Bonjour, J’ai ouvert un nouveau sujet pour ceux qui aiment écrire, lire ou juste se défouler sur une feuille de papier avec des mots. Pour les artistes et les non artistes, les désespérés et les optimistes, ceux qui veulent montrer la beauté du monde ou bien sa cruauté, quelle que soit la cause qui vous pousse à écrire, nous seront là pour écouter. Vous pouvez libérer vos poèmes (calligramme, haïkus, en proses ou sonnet…), des histoires ou autres manières d’écrire. La seule règle : « on ne peux pas critiquer la poésie des autres (sauf si vous voulez des conseils d’écriture évidemment), et encore moins la sienne. » J’espère que cela aidera certains Bonne journée
Et elles s’enchaînent Les unes après les autres Elles s’ouvrent sans même demander la permission Ces pensées qui s’installent et s’invitent Comme ces phrases qui se suivent Des mondes à part Qui implosent dans notre tête
Il y a 1an (le 9/03), j’écrivais dans mon carnet mon testament et volontés après ma mort… Samedi 18 décembre 2021: (vous moquez pas c’est vraiment debile) Mon réveil et ma montre battent les secondes en décalé Ils signifient pour moi seule le temps qui s’égrène La plume gratte ; le temps passe dans la nuit Les larmes coulent sur mes joues [passage vraiment trop nul pour être mis et en fait il veut rien dire donc bon] Je ne sais pas qui je suis Ma chère quête perdue (ça veut rien dire je sais mais j’ai mis ça pour les rimes) Abandonne je t’en pris L’être que je ne suis plus Mélancolie si profonde Que ma tristesse d’antan Et si doucement dans l’onde Flotte ma joie en sang Qu’il est si triste, ma plume Que d’éprouver l’inquiétude Oh ! Sans guide ni sans rame D’un naufrage assez rude Mais que vois-je poindre au loin? Un soleil pâle, incertain Qui trace ma courte vie Sans pour autant prétendre savoir – qui je suis
Désolée hein je pense vous écrivez des choses mieux mais bon. (Puis j’avais 11ans)
Coucou ! C’est une chanson que j’ai écris quand j’avais 11 ans, en octobre quand ma meilleure amie est décédée. c’est complètement débile, désolée. Ça ne veut rien dire c’est moche.
Allez allez l’amourort
Lever la tête Regarder les aurores C’est pas toujours la fête Pour moi toujours la mort
Des cordes tombent du ciel M’y pendre ou les escalader L’amour et la mort L’amour est-il mort
Je te dis oui tu verras Mais nan Tu ne verras même pas demain Car tu seras fini ta vie aussi Non je t’en supplie tiens ma main Tu ne m’auras même pas dis Que tu seras parti Que tu seras parti
Hey c’est L’amourort Mais ce que tu comprends pas C’est que que je meurs d’amour pour toi T’es mon ami t’es ma famille t’es toute mon âme t’es ma raison d’être Oh résiste, je t’en supplie Accroche toi je t’aime Ne me laisse pas
Quand je deuil Je regarde les feuilles Les feuilles rouger tomber Tu me manques eheh
Mais oui c’est ça Nous sommes tous des feuilles Arrivant la saison d’automne Nous tombons nous perrisons Ohoh
Hey c’est L’amourort Mais ce que tu comprends pas C’est que que je meurs d’amour pour toi T’es mon ami t’es ma famille t’es toute mon âme t’es ma raison d’être Oh résiste, je t’en supplie Accroche toi je t’aime Ne me laisse pas
Salut, moi aussi j’écris des poèmes en ce moment ! Ils sont moins sentimentaux, à part les trois que j’ai écrits ces derniers jours sur la solitude. Je vous les montrerai plus tard. Avez vous des conseils d’écriture ? Comment écrire un bon poème ? Bisous L, future écrivaine
Bonjour, c’est une super idée, merci CO103! Et puis, pour tous ce qui ont partagé leurs écrits, je les est lu et je les ai trouvé incroyable, ça m’est arrivé au coeur. Et je pense que si j’aurais un conseil à donner sur l’écriture ce serait ça (je ne suis pas une excelente écrivaine mais je pense que…) de puiser les mots qui nous vienne, même quand il n’ont pas un sens logique, quand ils sont coincé ou on est pas sûre qu’ils soient bon, les vraies mots, ce qui viennent du coeur, ce qui sont quelque chose pour nous, peuvent être profonds, touchant et magnifique. Et même si on ne les trouve pas parfaits, ils sont quelque chose et c’est bien de sentir qu’ils nous appartiennent. Je pense que c’est une des choses les plus belles et surprenante de l’écriture, c’est comment les choses prennent des formes, même en dehors des sens logique et marque l’écrivain et le lecteur de façons uniques. Et puus, c’est ça 🙂 Merci pour ce sujet! Et bon courage à tous!
