Bonjour, Alors je ne sais pas trop quoi dire mais je vais tout simplement vous raconter mon histoire parce que ça fait longtemps que j’ai besoin d’évacuer l’angoisse que je ressens… J’ai 15 ans et je suis en première parce que j’ai sauté une classe (le CE1). Tout a commencé il y a environ 6 ans quand je suis rentrée en sixième. Moi j’avais toujours été une fille très solitaire je n’ai jamais eu de frères et sœurs et je vivais avec mes parents. A l’école primaire malgré les insistances de mes maîtresses je n’avais jamais voulu avoir d’amis, je ne parlais pas en fait je venais de déménager j’étais étrangère et je voyais l’école comme un centre de travail pas comme un lieu d’amitié. Depuis mes 5 ans l’école avait été toute ma vie j’y étais très heureuse j”avais de bonnes notes et j’aimais m’imaginer des histoires à la récréation j’avais une très grande imagination et je jouais toute seule pendant des heures (là j’écris des petites histoires pour moi toute seule). A l’école primaire on se moquait de moi à cause de… ma voix. J’avais soi-disant une voix aiguë qui ne plaisait à personne et c’est pourquoi j’ai longtemps refusé de parler aux gens j’avais peur des moqueries je n’étais pas très forte avant et j’étais un peu seule au monde car j’avais peur des réactions de mes parents. Et pourtant j’ai été agressée en CP, un garçon est venu droit vers moi et m’a jeté du pollen dans les yeux… Rien de grave mais nous étions tous perturbés. Après je suis rentrée au collège et tout a empiré. Un garçon qui était dans mon école depuis le CP a commencé à me coller, il me suivait partout, je ne l’aimais pas et lui il était si seul il avait besoin de parler d’être avec quelqu’un il avait aussi des problèmes psychologiques et on est devenus “amis”. J’ai eu des amies c’étaient des “filles du monde” on ne parlait que de coiffures et de vernis à ongles. Bref, le garçon en question s’asseyait toujours à côté de moi dans le bus pour le cours de sport, je lui interdisais mais lui il insistait je ne savais pas faire face, je menaçais d’appeler le prof mais lui il s’asseyait encore à côté de moi et il m’agaçait à me raconter sa vie des blagues idiotes etc. J’en avais assez mais je ne pouvais rien faire. En cinquième nous étions toujours dans la même classe. Mes amies de sixième ont dit qu’elles ne voulaient plus de moi que j’étais trop différente du groupe et du côté du garçon… Il a continué à m’embêter et moi je faisais tout mon possible pour cacher cette “amitié” à mes parents. Alors au mois de mars c’était le confinement le garçon et moi étions devenus “amis” et nous chattions pendant les visios de maths. Puis avec les cours à distance etc nous ne nous sommes pas revus jusqu’à la quatrième, encore dans la même classe… Et là avec le covid il était un peu perturbé c’est normal et il a commencé à devenir pénible à m’agacer pour n’importe quoi… En réalité il s’était fait d’autres amies, il n’avait donc plus besoin de moi donc il a essayé de me repousser avec tout ce que je l’avais aidé… J’en avais marre de tout et je disais que je voulais quitter ma classe, redoubler, partir, déménager, j’étais impuissante. En troisième j’ai eu deux amies mais elles étaient souvent absentes et avec le garçon qui avait désormais plein d’amies, toutes des filles, tout est allé de mal en pire. Mais bon moi je résistais toujours surtout à cause de ma religion (je suis chrétienne) le garçon et moi avions des opinions divergentes. Il me provoquait dans la classe personne ne voulait de moi je pleurais très souvent et je me réfugiais dans mon monde très souvent j’écrivais des chants et des poèmes. Pour tout vous dire j’ai passé la plupart de mes récréations à me promener en faisant des ronds dans la cour en chantant une chanson très très triste “Le front penché vers la terre” je n’avais pour tenir rien d’autre que la religion… Je suppose que c’est pour ça que je suis encore là. Le garçon me menaçait parfois il devenait “sympa” il voulait m’embrasser et après il me provoquait il aimait pas que je touche ses feuilles de cours si j’arrivais pas à lire le tableau par exemple il me montrait, sachant que j’étais chrétienne, ouvertement qu’il était homosexuel, il m’insultait, insultait ma famille, j’en pouvais plus, je passais beaucoup de temps à pleurer enfermée dans les toilettes du collège, mes parents ne savaient rien je leur ai tout épargné depuis toujours jusqu’à la fin… J’envoyais des mails au garçon pour expliquer respectueusement mes opinions et lui disait que je l’harcelais et alors… Un jour après un cous d’histoire la prof a dit de rester à la fin de l’heure. Je n’ai pas tenu je me suis jetée dans le couloir, j’ai dévalé les escaliers et j’ai hurlé, j’ai pleuré à genoux devant le garçon… J’ai pleuré pendant toute la convocation on m’a traitée d’harceleuse on m’a INTERDIT DE M’EXPRIMER: “toi tu en parles plus tu lui parles plus” bref j’avais pas le droit de me plaindre. En plus je devais faire semblant