Je n’ai plus envie de vivre

  • Ce sujet contient 105 réponses, 17 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par noutaya, le il y a 6 mois.
20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 106)
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    Messages
  • #25046 Répondre
    feedle
    Participant

      Par où commencer?

      Pour vous mettre dans le contexte, j’ai 22 ans, bientôt 23. Donc parmis les plus vieux ici. L’été dernier, j’avais déjà créé une discussion ici. Mais à cause d’une mise à jour du site, mon message a mystérieusement disparu.

      Si ça fait longtemps que je suis dépressif et que j’ai des pensées suicidaires, ces idées commencent lentement à se solidifier dans ma tête. Pour vous dire de l’avancement, j’ai déjà réfléchi aux méthodes que je pourrais utiliser pour me tuer.

      *********************************************************************************************************************.

      J’ai déjà écrit ma lettre de suicide. Elle ressemble à ça:

      “A qui lira cette lettre, à qui saura déchiffrer mon écriture horrible.

      Je n’ai pas ma place dans ce monde. Je n’aurais jamais dû naître. Je vois tous ces gens qui réussissent dans la vie et qui osent encore se plaindre. Ce sont des gens qui ont tout, alors que moi je n’ai rien. Leurs famille les aiment, ils ont un(e) copain/copine (ou sont mariés), ils s’épanouissent dans leurs études et leur travail, ils ont toujours des amis autour d’eux, et d’autres ont même des enfants. Tout va bien chez eux. Moi je n’ai rien de tout ça. Ils ont peut-être d’autres problèmes, mais ils ont le nécessaire pour survivre dans notre société. Je n’ai jamais été fait pour ce monde. Pourtant, toute ma vie on m’a fait comprendre que je n’étais pas le bienvenu. De la maternelle à mes études supérieures, mon entourage (famille, camarades de classe, profs ect) m’a toujours répété que j’étais trop petit, trop stupide, trop moche, trop lent, trop désobéissant, trop timide, trop faible, trop pleurnichard, trop fragile, trop ringard, trop sérieux, trop bizarre, trop étourdi, trop nul, trop mauvais avec les filles, trop émotif, trop asocial, trop trop égoiste, trop arrogant, trop pitoyable, trop détestable, trop intrusif, trop idiot, trop désorganisé, trop peureux, trop en retard, trop malade, trop ennuyeux, trop inintéressant, trop fou, trop distrait, trop mou, trop borné, trop dépendant… bref, trop différent. Selon le principe de sélection naturelle, je ne suis pas adapté à ce monde. C’est pour ça qu’il faut que je meure et qu’il ne faut pas que je transmette mes gènes faibles. C’est pour ça que je n’ai jamais eu de copine, et que je ne connaîtrait jamais l’amour, que je n’entendait jamais les mots “je t’aime” et que je ne saurais jamais ce que ça fait d’embrasser quelqu’un. Si je continue de vivre, je serai condamné à mourir seul dans l’indifférence. Si je m’accroche à cette vie, je serai condamné à être l’oncle bizarre de la famille.
      J’ai abandonné, abandonné de vivre. Je ne cherche plus à aller mieux. Je cherche à ce que tout s’arrête. J’en ai assez de souffrir. J’en ai assez que la vie me crache au visage. J’en ai assez d’échouer tout le temps. Alors oui, j’ai réussi toute ma scolarité et toutes mes études sans aucun redoublement ou rattrapage, mais à quel prix?! J’ai été harcelé 2 fois (une fois au collège et une fois au lycée). Je n’ai jamais connu l’amour et je n’ai d’ailleurs jamais sû comment m’y prendre même si une occasion s’offrait à moi. Mes parents ne m’ont jamais soutenu, ils ne m’ont jamais fait confiance, ils ne m’ont jamais aimé. Ils rêvaient que je sois le gentil premier de la classe. Ils m’ont humilié, détruit, battu, et malgré tous mes efforts, ils en voulaient toujours plus, et je ne donnais jamais assez. Je n’étais pas conforme à leur modèle. J’étais un prototype raté. Une expérience défectueuse. Mon petit frère, lui, est mon exact opposé. Il a tout réussi dans la vie. Il est exactement comme la société et mes parents souhaitaient qu’il soit: beau-gosse, sociable, intelligent, obéissant ect. Moi je ne suis qu’un déchet, et je me rends enfin compte que je n’ai pas ma place ici. Je n’aurais jamais dû naître. J’aurais dû mourir du cancer à la place de certains de mes proches.
      Quoi que je fasse, j’échoue toujours. Je ne suis pas assez fort pour subir tout ça. Si je me suis tué, ce n’est pas à cause de mes études. Non, c’est à cause de tout le reste, et surtout à cause de moi. Parce que je n’arrive pas à m’intégrer dans cette société, dans cette vie où je ne réussirai jamais. À quoi bon m’acharner dans mon travail ? Ce ne sera jamais assez bon. À quoi bon continuer à chercher l’amour ? Aucune fille ne peut m’aimer. À quoi bon poursuivre mes rêves ? Ils ne se réaliseront jamais. À quoi bon lutter ? Je n’ai plus goût à la vie. À quoi bon s’insurger contre les injustices du monde ? Tout le monde s’en fout, et tout le monde est persuadé que rien ne peut être fait. À quoi bon espérer changer ? Je n’apprends pas de mes erreurs. À quoi bon rester positif ? La culpabilité de toutes mes erreurs me ronge et me détruit de l’intérieur. C’est terminé, je ne peux plus revenir en arrière. Les choses ne deviendront plus jamais comme avant. Il faut que j’en finisse avec ma misérable existence.”