Mon article [en créant ce sujet vous avez cassez ma timidité donc je me lance] :
Ce sont 250 kg de déchets plastiques qui arrivent dans nos océans chaque seconde… Tic tac- tic- tac -tic-tac… Pourquoi le monde reste- t- il si sourd ? C’est ce que se demandent beaucoup d’entre nous, non ? Est-ce parce que la peur les paralysent ou… s’en foutent- ils complètement ? Vous voulez en savoir plus sur le sujet, changer le monde ou tout simplement connaitre un nouveau point de vue ? Lisez attentivement cet article, j’espère qu’il vous donnera la force d’agir et de penser autrement… si ce n’est pas déjà le cas.
Ado engagée n 1 : Amber, Australie. La radio grésille, mais la voix du présentateur reste audible. Toute la famille écoute avec attention. « 6 nageurs sont en tête ! Qui remportera cette 10 ème édition et gagnera 1000 dollars ? Chers spectateurs, nous le saurons dans quelques instants. Le premier passe la bouée, le second, et, mais attendez donc, la troisième !! Cette jeune fille nous venant tous droit d’Adélaide remporte la troisième place ! Chère Amber, qu’allez-vous faire de cette somme inestimable ? « 100% de l’argent sera versé pour une association caritative qui protège les littoraux. » La famille sourit. Ado engagé n 2 : Fahim, Cameroun. « […] pour un monde meilleur, sans plastique. Merci de m’avoir écouté et bonne soirée à tous. » Rude journée, se dit Fahim. Il avance dans la rue, jusqu’à sa maison. Des plastiques trainent sur le sol. Fahim ferme les yeux. Il les réouvrent et affronte la réalité. Il entre dans sa maison, passe la porte, s’endort, et rêve de ses prochains discours. Ado engagé n 3 : Jose, Guatemala. Les deux ados attendent leur commande. « Gracias señor ! » dit Luis. Ils récupèrent leur commande de shucos, hot dog à l’avocat. « La prochaine fois, on prendra moins emballé » dit Jose. « Arrête avec tes trucs d’écologie, mec» , lui répond son ami. Après sa discussion avec Luis, Jose y repense. Il se dit : Il faut vraiment faire quelque chose. Ado engagée n 4 : Ananda, Sri Lanka. Je pense que pour sauver la planète, il faut agir, cessez de tergiverser inutillement. C’est pour cela que tous les samedis, je ramasse des déchets sur nos plages. J’ai au moins un peu l’impression de faire quelque chose. Ado engagée n 5 : Helga, Norvège. Non, plutôt un ourson, qui voit la banquise fondre. Les oursons, ça fait pitier aux gens. Ou bien des pinguins, tout aussi pitoyables. Helga, ton dessin est-il terminé ? La presse le récupère dans une heure.
