burn-out de la vie

  • Ce sujet contient 2 réponses, 3 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Anonyme, le il y a 3 mois et 2 semaines.
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  • #61683 Répondre
    stranger

      Bonsoir,

      beaucoup de mal à venir écrire mes pensées ici mais je me suis dit qu’il fallait en parler, peutêtre même pour aider d’autres personnes dans la même situation ou similaire.
      Je suis étudiante et au bout du rouleau.
      – On a toujours beaucoup attendu de moi au niveau scolaire, beaucoup trop. Laissant mon enfance, mon adolescence de côté pour devenir la meilleure partout. Dès que je n’avais pas la note qui convenait à mes parents, c’était des insultes, des cris, des violences parfois physiques (minimes heureusement). Aujourd’hui, je suis en classe préparatoire et j’ai beaucoup de mal à trouver une motivation personnelle comme ci je n’avais jamais apprécier les études à leur justes valeurs et que j’étais devenue un robot contrôlé par mes parents. J’étais devenue la génie de la famille, cette “génie”, mes parents l’avaient créer de toutes pièces m’enlevant ma santé mentale et ma vie.
      – j’ai une mère toxique qui a passé sa vie à jouer un double rôle. Il y a la maman gentille, drôle avec ui je peux rigoler et partager des choses (pas trop non plus, certains sujets restent tabous et inabordables) et il y a la maman qui minimise tout de vous, qui vous rabaisse, qui vous insulte, qui vous hurle dessus et qui vous fait culpabiliser à chaque instant de votre vie. Cette difficulté à voir la réalité, à mettre des mots sur ce qu’on vit. ET si je peux appeler cette personne, “maman”. Une mère doit soutenir son enfant, l’aider dans les difficultés et ne pas justement lui rendre la vie plus difficile que ce qu’elle est déjà. En terminale, j’ai fait un “burn-out” des études, trop de pression dans mon lycée privé, ma mère a choisi une filière (des spécialités) qui ne me correspondaient pas. Je me suis dit pour une fois dans ma vie: je vais en parler à maman. C’était un appel à l’aide d’une enfant désespérer et à bout de nerfs. Ma mère m’a répondu : “tu ne vas pas te suicider non plus ?” J’attendais seulement un “tu veux en parler?” ou un “fais de ton mieux” “je suis là pour toi” et non pas sa réponse. Cela ne m’a pas blessé, cela m’a détruite pour toujours. Ne pas avoir de soutien de sa mère, celle qui devrait être toujours là…
      Elle passe sa vie à jouer un rôle devant les autres, montrant une vie de famille parfaite et heureuse. Avec des parents faisant un métier de rêve et leur fille brillante à l’école, sans aucun soucis financier. Comment rêver mieux ? Alors qu’à la maison c’est la guerre. En plus de cela, elle fume et le cache à tout le monde. Je l’ai découvert petite lorsque des paquets de cigarettes étaient à la maison alors que mon père avait arrêter de fumer. Comme elle le cache à tout le monde (pour rester parfaite aux yeux des autres) elle ne fume pas de la journée (au travail) donc imaginez le soir quand elle rentre avec le manque de nicotine d’un fumeur sur 12h de travail. Evidemment cet énervement doit être extériorisé. Que faire de mieux que de critiquer sa fille sur son physique, sur ses résultats scolaires ou de l’insulter parce qu’elle n’a pas fait à manger ou nettoyer telle ou telle chose. Et tout cela en hurlant et en pleurant pour accentuer la culpabilité. Minimiser mes sentiments, ne pas voir mes souffrances, devoir cacher ma personnalité devant elle, toujours devoir être parfaite aux yeux des autres car sinon on se fait défoncer en rentrant. C’est mon quotidien. Bon moins maintenant car je suis partie vivre seule pour mes études. Mais justement cette carapace solide que j’avais créer elle se réduit comme je suis beaucoup moins à la maison. Je n’ai plus envie d’y retourner. mais en même temps la culpabilité m’envahit car ce sont mes parents et ils ont toujours été là pour moi surtout financièrement.