      Cette lettre a ici été modifiée pour éviter la censure.

      Bref, vous avez compris. Dans mes études, je suis au bord du gouffre. Je n’ai aucune perspective d’avenir. Les relations avec ma famille sont exécrables. Et ma vie amoureuse est inexistante, et n’a d’ailleurs jamais commencé.

      Pourquoi est-ce que je publie ça ici? Je ne sais pas. Je ne saurais pas dire si c’est un appel à l’aide desespéré, une tentative de de mon moi intérieur de m’accrocher à la vie ou autre chose. Je ne me suis pas pour l’instant décidé à me suicider, et j’ai peur d’un jour arriver au point de non retour. J’ai peur. Je ne sais plus quoi faire. J’ai l’impression de ne plus me contrôler. Si quelqu’un a déjà vécu ça ou quelque chose de semblable, j’aimerais vraiment savoir comment il/elle a réussi à s’en sortir

      Dans l’espoir de peut-être m’en sortir vivant

      • feedle
      #25054 Répondre
      fil santé jeunes
      Maître des clés

        Bonjour feedle,

        Nous avons été amené à étoiler une partie de ton message pour préserver la sensibilité des plus jeunes. Mais nous avons été très sensibles à ta situation et nous pensons que tu as besoin d’aide rapidement.

        Tu évoques un profond mal être et tu souffres beaucoup de ta situation actuelle. Il est important que tu puisses rencontrer un professionnel de santé pour parler de cela.

        Dans un premier temps nous te proposons de nous contacter soit au 0800 235 236 soit par chat’ pour que nous cherchions ensemble ce qui pourrait t’aider et comment aller mieux. Nous prendrons le temps de t’écouter, t’informer et t’orienter. Notre dispositif est anonyme, gratuit, et ouvert tous les jours de 9h à 23h (22h pour le chat’).

        N’hésite pas, nous sommes là !

        L’équipe Fil Santé Jeunes

        #25055 Répondre
        Nana

          Tu peux t’en sortir c’est dur mais c’est sûr ne lache rien je t’en supplie , si des gens ont réussi à s’en sortir toi aussi , tu mérites de vivre et le monde serait différent sans toi donc tu dois rester parmis nous , nous t’aimons ne t’en fais pas

          #25096 Répondre
          Ava

            Salut,

            En lisant ton message j’ai ressenti qu’au fin fond de ton cœur tu veux vraiment t’en sortir. Ça me fait davantage penser à un appel à l’aide.
            Tu as 22 ans j’en ai 18 on est encore très jeune et notre vie commence à peine. La vie c’est un combat de titans où il y a des périodes qui nécessitent de se battre mêlées de coup de blues mais aussi de joie. Elle en vaut la peine !

            Si tu veux tu peux toi aussi y’a aucune raison pour que tu n’y arrives pas.
            Mais il ne faut pas se comparer aux autres sinon c’est sans fin. Car on trouvera toujours mieux que soi tout comme on trouvera toujours moins bien que soi. Quand tu dis que certains ont des copains/copines, maris ou femmes et toi non j’ai envie de te dire qu’il n’y a pas de chronomètre. Chacun y va à son rythme. Ne te dévalorise pas on a tous quelque chose à apporter au monde et tu apporteras ta propre pierre à l’édifice au moment voulu.
            Peut-être en parler à un psychologue pour entamer une thérapie par exemple. C’est un travail à faire sur soi-même mais la récolte n’en sera que meilleure. Le sport aussi c’est bénéfique pour se vider la tête.

            Tu ne peux pas dire qu’aucune fille ne peut t’aimer c’est faux. Il y aura forcément une girl qui sera attirée par toi c’est évident. Ça prends plus de temps pour certains c’est tout. Ce n’est pas encore arrivé pour l’instant d’accord mais quid de l’avenir ? On ne le connais pas. Aujourd’hui tu es mal mais ça peut très vite changer ! Je te le souhaite en tout cas.
            Donne-nous de tes nouvelles.

            #25135 Répondre
            feedle
            Participant

              Merci pour ta réponse.

              La raison pour laquelle je me compare aux autres dans mon premier message, c’est parce que les autres ont justement des personnes sur qui compter, toujours là pour les aider. Moi je n’ai quasiment personne. Et je n’ai personne dans mon entourage proche à qui je peux faire suffisamment confiance. “La vie en vaux la peine”, mais quelle vie? Je n’ai plus aucun sens à ma vie. J’ai l’impression d’être une coquille vide, j’ai l’impression de subir ma vie.