Mais, comment avons-nous pu en arriver là ? Déforestation, pollution des océans et des Terres, réchauffement climatique… Dans quelques années, à l’autonme, en France, nous ne pourrons plus sortir faire un footing en pleine après midi ! Pourtant, les scientifiques avaient prévu dès les années 1900 une augmentation du réchauffement global. Tous cela a commencé avec la combustion des combustibles fossiles, qui a eu de lourdes conséquences sur l’atmosphère. Peu après, le plastique complètement syntétisé a commencé à prendre de l’ampleur. L’industrie textile et l’élevage en masse des bovins a suivi le fil. Maintenant, certains pays ont commencé à développer un mode de vie plus durable même si la plupart restent toujours en situation critique pour la planète car les femmes\hommes politiques refusent un changement complet. Et toi, es-tu plutôt du genre Fahim, Amanda, Amber, Jose ou Helga ? Veux-tu aider la planète avec tes qualités, sensibiliser ou passer à l’action concrète ? Trouve ta cause et lance-toi ! Le monde meurt, sauvons le avant qu’il ne soit trop tard.
Ceci est un appel au changement, les jeunes, levons-nous, nous en sommes capables.
J’ai également écris cet nouvelle (un peu longue) :
Melina J’entends les hurlements des hauts parleurs, les gens s’agitent. Lu me tient fort la main. Très fort d’ailleurs. Il a peur. On a peur. Une hôtesse de l’air nous interpelle “Au suivant !” Je lui montre les papiers. Elle remplit une fiche, puis nous interroge : nationalité, date de naissance, cause du voyage. Pour cette dernière question, Lu a été plus rapide que moi, il répond “Toto et moi, on a été abandonnés, après, Michelle nous a recueilli. Puis elle nous a dit au revoir, qu’elle nous aimait, et on ne l’a plus jamais revue. Tu sais madame, Michelle est très rigolote, avec ses blagues. Mais maintenant on va au Chili, voir un nouveau grand-père.” Il regarde la femme de ses grand yeux ronds, mais je renchéris, pour casser le silence : “Y a-t-il un petit fast-food pour patienter avant le départ ?”
Le vol est long, à demi allongé sur le siège bleu de l’avion, j’imagine la suite, comment sera le Chili ? Mes yeux suivent en pointillés un film d’animation Japonais « A silence Voice », pendant que Lu dort d’un sommeil profond. Une fois Lu réveillé, nos deux petites valises rouges récupérées, nous sortons de l’aéroport. Le choc est terrible : sortant des salles climatisées, une chaleur écrasante s’abat sur nous. Nous voyons un homme. Il doit avoir une soixantaine d’années, chemise à carreaux et short trop long. Le papy quoi. Il nous interpelle : “Holà Amigos, soy Jorge, su nuevo tutor !” Je lui fais signe que je n’ai pas bien compris. Alors, avec un français hésitant, il traduit : “Bonjour, je suis Jorge, votre nouveau tuteur ! Vous êtes les frères ?” Lu répond, surexcité : “Sí !” Il nous emmène en voiture, puis en barque, jusqu’à son île. Il nous raconte sa vie, nous lui racontons la nôtre. Et enfin, on voit l’île, de petite taille, avec la maison de Jorge. Il dit fièrement : “Bienvenidos a Machate !” Lu sort un “Super !” d’admiration. La maison est orange, avec un porche. Il y a un beau jardin, et quelques pièces lumineuses. Elle est ravissante. Il nous fait visiter l’île.
Plusieurs jours passent dans le bonheur et le calme. Jorge nous cuisine presque tous les jours des plats traditionnels comme le Cazuela, une soupe de maïs et de viande. Nous nous promenons dans les beaux sentiers fleuris, rencontrons les rares habitants de Machate. S’il n’y avait dans notre tête la perte de Michelle, notre tutrice préférée, ce serait le paradis. Jorge ne nous a pas encore parlé de l’école, ce sont les grandes vacances.
“Toto ! Toto !” Lu me réveille pour le petit déjeuner. Jorge nous a cuisiné une de ses spécialités, le manjar. C’est une sorte de confiture de lait, avec de la vanille et de la cannelle. Il est parti de bonne heure, comme tous les jours, pour faire sa balade matinale.
