté mon suivi il y a 6 mois d’un commun accord avec ma psy parce que j’allais mieux mais j’ai revu mon harceleur et ça a redéclencher des angoisses et des cauchemars. Fin bref, ce n’est pas mon sujet, peut-être que je reprendrai le mien bientôt.
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