              Pour ce qui est de l’amour, malheureusement si, il y a un chronomètre social de l’amour, surtout pour les mecs. Un homme de plus de 20 ans qui n’a jamais connu de relations amoureuses ou sexuelles est considéré comme un mec pathétique, faible et repoussant. Il n’y a qu’a voir l’imaginaire collectif, on nous imagine comme des gros mecs dégeulasses mal rasés aux cheveux gras qui mangent des chips devant leur ordi (je tiens à préciser que je ne ressemble pas du tout à ça!). On nous traite de tous les noms, et même si tu me crois pas, je t’assure qu’on nous juge en permanence. Ce n’est pas quelque chose de socialement avouable, et c’est pourquoi je ne l’ai qu’à quelques proches amis.

              Je vois déjà une psy depuis septembre. Alors c’est bien parce que je peux tout dire, mais j’ai pas l’impression d’aller mieux. Au contraire, j’ai l’impression que c’est de pire en pire. Chaque fois que je rentre d’une séance de psy, je me sens mieux, mais à peine rentré ça recommence. Les accès de panique, la perte de contrôle, la dépression, les pensées suicidaires, tout recommence. Je ne sais plus quoi faire. Et pour le sport, je n’ai plus le temps d’en faire. Avant, quand ça allait encore, j’en faisais souvent. Maintenant j’en fais plus. Mes études me prennent trop de temps. Je n’ai même plus le temps de faire le ménage.

              Ah oui, et pour le “un jour ça viendra”, je suis désolé, mais j’y crois plus. Je ne crois plus au père Noël. Ça fait depuis le collège qu’on me répète ça et ce n’est jamais arrivé. Alors oui, peut-être qu’une fille a peut-être déjà secrètement été intéressée par moi, mais dans ce cas ça veut dire que j’ai été trop lâche et stupide de ne pas l’avoir remarqué et/ou d’avoir fait le premier pas. Mais aujourd’hui c’est trop tard. En plus, une fille ne peut tout simplement pas s’intéresser à moi. Je n’ai rien d’intéressant ou d’attirant. De toute les choses qui attirent les filles (l’apparence, le sens de l’humour, l’impression de sécurité et l’intelligence), je n’ai rien de tout ça. Je ne réussis jamais rien de toute façon. En général, je vois plus aujourd’hui comment je pourrais m’en sortir.

              Je continuerai peut-être de poster d’autres messages et réponses si possible, si j’ai encore le courage de tenir jusque là.

              À bientôt

              • feedle
              #25139 Répondre
              Lisarouen
              Participant

                Bonjour, je me suis énormément retrouvée dans ton message. Je précise que je suis une fille de 21 ans. On m’a rabâchée toute ma vie que j’étais trop faible, quand je suis fracturée le radius l’été dernier pour ma famille c’est parce que je suis trop faible, que je vais au-delà de mes forces, que j’aurais du me contenter de faire le tour du pâté de maison (j’étais en vélo). J’ai beau leurs montrer que je ne suis pas si faible, rien n’y fait… Je suis suivi par des psy depuis le collège (harcèlement scolaire et sexuel). Cela ne fait que depuis septembre que je prends réellement conscience et que je m’applique dans ma prise en charge. Je suis sous antidépresseur mais cela est loin de faire tout. Pour être honnête hier j’ai fait une tentative et c’est mon compagnon qui m’a fait vomir… Oui, je suis en couple depuis maintenant 2 ans et demi mais je ne peux m’en empêcher de penser qu’il irait mieux sans moi… Je ne me considère pas comme quelqu’un de bien, bien au contraire… J’ai l’impression d’être nocive pour ceux que j’aime. Je ne vais pas te dire des banalités comme “ça va aller”. Je veux juste te faire comprendre que ce n’est pas parce que tu as l’impression que les autres sont heureux qu’ils le sont vraiment. Tu pourrais être étonné. Pour prendre mon cas, personne ne pourrait imaginer ce que j’endure au quotidien, ma lutte de tout les instants contre mes envies de mort… Pour eux, je suis une personne joyeuse et qui n’a jamais rencontré de réelle problèmes. S’ils savaient, ils tomberaient de haut.. Même ma famille est loin d’imaginer tout ce que je vis… La seule chose qui me tient en vie est l’espoir certainement naïf de croire que grâce à mon histoire je vais pouvoir aider les autres… Il faut que tu t’accroches à la vie, en te donnant un but quelque qu’il soit. La vie est cruelle, la mort est tentante mais elle n’est pas la solution…

                J’espère avoir pu te donner ne serait-ce qu’un peu de baume au coeur.

                #25280 Répondre
                feedle
                Participant

                  Salut,

                  Je suis désolé que tu aies eu à vivre ça. Je comprends que les autres peuvent aussi avoir leurs problèmes. Peut-être que certains, en me voyant, doivent se dire “j’aimerais bien être comme lui, il dessine super bien, il écrit des livres et il est fort aux échecs”, sans savoir que je ne pense pas bien dessiner (par rapport à d’autres) et que cela ne me sert à rien, que les histoires que j’écris n’ont jamais pu être publiées et que je ne pourrais jamais un jour vivre du métier d’auteur (ce qui serait mon rêve), et que ça ne veut pas dire que je joue aux échecs pendant les pauses que je suis fort à ce jeu (je n’ai qu’un classement elo de 1000 alors que ce n’est qu’à partir de 1200 que l’on est plus un débutant et que l’on est officiellement classé comme joueur confirmé). Mais bon, ce genre de personnes ne doivent pas être très nombreuses. Je suis sûr que la plupart des gens dans ma classe me voient comme quelqu’un de pas sérieux, qui n’est pas impliqué dans ses études et qui en plus est bizarre. Alors oui, certains ont vécu ou vivent des choses bien plus graves que moi. J’ai rencontré des survivants de traumatismes physiques ou sexuels inimaginables devenir les personnes les plus heureuses du monde. Est-ce que c’est parce qu’elles ont été aidées par des gens qui les aiment autour d’elles? Je ne sais pas. Ça ne me fait que plus culpabiliser. Des gens vivent dans des conditions atroces alors que moi je ressens une misère invisible et impossible à combattre, une misère dans ma tête qui me rend fou et qui me donne chaque jour de plus en plus envie de mettre fin à mes jours.