Je vais à l’épicerie, pour lui faire une petite surprise, car il faut bien le remercier pour toute sa gentillesse, son temps… Lu lui confectionne un bouquet de fleurs, mais son idée ne lui plait pas, il la troque contre un beau coquillage trouvé dans la crique. Nous attendons Jorge pour le déjeuner, mais il ne vient pas. Nous ne nous inquiétons pas, il est parti il y a seulement quatre heures. Mais maintenant, la nuit commence à tomber et, pour un garçon de dix-sept ans, je suis plutôt du genre peureux. Lu non. Il est encore trop jeune pour comprendre. En prenant à cœur mon rôle de grand frère, je décide qu’il faut se coucher. Alors, on dort, pour passer le temps. Lu me réveille, comme les autres jours. Il m’explique. Jorge n’est pas revenu.
Nous décidons de le chercher. Plus facile à dire qu’à faire. Nous questionnons Dana, l’épicière. Elle s’affole. Elle nous ordonne de ne pas chercher Jorge, nous dit que c’est trop risqué, qu’il va bientôt revenir. A peine avons nous fait mine de repartir vers la maison, que Dana nous interpelle, pas sûre d’elle : “Cherchez, cherchez-le. Je suis entièrement avec vous. Dites-moi si vous avez le moindre souci, le moindre doute.” Puis elle se retourne et souffle un bon coup. Pour commencer, nous allons inspecter les alentours. Rien.
Cela fait plus de deux heures que nous marchons. Nous nous offrons un peu de repos dans la crique. Nous trempons nos pieds dans l’eau, là où la mer est calme, avant les rouleaux. Je pense à Michelle. Elle aimerait ce paysage. Lu visite les alentours, infatigable. Je remets mes sandales de cuir, offertes par Jorge. J’appelle Lu, car il faut continuer nos recherches, mais il ne me répond pas. Je hurle son nom plusieurs fois, sans succès. Soudain, j’entends une petite voix étouffée : “Toto, vient voir, c’est magique !” Soulagé, je rejoins mon frère, curieux. Je ne le vois pas du premier coup. Au deuxième abord, je le distingue entre les roches. Il faut qu’il remonte, c’est n’importe quoi ! Mais il me tire le bras, je tombe donc. Avant que je puisse dire la moindre chose, mes yeux sont captivés par ce spectacle : sous toutes les roches, de l’herbe fraiche s’étend à perte de vue, dans un tunnel qui me parait interminable. Des fleurs orange et rose parsèment le sol ce qui fait ressortir les murs gris. Ce n’est pas très haut, mais si merveilleux ! Je ne sais pas trop quoi dire. Je prends finalement la décision de sortir de cette grotte, même si je n’en ai pas envie, c’est plus prudent. Je dois promettre à Lu qu’on y retournera dans l’après-midi, sinon ce sera la crise. On mange alors des petits sandwichs confectionnés avec les restes du frigidaire.
On retourna quelques minutes plus tard dans la crique, trop impatient et, sur le chemin, nous parlons de la découverte. Après une brève discussion, il m’avoue : “J’ai rencontré une petite fille, avec les cheveux noirs et lisse, fine. Elle portait des vêtements verts, et elle m’a dit de ne parler d’elle à personne. Elle devait avoir mon âge à peu près. Son visage ressemblait à Vaiana. Elle m’a promis qu’elle me ferait visiter Mirolla.”
Mirolla. C’était donc ça. Quel beau nom… Ça me fait rêver. Mais je lui dis quand même qu’il aurait dû m’en parler, il renchérit. “Ben… je viens de te le dire, tu es sourd ?”
