Bonjour, j’ai 18 ans et je suis un peu perdue. J’ai eu une année un peu compliqué, j’ai commencé mes études de médecine pour devenir sage c’est ma vocation depuis toute petite mais une semaine après avoir commencé mes études ma sœur jumelle a fait une tentative de sucide , j’ai appris se qu’elle avait fait car j’ai entendu la voiture partir en pleine nuit quand je suis sortie de ma chambre j’ai vu mon père qui était hors de lui , il criait je lui ai demandé se qui ce passait il m’a répondu que ma sœur était folle, qu’elle voulait mourir et m’a dit que j’aurai dû les prévenir qu’elle allait pas bien sous entendant que c’était quelque part ma faute. Effectivement j’avais remarqué qu’elle n’allait pas bien mais quand on n’est avec nos parents trop longtemps on est assez mal avec ma sœur alors je pensais que quand on aurait déménagé ( on a trouvé deux logements pas chers en résidence étudiante parce que vivre au côté de mes parents est devenu de plus en plus dur…) Mais c’est premier cours a la fac se sont très très mal passé et tout ça a été trop dur pour elle . J’ai bien vu qu’elle n’allait pas bien et je m’en veux énormément de ne pas avoir pu trouver les mots pour l’aider. Donc comme mon père était visiblement hors de lui je me suis réfugiés dans ma chambre et j’ai entendu jusqu’au matin de réentendre la voiture dans l’allée et même là je n’ai pas osé sortir de ma chambre tant j’étais terrifiée d’apprendre l’état de ma sœur ( je n’étais au courant de rien, a part se que m’a hurlé mon père) . Ma mère est entrée dans ma chambre, à fermer la porte et c’est mise à pleurer elle m’a dit que ma sœur lui a dit des trucs horrible, elle m’a raconté les urgences a l’hôpital et tout se qu’on m’a sœur lui a dit comme ”je veux mourir” ou ”laisse moi partir” , toute en pleurant elle m’a dit qu’elle ne pouvait pas gérer ça c’était trop pour elle et comme je ne bougeait pas, ne pleurait pas, je ne faisais que l’écouter, elle m’a dit que maintenant c’était à moi de gérer,elle elle ne pourrai plus. Elle m’a dit que je devais appeler le psychiatre et un psychologue pour un rendez vous en urgence pour ma sœur et comme on était dimanche mon père ou elle devait me ramener dans mon appartement à la fac , elle m’a dit qu’elle m’amènerait ma sœur le mardi même pour que je m’occupe d’elle a partir de ce moment là ( désolée je me rends compte que je ne suis pas très clair je dois m’occuper de ma sœur toute la semaine sauf le weekend car je ne mets plus les pieds chez mes parents, c’est juste que ma sœur est venue le mardi) . Ma mère m’a dit cette phrase ”tu devras vérifier que ta sœur est toujours vivante tous les matins ” , là j’ai compris j’étais tellement sidéré que je n’ai pas bougé d’un pouce j’ai juste dit ”oui” , j’étais tellement stoïque qu’elle m’a regardé comme si je lui faisais peur. Il m’a fallu quelques minutes pour comprendre tout ce qui venait de ce passer, c’était comme si un poids énorme venait de me tomber dessus et qu’il m’écrasait complètement. Je suis finalement sortie de ma chambre et j’ai vu ma sœur, elle a été mise sous anti dépresseurs et on lui avait donné on calmant puissance quand je lui ai adressée la parole, elle n’a pas réagi et quand je l’ai regardé dans les yeux c’était comme si elle n’était plus là, j’ai eu extrêmement peur et je me suis juré de l’aider, mais je me suis mise à détester mes parents encore plus, une fois a table ( un moment que je craignais déjà avant) mon père a fait semblant que rien ne s’était passé et que tout aller bien, j’avais envie de hurler mais je n’ai pas dit un seul mots et j’ai souri quand on me l’a demandé. Après ça je suis retournée à mon appartement, j’ai continué mes cours, quand ma sœur est revenu à l’université du coup le mardi même, j’avais les mots de ma mère dans la tête et quand je travaillais chez moi et que j’entendais le moindre bruit chez elle (on est voisines, et les murs sont très fin du coup on entend tout) l’angoisse revenait, je lui préparais a manger pour qu’elle se nourrisse , j’avais peur que sinon elle ne se laisse mourir de faim. En médecine on a cours de 8 h a 12h ou de 14h a 18h donc soit le matin ,soit l’après-midi ( du moins a Toulouse) j’étais en cours le matin, j’avais du mal à rester concentré et je regardais souvent mon portable pour voir si elle ne m’avait pas appelé, ou l’hôpital, j’étais ultra stressée tout le temps l’après midi se réviser les cours du matin mais ma sœur dès que je rentrerai venait se réfugier chez moi et me parler, elle m’a raconté tous , au début elle parlait de notre enfance puis au fil des semaines elle m’a parlé de tous ces traumatismes , elle avait pris l’habitude de me faire un petit compte rendu de ces rendez-vous avec la psychologue, et je l’écoutais sans parler puis un jour vers novembre elle m’a dit se qui c’est