                  Je ne connais pas exactement tout ce qui se passe entre toi et ton copain, et je n’ai aucune expérience de couple donc je suis désolé si je suis à côté de la plaque, mais je pense que s’il s’est mis avec toi, c’est qu’il t’aime, surtout si ça fait deux ans que vous êtes ensemble. Il t’a sauvé la vie, si c’est pas un signe qu’il tient à toi, alors je ne sais pas ce que c’est. Je sais comme toi à quel point quand on nous répète depuis notre enfance qu’on est des mauvaises personnes, que c’est difficile à notre âge de distinguer le vrai du faux. Mais si il y a une chose que j’ai appris, c’est qu’il faut prendre son temps, trouver exactement ce qu’on est et vérifier par nous même si on mérite vraiment qu’on nous traite comme ça.

                  Je suis peut-être mal placé pour donner des conseils, et je suis aujourd’hui très loin de m’en sortir. Au contraire, c’est chaque jour de pire en pire. Si j’écris ça c’est pour peut-être pouvoir aider quelqu’un qui lit ce message. Et aussi dans l’espoir de trouver quelque chose qui m’aiderait à m’en sortir. Pour l’instant, je n’ai pas vraiment de “but dans ma vie” qui pourrait m’aider.

                  J’espère qu’on pourra tous les deux y arriver

                  -feedle

                  #25288 Répondre
                  RedStone

                    feedle,
                    J’ai parcouru un peu ce topic et je veux juste répondre à ça pour espérer te rassurer un peu à ce sujet : je peux te dire que personnellement, je préfère LARGEMENT quelqu’un qui n’a jamais connu de relations amoureuses avant et même pendant sa vingtaine que quelqu’un qui a déjà été avec quelqu’un et ce, plusieurs fois et même une fois. Question de choix personnel et de préférence. Alors franchement, ne t’en fais pas, il y a toujours une fille qui peut être ravie que tu n’aies connu personne d’autre qu’avant elle (dans le cas d’une fille intéressée par toi).

                    #25380 Répondre
                    Camille

                      Bonjour,
                      Moi aussi j’ai envie de mettre fin a mes jours car a chaque mon petit frere me tape et apres il recommence comme a chaque fois.J’en est marre de passer pour elle que l’on tape tout le temps pour mon petit frere .
                      Comment faire pour que tous cela s’arrete ?

                      #25388 Répondre
                      Maryne

                        Ne te laisse pas faire, tu ne mérite pas qu’on te laisse marcher sur les pieds. Je suis un peux nul pour consoler les gens

                        #25542 Répondre
                        feedle
                        Participant

                          Mise à jour:

                          Ça recommence. Ça s’arrête pas. C’est foutu. Je guérirai plus jamais.

                          Même ma psy n’y peux plus rien. Tous les problèmes viennent de moi. Et maintenant que j’ai créé des problèmes à partir de rien, ils sont réels. Ils ne peuvent plus disparaître. Ils sont là. Je ne peux rien faire. J’en ai marre. J’ai envie de mourir. J’ai plus envie d’aller mieux. J’ai juste envie que ça s’arrête. Même pendant les vacances ça continue. Et dans 3 semaines c’est l’enfer qui va recommencer. Je n’aurais jamais le temps pour rien. Je ne serai jamais libre. Si c’est ça la vie alors je préfère mourir. Il n’y a plus rien à faire. J’en ai marre. J’en peux plus. j’ai envie de mourir. Ça ne s’arrête jamais. Je ne sais plus quoi faire. J’ai envie de mourir. J’ai l’impression de devenir fou.

                          J’en ai assez, tout ce que je voulais, c’est être comme les autres. Mais ça ne sera jamais possible. Parce que je suis trop con, et je suis trop stupide pour gérer ma vie. Je me déteste tellement. En plus je passe mes rares moments de temps libre affalé sur le lit sur mon téléphone en pensant au peu de temps libre qu’il me reste. Je me hais pour être nul. Je me hais pour ne pas être productif. Je me hais pour être une personne aussi détestable. La seule raison pour laquelle je suis encore en vie (pour l’instant, parce que là ça va plus un jour je vais le faire je sais pas encore quand mais un jour je vais le faire), c’est parce que je suis trop flemmard pour faire des recherches et trouver un moyen de mettre fin à ma misérable existance sans souffrir. Mais je ne peux pas. Je ne me contrôle pas. C’est comme si j’étais sous l’emprise de quelque chose qui me faisait souffrir le plus possible sans me tuer. J’en peux plus. J’en ai marre. J’ai envie de mourir. J’ai envie que tout s’arrête. Je peux pas continuer à vivre comme ça. Je n’ai pas envie de vivre la même chose chaque jour. Je veux que ça s’arrête. Je ne manquerai à personne. De toute façon tout le monde s’en fout de moi.