On y retourne alors comme promis, l’impatience nous fait vibrer. On arrive alors devant le fameux souterrain, discutant entre frères. Nous y pénétrons. Tout de suite, une très jeune fille arrive, on ne sait d’où car, à notre arrivée, le lieu nous paraissait si silencieux… Mais elle est là. Une fraction de seconde après son apparition soudaine, elle dit : « Mais que faites-vous ici ? » Elle nous emmène, plutôt sûre d’elle, dans les Galeries de Mirolla. On accède à une petite pièce close. Puis Lu dit, avec une petite voix pleine de frayeur (je crois qu’il n’aime pas être enfermé) : « Pourquoi sommes- nous dans cette pièce ? ». Elle ne répond pas jusqu’à ce que j’insiste et lui demande qui elle est. « Je ne me suis pas présentée, je suis Tal. Ici, c’est ma chambre. Elle est petite car tout le monde vit un peu mal, sauf Cam. Cam, c’est le roi. On doit sortir de Mirolla pour voler ou chercher des objets d’humains pour satisfaire ses besoins. Toute ma famille fait cela, comme certaines autres. Celles qui ne font rien de tout ça, vivent bien car elles ont un accord avec Cam. Elles doivent nous diriger. Mais maintenant, le roi est encore plus méchant car le seul souvenir d’un combattant d’ici a disparu. Ce combattant avait rendu un très grand service à notre peuple en les sauvant. » Lu commente : « On dirait l’histoire de Cornebidouille : Cam est un peu Cornebidouille et toi tu es un peu Pierre. Sauf qu’à la fin tu vas encore être Pierre, mais à la fin du livre, c’est-à- dire que tu ne vas plus avoir de problèmes. Pour ça, nous allons t’aider. »
« Aïe ! » Tal vient de marcher sur le pied de mon frère. On se dirige vers la sortie de Mirolla, avec les fleurs orange et rose qui virevoltent autour de nous. Nous espérons trouver le souvenir de ce héros pour le remettre au roi Cam et apaiser sa colère. Lu prend la parole. Il s’emble déjà prendre goût à l’aventure et s’y intéresse beaucoup.
– Okay, déjà, il nous faut plus d’informations. Pourquoi ce combattant est- il si important pour Cam ? Tal, que sais-tu ? dit-il, sur un ton d’enquêteur de série bidon pour enfants. – Mes parents disent que la fille de Cam, apparemment appelée Melina, doit se marier. Or, reprit la jeune fille, mes parents m’ont aussi appris que, quand une personne de Mirrolla doit se marier, cet objet trouvé par le combattant doit être présent. C’est un peu comme une alliance disent mes parents. – En gros, si j’ai bien compris, dis-je, on doit retrouver cet objet, le rendre discrétos à Cam et nous barrer ? – Oui mais, quel est cet objet ? – Je ne suis pas sûre, car je n’ai jamais assisté à un mariage, dit Tal, hésitante. Mais, il y a une rumeur entre les enfants qui dit que c’est un … un coquillage très gros et très blanc. – Mais, c’est le coquillage de Lu, qu’il pensait offrir à Jorge, tout s’explique maintenant !
Avant que je termine ma phrase, des trombes d’eau s’abattent sur nous. Lu et moi rentrons chez Jorge tandis que Tal rigole gentiment. “Vous allez être trempés comme ça ! Les pluies sont très courtes mais extrêmement fortes. Une fois arrivés chez vous, la pluie aura déjà cessé !” Je n’arrive pas à trouver le sommeil. La chaleur de la minuscule chambre de Tal est étouffante, et beaucoup de pensées traversent ma tête. Mais, dans quoi nous sommes-nous embarqués ? Soudain, je réalise : Nous avons complètement oublié Jorge, notre nouveau tuteur disparu : c’est la priorité ! Je me sens alors démuni. Je suis censé protéger Lu, mais nous sommes en contact avec une mystérieuse jeune fille venant d’un monde secret, après avoir découvert que notre tuteur a disparu ! Il faut que je remette les pieds sur terre !
Je prends alors Lu, toujours endormi, sur mon dos et m’engage dans une course folle parmi les nombreux tunnels de Massilla. Le stress monte, le souffle manque. Je butte contre une pierre qui nous fait tomber à la renverse. Le nez en sang, je m’évanouis, laissant Lu endormi sur le tapis de fleurs. “Montre-moi tes yeux” dit une voix inconnue. “Ah ben, tu t’es pas raté…” continue-t-elle. La voix est douce, rassurante… belle. Après toutes ces émotions, j’ai juste envie de me laisser aller au lit, en compagnie de Lu. Et c’est le cas. Juste parfait. Je passe du temps avec cette fille, qui s’occupe si bien de nous. Son nom est Melina, ses yeux sont d’un brun presque doré, son sourire éclatant. L’envie de lui caresser la joue est si forte que j’en ai des papillons dans le ventre. Mais, Melina, Melina ? MELINA ? N’est-elle pas la fille de Cam ? On toque à la porte et Tal apparait, étonnée de nous voir ici.
