Il y a-t-il une limite d’âge à se définir aromantique / asexuel.le ?

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  • #59587 Répondre
    Anonyme

      Bonjour, j’ai actuellement 16 ans.
      Beaucoup de mon entourage est LGBT+, un jour une amie m’a demandé quelle était mon orientation sexuelle.
      Depuis, je me pose beaucoup de questions parce que je ne parviens pas à savoir ce que je ressens…

      J’ai déjà été en couple mais c’est resté totalement platonique (ça me plaisait comme ça d’ailleurs, je pensais vraiment être en couple) mais j’ai remarqué plus tard que je n’étais pas amoureuse de cette personne, j’avais juste cru l’être parce que je m’étais sentie embarrassée lors de sa déclaration.

      J’ai donc fait beaucoup de recherches et je suis tombée sur le spectre de l’aromantisme et de l’asexualité, je trouvais que ça ressemblait à mes ressentis mais pas entièrement.

      Dans chaque spectre, je ne me reconnais pas tout à fait mais à peu près.

      En fait, je ne suis pas du tout tactile, je déteste le contact et ce même avec des proches.

      Je me demande donc si ça me pousse à me demander si je suis asexuel.le / aromantique, et si c’est le cas, est-ce que je peux me définir comme tel ?

      Pour l’aromantisme, je ne suis jamais parvenue à savoir ce qu’était l’attirance romantique, j’ai fait beaucoup de recherches dans des forums de discussion etc, chaque personne a sa propre définition mais je ne me suis reconnue dans aucune.

      Le problème c’est aussi que c’est peut-être normal de ne pas encore avoir eu de crush à 16 ans.

      #64522 Répondre
      anoo._12
      Participant

        Heyy j’ai 15 ans et je suis dans la même *✨️

        Même bande de potes lgbt qui se questionne h24 sur le sens de l’existence, même faux crush dû à un stress mal interprété, même moi paumée qui pense depuis 6 mois qu’il y a ‘un truc’, et qui réalise que le truc, c’est qu’il n’y a rien justement. Et déjà, pour arriver à ça, tu as dû faire un sacré bout d’introspection (dors la nuit qd même hein).

        Enfin bref, je crois que finalement, tu fais comme tu veux. Il n’y a pas d’âge, simplement le bon moment, au feeling, celui où tu te dis 《Là, c’est bon, c’est la preuve de trop. Je ne peux plus nier et espérer être “comme tout le monde”》

        Mais c’est vrai que là, se définir asexuelle c’est chaud: ça tient plus de l’absence de preuve que de la preuve, contrairement aux autres orientations.
        Malgré tout je pense pouvoir te citer 2 ou 3 indices, bien que variables selon les gens (on ne parle pas de spectre pour rien).

        1. Le questionnement perpétuel: tu as déjà cherché la définition de l’amour sur google? Ça te paraît complètement flou, à peu prèsaussi abstrait qu’une peinture de picasso? Ce que ça fait d’avoir “des papillons dans le ventre”? Oui la question dst idiote. Et pourtant elle est terriblement courante chez les aro/ace.

        2. Le faux crush. Un type que tu as choisi presque pour “tester”, inconsciemment. Et au final tu n’as pas été blessé quand tu t’es fait jeter/l’a jeté. Parceque oui, parfois, c’est ça: tu ne peux juste pas et au moment où un truc important arrive, ton cerveau te souffle que ça va pas. Que non. Juste non, agrémenté d’une dose de dégoût plus ou moins forte. Que le mieux à faire, c’est de tout arrêter, parceque tout a dégénéré, tout a été grossis et dramatisé. Romantisé.

        3. Ce qui nous amène au point “Romance”: L’idée te plaît. C’est même hyper stylé, tu es à fond sur les histoires de cœur de tes potes où sur des ships de fanfics. Mais quand on te parle de toi, de vivre avec quelqu’un, de partager ton intimité etc avec cette personne (et/ou de kenner, vu que c’est là la subtilité entre asexuel et aromantique), tout ce que tu ressens c’est une gêne atroce, tu n’as aucune envie de changer tes habitudes pour quelqu’un et tu penses “mais ça va être tellement infaisable, j’assumerai jamais qui je suis”.

        4. Tu passes ton temps à remettre en question les sentiments que tu as pour tes amis et/ou pour les gens que tu côtoie et qui (purement objectivement) sont canons. Et tu continues d’espérer que justement, ça ne soit pas juste comme trouver un tableau sympa.

        5. Un bout de toi te souffle perpétuellement “j’en sais rien, ça se trouve je me plante et ça arrivera un jour”, même si l’espoir fuie avec les années.
        C’est même ta meilleure excuse aux questions sur ton orientation: “J’ai jamais aimé personne, comment je pourrais le savoir?”

        6. Tu as la ferme impression d’être à la bourre sur ta génération, sur les relations en général. (Pas seulement amoureuses, tout le côté relationnel t’échappe, les gens sont beaucoup trop à l’aise et ouverts)

        Voilà voilà, j’espère que ça pourra t’aider un peu, si tu veux tu peux aussi lire “loveless” d’Alice Oseman (aussi autrice de heartstopper), une dinguerie achetée sur un coup de tête en librairie cette semaine, et qui m’a finalement apporté beaucoup de réponses. Je me suis vrmt indentifiée à l’héroïne, c’est la première fois depuis maomao des carnets de l’apothicaire.

        Des bisous, et puis redis moi je suis curieuse de savoir ce que tu en penses (en vrai ça me fait avancer aussi donc ça m’arrange ^^).

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