[Arclfo]

Bonjour j’ai 17 ans et j’ai découvert ce forum il y a peu de temps, et en me baladant sur les différents post j’ai entendu dire qu’il étais “normal” voir traditionnelle d’avoir fais sa première fois entre 12 et 13-14 ans, mais en me baladant sur internet, j’ai remarqué que l’âge minimum légale pour faire l’amour est de 15 ans (la majorité sexuelle), il en va de sois que je me pose la question de la normalité de ces propos, de plus certaine réponse insinuer que l’âge n’est pas important ou qu’il est légale de faire l’amour si c’est consenti même si légalement la personne n’est pas capable de consentir. Je pose donc la question: l’intervention de l’états est elle légitime dans le domaine de la sexualité des jeunes ?

[Anonyme]

Salut !

C’est une très bonne question, et c’est normal de se la poser en voyant des avis contradictoires sur internet.

Effectivement, en France (et dans beaucoup d’autres pays), la majorité sexuelle est fixée à 15 ans. Cela signifie que, légalement, une personne de moins de 15 ans n’est pas considérée comme capable de consentir pleinement à un rapport sexuel avec une personne majeure. L’objectif de cette loi est de protéger les jeunes contre d’éventuelles pressions ou abus de la part de personnes plus âgées.

Concernant l’idée qu’il serait “normal” d’avoir sa première fois à 12-13 ans, c’est un mythe. Il n’y a pas d’âge “normal” pour avoir sa première relation, et chacun avance à son rythme. Les statistiques montrent d’ailleurs que la plupart des jeunes ont leur première expérience autour de 16-17 ans en moyenne.

L’intervention de l’État dans ces questions est légitime dans le sens où elle vise à protéger et non à interdire la sexualité entre jeunes du même âge. Si deux mineurs du même âge ont une relation consentie, il n’y a généralement pas de poursuites judiciaires, car l’objectif de la loi n’est pas de pénaliser la découverte de la sexualité entre jeunes, mais bien de prévenir les situations d’abus ou de manipulation.

L’important est de ne pas se fier aux discours qui banalisent des pratiques précoces ou qui minimisent la question du consentement. Ce qui compte, c’est que chacun se sente prêt dans un cadre respectueux et sans pression.

Si tu veux en parler plus en détail, les professionnels de Fil Santé Jeunes peuvent t’apporter des réponses plus précises ! 😊

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