“Mais, que font-ils ici ? Melina, n’es-tu pas censée me rejoindre dans ma chambre ?” Melina répond : “En fait, ces petits malins (elle esquissa un sourire), se sont échappés de leur lit et il leur est arrivé un petit accident… En venant te voir ce matin, je les ai trouvés avachis sur le sol du couloir principal. Je suis donc venu les aider, avant que mon père ou un autre, mette la main sur eux !” En entendant les derniers mots de Melina, je sursaute : mes soupçons sur ses origines se confirment donc. Avec cette information de plus, elle me semble encore plus courageuse et attachante, je craque pour elle, cette fois j’en suis sûr. Bien résolu à aider tous les habitants de Massilla, j’envisage toutes les possibilités pour rendre leur vie normale, tout en séduisant Melina. Sans plus attendre, je cours jusqu’à la maison de Jorge, laissant Lu avec Tal, pour récupérer le fameux coquillage. Je le fourre dans mon sac à dos, et je reviens dans la chambre de Melina. J’allais ouvrir la porte, quand j’entends une conversation entre Melina et un homme :
– Mais je ne sais pas, moi ! Déjà je suis trop jeune, et en plus il n’y a personne qui ne soit pas moche, dit-elle. – Ecoute chérie, ta mère et moi ne faisons pas ça pour ton plaisir ! Tu es obligé de choisir un garçon, même s’il ne te plait pas ! C’est une tradition de famille, tu dois respecter la règle. – Bah alors changeons la règle, je me marierai avec un garçon que j’aime, pas un gros poilu d’ici ! – Calme-toi, réfléchis un peu, je reviens te voir dans une heure. Son père sorti, j’entre dans la chambre. Je montre le coquillage à Melina. Son visage reste impassible. “Tu sais donc que je dois me marier. Je suis vraiment désespérée par cet évènement. J’espère que le coquillage va remettre mon père de bonne humeur.” Elle me lança un sourire mélancolique. C’est là que je prends mon courage à deux mains. Je la sers dans mes bras, et je dépose un baiser léger sur sa joue. Elle incline sa tête contre mon épaule, et m’adresse un regard plein de tendresse. Après plusieurs minutes sans échanger le moindre mot, une idée arrive. Un peu folle. Je dis :
– Et si… – Et si… répond-t-elle. – Et si… Et si… – Oui. Quelques jours plus tard, sous les bougie colorées : “ Bonsoir, merci à tous d’être venus à ce moment solennel. Michael, alias Toto, a défié seul l’île. Il a appris à parler espagnol. Il a veillé consciencieusement sur son petit frère. Il a retrouvé son tuteur Jorge, ici présent. Il a remis l’ordre dans notre communauté. Michael nous a sauvé. Melina, notre belle princesse, a trouvé le chemin de l’amour après des temps difficiles. Maintenant, les voilà réunis. Nous espérons tous que l’amour vous unira toute votre vie. Michael, voulez-vous épouser Melina pour l’aimer fidèlement dans la joie, tout au long des épreuves de votre vie ? – “oui”. Melina, voulez-vous épouser Michael pour l’aimer fidèlement dans la joie, tout au long des épreuves de votre vie ?” – “oui.”
Je vous remercie énormément d’avoir lu ma nouvelle qu’en pensez vous?
Salut ! Je lirai ta nouvelle dès que possible, pour l’heure j’ai trop de travail (mais elle a l’air super). Voici deux poèmes que j’ai écrits. J’ai remarqué que j’écrivais quand j’étais pas bien, et cette semaine j’ai du écrire 6 poèmes… Le premier, je l’ai écrit hier en 20 minutes. “Tristesse d’un dimanche matin” Instant libéré Les regrets ressurgissent Hantent, rongent, salissent. L’émotion de la semaine Se libère, indomptable Et libère des larmes salées Qui inondent mes yeux.
