Répondre à : Je n’ai plus envie de vivre
Je vis la même chose. Je souffre de stress post-traumatique suite à un vécu difficile et j’ai perdu confiance en moi tout comme je me méfie désormais des autres. Je vis dans une grande ville où je n’ai pas d’amis. Je n’ai pas de relation sentimentale : je ne plais à personne et ne connais que des échecs dans ce domaine – ce qui ne m’aide pas en ce qui concerne l’estime personnelle – et je me dis bien souvent que si je n’avais pas eu la malchance d’être un homme, ma vie affective serait bien différente malheureusement. J’avais une certaine époque des objectifs, des buts mais aujourd’hui tout cela semble avoir un peu perdu de son intérêt comme la vie en général. Je sais que je suis condamné à vivre dans la solitude que je supporte de moins en moins bien, alors qu’à une certaine époque cela me semblait un peu plus facile. Pourtant je ne suis plutôt quelqu’un de sociable, du moins je le pense et on me dit sympathique. En dépit de cela et malgré mes efforts pour changer certaines choses ma vie demeure insatisfaisante, sur le plan relationnel notamment. Je suis traité pour un dépression liée au syndrome de stress post-traumatique mais cela ne change rien. J’ai le sentiment que tout est vain et pour l’avoir maintes fois observé, que plus je déploie d’efforts pour réussir et obtenir ce à quoi j’aspire et plus les obstacles – bien souvent des situations engendrées par la malveillance de tiers – s’y opposent innombrables, et contrariant systématiquement mes projets. Je suis las et ne crois plus en grand chose. Je me sens blasé. Je songe souvent à une chose car je n’ai aucun espoir de changer les choses : qu’un accident mortel survienne un jour et me délivre de l’existence, une existence sans aucun intérêt qui n’est que frustrations, revers de fortune et tentatives vaines de changements. Je ne sais plus vraiment quoi faire et plus je me progresse vers l’avenir moins j’ai l’espoir de changer ma vie quoi que je fasse. Je fuis les gens désormais car ils ne comprennent pas ce qu’est la dépression en général et s’imaginent qu’on est mélancolique ou triste parce que c’est un choix qu’il vous reprochent par ailleurs en vous jugeant souvent avec sévérité. Certes j’ai des activités qui ne comblent pas cependant le grand vide affectif que j’éprouve. Je sais que quoi que je fasse mon destin ne changera pas, que je suis condamné à l’échec et à la solitude, que je n’aurai jamais de vie normale, ni de famille comme la majorité des gens et que je serai toujours tout seul au monde même en étant l’homme le plus optimiste et le plus “positif qui soit”.