                          J’en ai marre. Je sais même pas par où commencer et par où terminer. Je ne sais plus quoi faire. Je ne sais plus comment réagir.

                          #25629 Répondre
                          mel2604

                            Salut , alors d’abord je tient à te prévenir que je suis super nulle pour consoler qui que ce soit mais je me suis énormément reconnue dans tes messages et ça m’a fait mal au cœur qu’il y ai d’autre personnes ressentant le même mal-être que le mien auparavant.
                            Je tenais à te dire d’abord que ce n’est pas parce que tu n’as jamais eu de copine à 22ans que tu es minable c’est totalement faux d’autant plus que ce critère est recherché par de nombreuses filles croit moi (dont moi).Souvent se comparer aux autres nous enfonce dans notre mal-être. Essaye de vivre ta vie pour toi et non pas pour tes parents ou les gens qui t’entourent parce que au fond , si tu n’essayes pas de t’en sortir par toi même , personne le fera.
                            Par contre je peux t’assurer que si tu meurs , cela attristera énormément de personne , peut être que tu ne t’en rends pas compte à l’heure actuelle , mais tu vaux beaucoup plus que tu ne le penses. Les autres ne te voient clairement pas de la même manière dont tu te vois.
                            Allez courage tu vas t’en sortir !! Reste fort.

                            #25635 Répondre
                            Turlut
                            Participant

                              Salut feedle 🙂
                              Tu es coincé dans une situation qui ne te convient pas, depuis des années, et sans évolution : pas étonnant que tu te sentes mal, découragé, pas à ta place. Mais la société, le monde, la vie, ce n’est pas le contexte restreint dans lequel tu te débats. C’est bien plus que ça.
                              Tu n’es peut-être pas adapté à ta famille, à ton milieu socio-professionnel étudiant, à y’a classe sociale. Mais il y a tant d’autres choses, ailleurs ! Donc me parle pas de sélection naturelle. Si ton milieu te convient pas, il faut en trouver un autre. Migrer ! Comme un oiseau, comme les humains depuis l’afrique.

                              Je me doute que la vie n’est pas facile pour un jeune homme timide et puceau dans un milieu de normies. Je ne peux que l’imaginer, étant une fille. Sache néanmoins qu’il y a des gens un peu moins cons que les autres, qui ne s’arrêtent pas à ces détails. Un de mes ex était puceau à 25 ans (il sortait d’ecole d’ingé). J’ai été séduite par sa naïveté, sa gentillesse et sa débrouillardise. Par ailleurs beaucoup de mes partenaires sont considérés comme laids par les autres. J’aime leur personnalité, désolé pour le cliché mais une belle âme rend beau 🙂
                              Par contre c’est sûr qu’un environnement où tu es aussi malheureux ne te mets pas en valeur.

                              Mais si tu es prêt à détruire toute ta vie, si tu souffres autant, pourquoi ne pas rediriger cette colère, cette peine, vers l’extérieur plutôt contre toi-même ? Pourquoi ne pas détruire ce qui te contraint, plutôt ?
                              Va en soirée queer, rejoins des groupes de gauche, tu verras que la masculinité y est moins pesante. Envoie chier ta famille qui t’empoisonne. Fais du stop, de la marche, du camping. Va en teuf, tente l’escalade c’est un chouette sport et tu pourras faire de la speleo. Voyage ! Donne-toi le plaisir d’un café dans un bled paumé après une nuit sous la tente, d’un paysage que personne ne t’avait indiqué.

                              Tu n’as que 22 ans, que diable !

                              Bon courage. Tout semble bouché quand’ on est dans une impasse. Il faut savoir changer de direction :heart:

                              #25784 Répondre
                              feedle
                              Participant

                                Salut,

                                C’est pas le fait d’être “puceau” qui me fait souffrir. C’est le fait de savoir que je ne connaîtrait jamais l’amour, de savoir que je ne serai jamais aimé et que je n’entendrai jamais “je t’aime”. La principale raison pour laquelle je ne pourrais jamais trouver de copine c’est parce que je ne suis pas dans un contexte favorable aux rencontres. Je sors rarement de chez moi à part pour faire les courses ou pour les études, à l’école tout le monde est déjà en couple, et je ne suis pas quelqu’un avec des passions “sociables” (jeux-vidéos, dessin, écriture, tout ça…). J’ai installé tinder mais en 4 ans ça n’a jamais marché. Les chances que je rencontre quelqu’un sont tout simplement trop minces. “Alors sors! Va dans un bar”. Tout seul ? Non merci!

                                Si je redirige ma colère contre moi-même au lieu de sur d’autres gens, c’est parce que tout ce qui m’arrive est de ma faute. C’est pas de la faute des autres si je suis nul dans tous les domaines, si je m’implique pas assez dans mes études, si je suis pas assez attirant ou si je suis jamais motivé. Tout ca, les autres ils y peuvent rien. C’est à cause de moi que tous ces problèmes sont arrivés. Les autres peuvent rien faire pour m’aider.