L’image de l’avenir D’ordinaire si lumineuse Se ternit d’ombres. Et l’angoisse des choix futurs La peur du regret Ont pris le dessus
Je regrette d’avoir peur D’user du temps Pour m’user de chagrin
Dimanche soir, je songe A la nouvelle semaine Et je revis.
Le deuxième poème m’a fait gagner un concours, c’était sur le thème du temps.
Chaque instant qui passe est une seconde qui nous distance Du début de notre vie et de notre tendre innocence On se dit que la vie est longue, qu’on a du temps devant soi Pourtant le temps n’attend pas, inconstant en l’état
On le pense résistant, on le croit invincible Et bien souvent les débutants se trompent de cible Car le temps est une constance que l’on perçoit différemment Selon que l’on est un adulte ou encore un enfant
Le temps qui passe vite, là n’est pas le problème C’est qu’on ne profite pas assez des choses que l’on aime Un rythme de tambour sur la rive de l’étang Un soleil éclatant, parenthèse hors du temps
J’attends vos œuvres, c’est le plus beau cadeau en ces temps difficiles ! Quand tout le monde me dit que j’ai pas de vie à écrire des poèmes, ça fait du bien de partager ma passion avec des amoureux des mots comme moi… L.
Sinon, je voudrais des pistes d’améliorations pour ce poème tout frais que j’ai écrit en 30 secondes, à la fin d’un cours. Des mots qui conviennent pas, un rythme inadapté, pas assez de sens ou de poésie… dites moi tout !
Un soir, je marchais dans la rue Entre les bâtiments de gris Et les rues bétonnées Un coquelicot a poussé Unique, rouge sang, incongru Je crois qu’il m’a souri
PS : ce forum est une idée incroyable, je me sens tellement bien grâce à vous ! Merci !!!! L.
Salut @L Magnifiques tes poèmes! Pour le petit, Je te conseille d’enlever « un soir ». Comme ça c plus direct. Et peut être enlever le « sang » de « rouge sang ». Perso je préfère le rythme comme ça et ça fait la liaison entre rougeincongru. @Elizabeth Je n’ai pas encore lu ta nouvelle mais promis je la lis dès que j’ai un moment ! J’ai.e bien ton article sur le climat. @Alice Incroyable ta chanson.
Je suis d’accord, on écrit beaucoup quand on va mal. Et je pense qu’on ressent toutes a peu près la même douleur… Bisous! Lundi
PS : remarquez qu’il y a beaucoup plus de filles que de garçons qui vont mal et…. qu’il n’y a que des filles (pour l’instant je l’espère) qui ont postés des textes!!
Salut Bab, ton poème est vraiment très bien ! Lundi, merci pour tes conseils, c’est très instructif ! Juste pour savoir, vous avez quel âge, tous ? Vous écrivez depuis combien de temps ? Est-ce que vous participez à des concours ? Est-ce que les gens vous soutiennent ? Moi j’ai 14 ans bientôt 15, j’écris depuis que je sais écrire mais j’ai pris conscience de ma passion il y a 5-6 ans. Avant, j’écrivais plutôt des journaux. Je fais aussi des concours et j’en ai gagné 6 depuis 3 ans. Pour finir, ma famille me soutient mais pas mes amis. Ça me ferait trop plaisir qu’on échange sur l’écriture ! Bisous, L
Salut L J’ai 13ans, j’écris aussi depuis que je sais écrire (j’ai retrouvé des histoires que j’écrivais quand j’avais 6ans, je m’en souvenais même pas !), je participe pas à des concours et en fait j’écris plutôt pour moi (je tiens énormément de carnets, j’adore les carnets). Ma mère trouve que c’est très bien d’écrire. Lundi