d’aller bien, pour mes parents. Pendant une demie heure j’ai subi cette réunion j’avais envie d’être malade je supportais pas le regard des profs et du garçon j’avais eu tellement peur que mes parents fussent convoqués… Heureusement non à cette heure-là je devais avoir aide aux devoirs, alors dès qu’on m’a laissée sortir j’ai couru dans les toilettes j’ai séché mes larmes je me suis lavé le visage et j’ai arboré mon sourire le plus radieux… J’ai fait mes devoirs et quand je suis sortie à 18 heures le soleil brillait c’était l’été j’étais en jupe courte… J’ai joué avec des enfants que je connaissais, j’ai dansé dans la rue devant ma mère et les profs qui prenaient un café… De l’extérieur j’étais la fille la plus heureuse au monde et cependant… Tout allait mal je n’en pouvais vraiment plus… Heureusement j’avais des amies elles m’ont aidée à tenir le coup mais jamais je ne leur ai raconté cette histoire elle est privée anonyme et secrète, j’ai écrit des poèmes, des plaidoyers pour ma cause, j’ai chanté, j’ai prié… J’ai passé le pire été de ma vie je paniquais à chaque fois que le téléphone sonnait. En seconde, dans un nouveau lycée, toujours le garçon dans ma classe. En première également. Le garçon et ses amies, à chaque fois qu’un nouvel élève entre dans notre classe, la première chose qu’ils font c’est leur raconter mon histoire “alors elle c’est la grosse folle harceleuse qui voulait tuer notre ami etc méfiez-vous d’elle lui parlez pas…” Voilà je sais plus quoi dire et merci énormément de m’avoir lue jusqu’au bout!! Une fille qui en a assez.
Bonjour, Je suis en seconde, ton histoire m’a bcp touchée : j’ai peur de la solitude puisque je l’ai vécue tout mon primaire. Lire ton histoire m’aide à me rendre compte que ma vie est supportable. J’espère que tu iras mieux, si tu veux raconter d’autres choses parles m’en… Je ne te connais pas et tu ne me connais pas c’est bcp plus rassurant ainsi….
Salut qu’est-ce que c’est la vie, Alors merci beaucoup ne t’inquiète pas la vie demeure supportable cette expérience m’apprend cela alors que je continue à vivre des jalousies et des moqueries de la part de filles dans ma classe… C’est triste parfois je me dis que je n’en peux plus je continue il et ne faut pas leur montrer que ça te touche sinon elles t’attaqueront encore plus. Relations compliquées parfois avec les parents aussi et tout et tout.
Bonjour Je reprends la conversation pour continuer à me défouler. Je sais ça fait 2 mois que j’écris pas et vs allez certainement pas me lire ms j’ai besoin d’écrire. J’avais dit qu’un groupe de filles ds ma classe de 2nde et 1ère était jaloux de moi parce que bonnes notes etc et aussi qu’à chaque fois qu’1 nv entrait ds la classe elles le prévenaient contre moi… L’année dernière (j’aime écrire des nouvelles j’ai bcp d’imagina°): J’avais imaginé une histoire celle d’une fille de 6 ans, Marta, qui avait *un père allemand* et une *mère espagnole* et qui *vivait en France* L’histoire s’appelait _La fenêtre de la liberté_ . Marta était née ds sa chambre et elle n’en était jms sortie parce qu’un faux médecin avait arnaqué ses parents en leur disant que leur fille était horriblement malade et qu’elle mourrait si elle quittait sa chambre, ils devaient également payer une fortune ttes les semaines pour avoir des examens et des médicaments pour Marta. Qd sa mère n’était pas là, elle ouvrait la fenêtre de sa chambre qui donnait sur l’étage du dessus une fille de son âge, Ana, et sa soeur Lisa de 3 ans. Ana et Marta devinrent amies, et Marta regardait l’école du village où étaient Ana, Lisa, et leurs amies depuis sa fenêtre. Une nuit d’orage, chez Marta une orpheline espagnole, de Galice, appelée Lluvia (Pluie) vint frapper à la porte et après qqs démarches elle devint soeur adoptive de Marta. Tt se régla lorsque la tante d’Ana et Lisa, Constance, pédiatre renommée, examina Marta à l’hôpital et déclara que sa santé était excellente, elle put sortir de sa chambre et s’ouvrir au monde ds un nv chemin de liberté. Marta était *très belle, blonde aux yeux bleus*.
Cet été… J’ai rêvé que je me regardais dans un *miroir*. J’avais les *yeux bleus*.
En septembre… La 1ère chose qui me frappa ds ma classe fut le prénom d’une fille (que je ne dévoilerai pas mais qui en espagnol a une belle signification de plante). Elle était très *belle, blonde aux yeux bleus* et sa vie était pour moi comme un *miroir* Elle aussi était de *mère espagnole* mais de *père allemand* et *vivait en France* cette année-là pour passer son bac. Elle a 4 petites soeurs. Aussitôt que j’ai renconté cette fille j’ai ressenti un besoin impérieux, une nécessité folle de lui parler de lui confier mon histoire, de lui dire la vérité, je sais je vois ds son regard qu’elle m’apprécie et pourrait me comprendre. Ns ns entendons très bien. Ms je sais que le garçon qui m’harcelait et les filles jalouses l’ont prévenue contre moi…
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