                                Pour ce qui est de tes conseils. Je vais essayer de répondre un par un. Je fais pas partie de la communeauté LGBT donc les soirées comme ça c’est pas pour moi. De toute façon même les soirées tout cours je suis jamais invité. Pour les groupes politiques, non merci. J’ai déjà rejoint des groupes politiques, de droite comme de gauche, et j’ai toujours fini par les quitter parce que c’est groupes ont tous à un moment ou un autre été dominés par les éléments les plus radicaux.
                                Je ne peux pas envoyer chier ma famille. Je suis dependant financièrement d’eux. Si je plaque tout, je n’aurais nulle part où aller.

                                #25864 Répondre
                                Alice

                                  Salut Feedle
                                  Je ne viens pas ici pour te consoler, tu n’as pas l’air du genre à venir sur ce Forum pour te plaindre et te faire plaindre en prenant les autres à partie de ta propre misérabilité.
                                  Ton message m’a marqué parce qu’il témoigne une souffrance sincère et qu’il m’a fait prendre conscience de certaines choses.
                                  Dernièrement je prends des anti dépresseur. Oh, rien de très grave, mais je me sentais bloquée mentalement. J’avais le sentiment assez désagréable d’être déconnecté de mes émotions à chaque fois que j’étais un peu fatiguée et j’avais beau dormir ça ne s’arrangeait pas et je me sentais de plus en plus paralysée.
                                  La raison pour laquelle j’ai pu m’en sortir rapidement c’est parce que j’avais le soutien émotionnel de tous mes amis et de ma famille. Je vis dans un foyer catholique et tous les jours il y a des personnes que je rencontre qui sont susceptibles de m’écouter. Tout ça pour dire que je me rends compte à quel point le facteur social est déterminant dans la santé mentale.
                                  Nous avons besoin des autres pour bien vivre parce que nos relations sociales sont le reflet de notre vie intérieure.
                                  Il apparaît évident que tu es un humain comme les autres qui n’aspire qu’à avoir une vie normale. Et tu en es parfaitement capable en plus. Mais ce qui te manque, c’est que malheureusement, tu n’as jamais eu la chance d’avoir une famille qui te montre que tu es une personne digne d’être aimée, qui a de l’avenir et le potentiel de faire face aux difficultés de la vie. Chacun peut se sentir mal dans sa peau à un moment de sa vie, mais tout le monde n’a pas les mêmes capacités de s’en sortir et de donner un sens à son existence. La raison à cela, ce n’est pas parce qu’il y a des personnes plus faibles que d’autres (tu as la même valeur que tout un chacun) mais tu jamais eu l’opportunité de rencontrer les bonnes personnes. Depuis, tu t’enfonces dans une mauvaise perception de toi même qui ne peut malheureusement être brisée que si tu t’extrais de cette logique mortifère de la société. Briser le mauvais sort en sortant de la routine. Personnellement j’ai toujours vécu à la campagne donc j’avais toujours un endroit où je savais qu’il m’accueillerait dans tous les cas. J’ai eu la chance aussi de trouver facilement des personnes ressources. Mais dans ton cas, il faut que tu te battes pour trouver ces personnes ressources qui t’aimes et qui vont t’aider.
                                  Elles vont pouvoir t’aider pour te donner la force de construire tes propres remparts pour affronter la vie. Si tes études ne te plaisent pas, sachant que ce sont peut être les pressions de ta famille qui t’ont enfermé dans ce cycle peut être que tu devrais les quitter, au moins pour un moment. Je pense que c’est bcp plus facile à dire qu’à faire, en tout cas je te souhaite d’avoir la force de sortir de cette situation difficilement vivable. Bon courage 🙏

                                  Ps: Ça m’intéresserait d’avoir ton retour pour mieux saisir ta situation.

                                  Ps: Ps: j’ai fait pleins de suppositions sur toi en me basant uniquement sur le message que j’ai lu plus tôt, donc pardonne moi si ce que j’ai décris s’éloigne de ton expérience personnelle ^^’
                                  Mais ce qui m’a semblé important c’était d’essayer d’expliquer en quoi la santé mentale et le fait de croire en soi ne sont pas des choses innées et qu’il faut certaines conditions sociales pour les développer. Evidemment rien n’est joué, et il faut que tu te battes pour reprendre le contrôle sur ta santé mentale et donc sur ta vie

                                  #25879 Répondre
                                  feedle
                                  Participant