Merci L ! Ça doit faire maintenant 3 ans que j’écris. Je n’en ai jamais parlé à mes proches et c’est la première fois que je dévoile des poèmes à des personnes mais surtout qu’on les lis. Je m’était relancé il y a 2 ans quand j’ai du écrire un poème pour un devoir et depuis, à chaque fois que j’ai un coup de moins bien j’écris. Pour la petite anecdote, ma prof de français avait cherché mon poème sur internet pour voir si je ne l’avais pas volé à quelqu’un XD. Elle m’a dit soit j’ai triché et elle ne sait pas comment, soit j’ai un talent. Et depuis, je n’arrête pas d’écrire. J’ai actuellement 16 ans et des brouettes. Lundi, je tiens à signaler que je suis bien un gars et que oui, le malheur n’a pas de sexe. Bon, en l’état actuel des choses, je suis le premier mais j’espère, pas le dernier. Et sinon de votre côté, je trouve vos poème différents, avec des accents beaucoup plus présent sur le fond que sur la forme. Au delà d’être un moyen de faire communiquer un message, la poésie est avant tout un art basé sur la sonorité et le registre des mots. Il ne faut surtout pas négliger le choix des mots. Au début, j’écrivais peu importe les mots, l’ordre ou le vocabulaire, j’étais tourné vers le sens. Et depuis que je me tourne vers la forme, ces derniers sont beaucoup plus claire et agréable à relire que les précédents. Après, tout dépend de votre style ! Ça me fait très plaisir de partager tout ça avec vous ! Bab
Elle au moins M’as fait un câlin Dans lequel Je me suis noyée Tellement il était Long Et intense Elle caressait chaque partie De mon visage En me suppliant De rester avec elle
Dans mes pires cauchemars, J’aperçois des chimères illusoires. L’école est pour nous une obsession, Où nous sommes forcés d’accepter la compétition, Qui dicte notre avenir et notre orientation.
Quand une note est bonne, nous sommes félicités, Mais quand elle est mauvaise, nous sommes frustrés, Car nous avons l’impression de nous être investis en vain. Nous sommes alors réduits à un chiffre, un 4/20, Où notre propre personne ne vaut plus rien.
Le système ne valorise que le résultat final, Oubliant les sacrifices et les efforts déployés contre le rival. Dans une institution complètement élitiste, Le jour de l’exam, nous devenons de simples codes-barres qui ne doivent faire aucun écart notoire.
L’école n’est pas la seule à blâmer, Car nous reproduisons les mêmes schémas, ce qu’elle nous appris. Nous jugeons et critiquons sans donner notre avis, Et tout est sujet à être noté, même la dernière personne que l’on a rencontrée,
Le dernier restaurant où nous avons mangé, Est noté et comparé à d’autres pour le meilleur ou pour le pire. Un 4 s’il joue aux jeux vidéo devient un 7 s’il a 100k sur les réseaux. Et nous voulons tous faire bonne impression.
Mais tout cela mène au burn-out, à l’excès de pression, Dans un cercle vicieux où il faut être premier pour être heureux. N’oublie pas que tu n’es pas qu’une note, un chiffre ou un code, Un contrôle raté n’est qu’un bout de papier.
En fait, les notes ne mesurent qu’un score, Qui ignorent, à tort, nos inconforts et nos efforts.
@sayasta, c’est incroyable. J’adore le premier. Oui, la dépression, on se noit dedans. J’aime bien la chute. Bravo. Le deuxième, il est très vrai aussi, on nous mesure sur des notes, des chiffres des morceaux de papier.
@Bab désolée j’espère que tu ne l’as pas mal pris, ce n’était pas le but c’est juste qu’il y’a plus de filles sur ce forum. Mais c’est cool que tu sois là et j’espère que tu ne seras pas le dernier. Et aussi je connais pas beaucoup de garçons qui souffrent. Donc voila! Désolée…
Bon, le dernier post ici date d’il y a une semaine, mais je viens de découvrir la discussion, et j’ai bien envie d’y ajouter un de mes tout petits poèmes :
Lorsque la Lune vole sa place au soleil, Lorsque l’ombre occulte la lumière, La Terre fait disparaître ses merveilles, Laissant place a l’ombre de Lucifer.
Je sombre dans la nuit, Je coule au fond de l’eau, Je me noie dans la tempête, Le soleil gagne l’horizon.
J’avoue qu’à la relecture, il n’a peut-être pas trop de sens… En tout cas ce sujet est une super idée.
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