      – concernant mon papa. Je pensais que c’était l’homme de ma vie, beaucoup plus calme que ma mère, pas du tout autoritaire ou très peu, je me disais que c’était peut être un équilibre de vie ? le père calme et gentil et la mère distante et méchante ? Mais en fait, c’est une tout autre réalité que j’avais en face de moi. Mon père a toujours eu énormément de problèmes d’addictions. Lorsqu’il en corrigeait une, une autre arrivait. Durant ses études, il a eu beaucoup de problèmes d’argent et à beaucoup jouer pour espèrer gagner et éponger ses dettes. Au final, il s’est retrouvée avec plus de 100000 euros de dettes.. (réglées aujourd’hui). L’addiction à la cigarette. Il fumait près de 7/8 paquets par jour ! il avait toujours 3-4 cartouches sur lui dans son sac. Quand on prenait le train, il fumait 4-5 cigarettes à chaque arret et était toujours très agité à cause du manque de nicotines. Un jour, très inquiète des conséquences de cette addiction, j’ai écrit une lettre à mon père (beaucoup de mal à verbaliser ce que je ressens aux autres) en lui disant que j’avais peur qu’il meurt et que je ne le reverrai plus.. j’avais 8 ans. Depuis ce jour, il est passé à la cigarette électronique, et “vapote” beaucoup pour combler ce manque de nicotine qui est et sera toujours conséquent. L’accident. Mon père travaillait dans une ville dans les alpes du sud. Et s’est blessé en glissant sur du verglas. Au lieu d’opter pour une chirurgie réparatrice avec prothèse, il a opté pour la solution médicamenteuse, les antidouleurs. Depuis je pense 10 ans maintenant, il prend du *************. ET évidemment cela c’est transformé en une addiction. Comme ma mère passe son temps à lui hurler dessus, le stress de son métier, la fatigue mentale et physique, il se retrouve aujourd’hui avec un dosage par jour de ***************. Je suis très inquiète et ne peut rien faire pour l’aider mis à part de l’encourager à faire un sevrage qu’il ne fera malheureusement jamais. L’alcool. Comme ci cela ne suffisait pas, mon père est devenu alcoolique depuis maintenant 3 ans même si celui-ci pense que ce n’est pas le cas. En effet, il boit du whiskey tous les jours, jusqu’à 5 verres ajun midi et soir. ou que le soir lorsqu’il travaille (j’espère qu’il ne boit pas au travail même si j’avais trouvé une flash en fouillant son sac). Je passe mon temps lorsque je rentre certains week-end ou pendant les vacances, à vider les bouteilles d’alcools dans l’évier. Je me sens obligé de la faire pur l’aider, et pour ne pas subir ses comportements abusifs après avoir bu. Je ne sais plus quoi faire et cela me pèse beaucoup. Il ne cherche pas à être aidé et moi je vois mon père se ruiner la santé chaque jour sous mes yeux.
      Anecdote récente : j’étais à la prépa et je reçois un appel de mon père le jour de la fête des pères disant “oh merci ma chérie pour la bouteille de whiskey” je ne comprenais pas ? et demandé de quoi il parlait. Il me disait que je lui avais offert une bouteille accompagnée d’un petit mot où il était inscrit “bonne fête papa” évidemment cela ne pouvait être de moi souffrant déjà assez de la situation. Et non c’était ma mère haha, qui avait pris cette jolie initiative. De plus, elle a totalement nié avoir fait ça lorsque je lui en ai parlé. Je n’arrive plus à suivre parfois je vois ma mère complice lui achetant de l’alcool et souvent je me prend des : “tu n’aides pas ton père” “tu veux le voir crever” “commence à creuser sa tombe” “tu t’en fiches de lui”
      voilà un petit bout de mon histoire, pas hyper intéressante, sûrement trop détaillée mais ça m’a fait du bien de pouvoir écrire ici.
      Merci de votre lecture et de votre aide.
      Bien à vous :good:

      #61696 Répondre
      Fil Santé Jeunes
      Modérateur/modératrice

        Bonjour @stranger,

        Nous avons été amenés à étoiler une partie de ton message car on ne peut pas citer de nom de médicaments sur ce forum pour éviter de faire de la publicité pour une marque.
        Merci à tous d’en tenir compte dans la rédaction de vos futurs messages.

        L’équipe Fil Santé Jeunes

        #61715 Répondre
        Anonyme

          Bonjour stranger,

          Juste pour te dire que je t’ai lu, et que je trouve compréhensible que tu n’en puisses plus avec tout ce à quoi tu dois faire face en même temps..

          Cool si écrire a pu te soulager d’un poids, c’est le bon en droit pour vider son sac alors si tu en ressens à nouveau le besoin n’hésites pas.

          Sinon, quel genre d’aide aimerais-tu recevoir ?

          Courage !

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