                                    Salut,

                                    Merci pour ta réponse. C’est vrai que je ne cherche pas à être consolé, je cherche des solutions pour m’en sortir, avec le mince espoir qu’il reste une autre solution que la mort.
                                    Je sais pas s’il existe des médicaments contre les crises d’angoisse (c’est surtout dans ces moments où j’ai des envies suicidaires), mais s’il y en a, j’aimerais les essayer, pour ne calmer ne serait-ce qu’une seule fois mon cerveau pourri qui fonctionne à 100 à l’heure h24.
                                    C’est vrai, je n’ai jamais eu d’entourage social proche. Ma famille, je crois que j’ai déjà très bien résumé la situation. Pour ce qui est de mes amis, ils se comptent sur les doigts d’une main. Je n’ai jamais fait partie d’un “groupe d’amis” à l’école, au collège ou au lycée, mais j’ai plutôt eu quelques amis éparpillés à droite à gauche dans différentes classes ou différents groupes. Et mes seuls amis ont toujours été des gens bizarres, différents ou atypiques aux yeux de la société. Des gens comme moi quoi. Le problème, c’est que le fait qu’ils aient toujours été éparpillés m’a empêché d’avoir un entourage stable et durable. Depuis le début du lycée jusqu’à mes études supérieures, je n’ai jamais été plus de deux ans dans le même établissement (là je suis en troisième année de bachelor dans mon école donc pour la première fois en 7 ans je viens de briser cette “règle”. Et un autre problème que j’ai, c’est qu’à chaque fois que je change d’établissement, je perds contact avec mes amis. Avec certains j’arrive à rester en contact mieux que d’autres, mais pour la majorité, c’est silence radio. Tous, sans exception, ne m’ont jamais recontacté par eux-mêmes, alors qu’on se suit tous sur les réseaux sociaux. A chaque fois que j’ai revu des amis, ça a toujours été de mon initiative. Du coup, même si à chaque retrouvailles on passe un bon moment, j’ai l’impression d’avoir été oublié, que les gens se disent “ah oui, c’est vrai qu’il existe, lui” et que peut-être qu’ils ne me considéraient même pas comme un ami. D’ailleurs, à chaque nouveau truc que j’organise, ils sont de moins en moins nombreux à venir. Alors tu vas peut-être me dire “oui, mais c’est normal que chacun parte de son côté au bout d’un moment”, mais j’ai l’impression que eux arrivent à rester en contact avec leurs anciens potes. A tous les nouvel ans, je ne suis jamais invité à une soirée (j’ai fait que 2 soirées de nouvel ans dans ma vie), alors que les autres organisent tous quelque chose avec leurs anciens potes, surtout ceux du lycée. Pour ma part, le lycée à été une de mes périodes de ma vie la plus pourrie en termes de relations avec les gens et de réputation (si on se fait harceler par le groupe le plus populaire, et que c’est eux qui diffusent dans tout le lycée leur version des fait, c’est pas facile de se trouver des amis). S’il faut vraiment briser ma situation et ma perception de la réalité, alors je ne sais pas comment faire.

                                    Je n’ai pas envie d’arrêter mes études maintenant. Il ne me reste qu’un seul semestre avant la fin. Si j’arrête maintenant, je m’en voudrais à mort, et je me passerais ma vie à me demander ce qui se serait passé si j’avais continué. Mais il y a autre chose qui m’inquiète: le monde du travail. J’ai toujours voulu faire les études les plus longues possibles, officiellement pour apprendre le plus de trucs, et officieusement pour rester étudiant le plus longtemps possible. Hors stages, je n’ai jamais travaillé de ma vie, et mes parents me font la pression pour que je trouve un travail cet été. Sauf que dans mon domaine (l’architecture du paysage), les entreprises ne prennent pas d’employés pour seulement 2 mois, parce qu’elles travaillent sur des projets qui durent entre 6 mois et plusieurs années, ils ont pas besoin d’un gars qui reste deux mois puis qui se barre. J’ai essayé de trouver un compromis en leur disant que je chercherai un travail si je ne trouve pas d’entreprises pour faire mon master en alternance. Mais j’ai peur. J’ai peur de pas trouver d’entreprise, j’ai peur qu’ils vont me mettre la pression pour que je fasse un travail que je n’ai pas envie de faire genre ***** ou chantier. J’ai peur que si je rate mes études et que je ne trouve pas de travail ils me mettent à la porte et arrêtent de me payer le loyer de mon studio étudiant. Je suis complètement dépendant financièrement, et j’ai l’impression qu’avec tout ce que mes parents ont dépensé ils attendent un retour sur investissement. Donc le scénario où je me fais virer de la maison est de plus en plus réaliste.
                                    Le problème avec mes parents, c’est que je ne sais jamais quand ils sont sérieux ou non avec leurs menaces. En fait, j’ai l’impression de ne jamais avoir eu ma place ici. Quand je vois mes parents avec mes deux frères, ils ont l’air d’être beaucoup plus harmonieux, naturels, unis… comme une vrai famille. Moi, j’ai l’impression d’être un intrus, de ne pas avoir ma place parmi eux. En fait, je n’ai jamais eu l’impression d’avoir ma place où que ce soit.

                                    A ce stade je ne sais plus quoi faire. Je n’ai plus l’impression de contrôler quoi que ce soit dans ma vie. Il faut que je mette la main sur ces médicaments, où alors que je trouve un sens à ma vie de merde

                                    encore merci pour ton message

                                    feedle

                                    #26202 Répondre
                                    Alice

                                      Recoucou!
                                      Je venais pour prendre des nouvelles depuis le dernier message que tu as laissé sur le forum.
                                      Comment vas tu depuis ? As tu réussi à soulager un peu ta souffrance? Réussis tu à continuer tes études?
                                      Si tu veux te procurer des médicaments qui pourraient te soulager (ça existe forcément, lexomil, setraline etc…) tu peux te tourner vers un psychiatre, en tout cas moi c’est comme ça que j’ai fait.
                                      J’espère sincèrement que ta situation va s’améliorer et je reste attentive à ta réponse.

