C’est OK de ne pas se sentir OK. Vous n’êtes pas seuls !
Cette période de pandémie t’as mis KO ? C’est normal !
Depuis mars dernier, on a tous fait face à plein de nouveaux challenges pas toujours simples :
– les difficultés à rester en lien avec ses proches
– la perte de motivation, ennui
– les difficultés à dormir à des horaires normaux
– les difficultés à garder un rythme de vie (horaires, organisation,…)
– le stress du questionnement sur l’avenir
Sur Fil Santé Jeunes on sait que tout cela n’est pas facile à vivre. Vous avez été nombreux à nous appeler, nous envoyer des mails ou chatter avec nous. Voici quelques exemples de ce que vous avez pu vivre et nous dire ces derniers mois :
Un temps figé
« Je devais prendre mon envol, vivre ma vie d’étudiant, participer à des soirées… mais tout est figé. Je suis retourné vivre chez mes parents »,
« Mes journées sont toutes les mêmes, si y a un cours j’y vais, sinon je joue toute la journée, je dors de 4h à 12h, je reste en pyjama toute la journée et dans mon lit (…) ».
« J’avais des projets pour les prochains mois (…) et j’ai vraiment trop peur que ça tombe à l’eau, que quand on sorte de tout ça ce soit trop tard pour les mettre en place… »
Des rencontres impossibles !
« Comment faire des rencontres dans ce contexte ? »,
« J’ai fait énormément d’efforts ces derniers mois pour combattre ma timidité, ma solitude et mon mal-être, j’ai réussi à me faire des amis et à être heureuse un temps, mais avec le confinement je ne vois plus personne (…) la solitude et l’ennui sont mes pires ennemis…»
Des relations amoureuses chamboulées…
« Je me suis retrouvé piégé dans une relation de couple alors que je n’y été pas préparé »,
« Mon copain n’est pas très relation à distance. Au téléphone il parle par monosyllabes…, ce n’est pas évident de maintenir une relation dans ces conditions »,
« Quand on a rompu avec mon copain, j’étais hébergée chez lui. Mon père a brisé le confinement pour venir me chercher, j’allais trop mal » …
Un mal être démultiplié !
«J’ai des problèmes avec l’alimentation (…) j’ai été diagnostiqué boulimique. A ce jour, le confinement est un réel enfer avec cette maladie là, ce trouble s’est largement multiplié depuis. J’ai beaucoup de mal à gérer, je suis épuisée, angoissée, perdue. »
« J’ai envie de rien, je veux rien, y a rien qui me motive »
Si tu as l’impression de vivre une situation qui ressemble à ces exemples, ne reste pas seul.e avec tout ça. C’est OK d’en parler : appelle nous, on est là !
________________
A lire aussi :
Un commentaire