                                      #26233 Répondre
                                      Jeremy ****

                                        bonjour je n’ai pas trop les mots j’ai untrouble de la personnalité borderline et tda(h) je veux mourir jai essayer plusieurs fois sa n pas marché Mais jai failli y passez sauf que maintenant je veux en finir ce monde meceur Mon pere et des amis vienne de mourir ma generation et méprisante probleme familiaux pas de therapie ni de medecin que des hospitalisation qui ne dure pas et des addiction au plus haut .jeremy merci de votre ecoute aucune aide et dune seconde a lautre tout peut changez .

                                        #26242 Répondre
                                        fil santé jeunes
                                        Maître des clés

                                          Bonjour Jeremy,

                                          Nous entendons ta détresse et voulons te dire que nous sommes là si tu souhaites parler. Il existe toujours des solutions, même s’il est parfois difficile de les voir.

                                          Tu peux nous contacter soit au 0800 235 236 soit par chat’ pour que nous cherchions ensemble ce qui pourrait t’aider et comment aller mieux. Notre dispositif est anonyme, gratuit, et ouvert tous les jours de 9h à 23h (22h pour le chat’).

                                          N’hésite pas, tu n’es pas seul !

                                          L’équipe Fil Santé Jeunes

                                          #26274 Répondre
                                          C.

                                            Bonjour feedle,
                                            Je pense que je vais être un peu dure dans ce que je vais dire mais j’ai l’habitude qu’on me le dise. Écoute moi, j’avais répondu à l’un de tes messages l’été dernier avant qu’il change le site. Et tu m’avais répondu aussi. En fait je veux juste te dire que ce que tu racontes est certes difficile mais pas insurmontable. Tout ce que tu racontes m’est familier. Mais en lisant ce que tu dis tu me fait comprendre des choses. Toutes les choses que tu racontes à propos de toi ce n’est que ce que tu penses toi. Les gens t’ont dis des choses horrible mais ce n’est pas parce qu’ils les ont dit que c’est vrai. Il ne faut pas croire ce que les autres racontent. C’est toi qui définit qui tu es et ce que tu veux faire. Ce n’est pas parce que tes livres n’ont pas de succès maintenant qu’ils en auront plus tard. Tu crois que dès que tu vas faire quelques choses elle sera réussi du premier coup. Si tu penses comme ça c’est sûr que tu vas être déçu plusieurs fois. Ce n’est pas parce qu’on te dit non que tu dois l’accepter comme ça sans rien dire. Je ne vais pas te dire arrête de te plaindre et regarde la vie merdique des autres ou bien ça va aller parce que en fait ce serait te mentir et te faire croire que ça sera comme ça toute la vie. Mais en fait la réalité et que la vie est bien merdique ça oui c’est sûr est certain mais elle n’est pas que ça. Parce que si elle l’était vraiment tout le monde se suicideraient dans ces cas là. Ce n’est pas parce que tu n’as jamais eu de relation amoureuse que aucune fille ne s’intéressera pas à toi. Les gens sont dégueulasse avec toi parce que ça les fait se sentir mieux. Ils se sentent tellement merdique qu’ils veulent le faire ressentir aux autres et croient qu’ils seront mieux vu des autres parce qu’ils agissent comme si ils étaient fort. Tu vois en fait tout le monde veux agir en fonction de tout le monde mais ce n’est pas possible. Une personne qui ne te connaît pas se permet de donner son avis sur ta personnalité et ton physique. C’est toi qui définit qui tu es et non les autres. C’est ton corps c’est ta tête non? Tes parents ne t’aiment pas ? Je ne les connais pas mais pourtant ils te parlent toujours non. Si vraiment ils ne t’aimait pas ils seraient indifférent vis à vis de toi. Je connais quelqu’un qui à perdu un membre de sa famille, il est mort parce qu’il s’est suicidé. Il ne s’est pas rendu compte toute la peine et la souffrance qu’il a causé après son décès. Il a décidé de mourir parce qu’ils pensait que personne ne se souciait de lui. Que personne ne l’aimait et qu’il était seul, qu’il se sentait seul. Mais les gens ont juste été maladroit non ils ont été nul pour lui montrer. Mais ce n’est pas parce qu’ils ont été nul pour l’aimer qu’ils ne tenaient pas à lui. Ils ont tous été là pour son enterrement. Ils étaient tous là à pleurer, hurler de douleur face à sa mort. Mais il n’en avait pas conscience maintenant il ne saura jamais à quel point les autres tenait à lui. Je ne te racontes pas ça pour te faire culpabiliser ou autre chose mais juste parce que ton histoire m’a fait pensé à la sienne. J’espère ne pas avoir été trop dur parce que je sais que parfois je le suis et parfois je le suis sans m’en rendre compte. Voilà c’est tout ce que j’avais à dire et besoin de te dire et désolé pour les fautes d’orthographe parce que je sais qu’il y en a pleins mais bon je vais essayer d’assumer.
                                            C.

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