passé ce jour là, elle m’a tous raconter. J’ai utilisé mes études pour fuir, elle me donnait une excuse parfaite pour ne plus voir mes parents, depuis toute petite je me suis juré que je partirai de chez moi a mes 18 ans que je serai enfin libre et moi même que je pourrais enfin pleurer, crier , me mettre en colère, râler hurler si j’en avais besoin, je me disais que je serai enfin heureuse, pendant toute ces années où j’ai enduré les cris de mes parents, les insultes des fois pire , je me répétais sans cesse ”c’est que temporaire, encore un peu, tiens bon!! ” et je refoulais tout encore et encore, je tentais de protéger ma sœur en me prenant les insultes pour moi c’est devenu une habitude qui dure encore aujourd’hui, si quelqu’un peu importe qui a fait une connerie c’est mon prénom qui était hurler, mais ça m’était bien égal tant que ma sœur n’avait rien mais elle m’a raconté qu’un de ces traumatismes c’était un jour où je me suis fait engueuler plus violement que d’ordinaire, elle s’était réfugié sous le meuble de la salle de bain, en pleurant, elle avait entendu les hurlements depuis ce jour quand elle entend des cris elle fait une crise d’angoisse. Quand j’ai su ça je me suis sentie tellement tellement coupable, pour moi je la protégais car si ils étaient occupés à me crier dessus ils ne lui pourraient pas lui faire de mal, je me suis dit que j’étais forte et que je prendrai pour nous deux. Elle a fait une première crise sucidaire quand on avait 13 ans et je suis devenu sa confidente depuis, elle m’a dit qu’elle n’avait plus personne, qu’elle était seule et qu’elle avait été abandonnés par nos parents, contrairement à moi qui a remarqué très jeune qu’il y avait quelques choses qui allait pas , elle elle a besoin de beaucoup d’attention ( c’est pas exactement le mots le plus approprié mais j’ai pas de mot idéal pour le décrire) je ne dis pas que ma sœur est stupide de ne pas s’en être rendu compte bien au contraire elle est remarquablement intelligente seulement quand je lui ai parlé de mon point de vue elle m’a répondu qu’elle ne voulait pas le voir. Ainsi ma liberté que j’avais tant rêvé est petit a petit devenue un fardeau, j’avais des responsabilités qui me dépasser complètement, et j’avais l’impression que la moindre de mes paroles ou de mes actes pouvait la détruire, ça été une période épouvantable, ma sœur m’a dit qu’elle ne voulait pas que je rate mes études a cause d’elle, du coup je travaillais aussi la nuit pour compenser le temps que l’aider l’après midi (et aussi/surtout car c’est ma vocation et que je me suis battue depuis toute petite pour en arriver là c’est franchement un euphémisme de dire que ça été horrible) . Mais petit à petit avec l’aide du psychologue elle se remet, je continue de la soutenir au mieux, maintenant je suis à la fin de mon année… Et je me suis dit qu’il fallait que je raconte mon point de vue, toute cette histoire a été comme une gigantesque pierre a porté et je pense que j’avais besoin ,pour passer a autre chose, pour me relever, qu’au moins une autre personne entende mon crie . C’était tellement tellement dur et je n’avais personne qui a révélé tout se qui me peser (mes amis sont au courant mais je ne leur ai pas tout dit car eux aussi sont dans leurs études alors ça aurait pu être compliqué pour eux aussi) depuis je suis rentré chez mes parents que 5 ou 6 fois uniquement quand je n’ai pas le choix, rien que leurs présences me mets dans un état d’angoisse et de rage pas possible pourtant je continue à faire comme si je pouvais porter tous le monde sur mes épaules et je sourie … J’ai était reçu a la dernière épreuve de médecine qui est un oral de mise en situation à Toulouse en m’entraînant je suis tombé sur un sujet qui disait ” un membre de votre famille dont vous êtes très proche vous dit qu’il a des pensées suicidaires que faites-vous ?” Je me suis paralysé devant ce sujet et je me suis mise à pleurer sans pouvoir m’arrêter, du coup j’ai essayé de trouver sur internet se que je pouvais faire dans cette situation et je suis arrivée sur ce site. Je ne sais pas bien pourquoi j’écris mais je sens que j’en avais vraiment besoin alors merci si tu as lu mes mots , je suis si heureuse d’avoir pu enfin m’exprimer et me libérer.
Salut Que puis -je te dire sinon courage et sois forte . Mais pour vous dire que moi j’ai une question à vous poser à forumeur. En fait ,je prévois de faire un test ADN mais je ne sais pas où les trouver ces tests, certes il y en a sur le net mais sont-ils fiables ? Si une pouvais bien me répondre ce serait génial, merci .
Je ne suis qu’en première année de médecine, en plus je veux être sage femme (je me suis rendu compte que j’ai oublié pleins de mots et j’ai fait pas mal de fautes quand j’ai écrit , pardon) je n’ai pas de connaissance précise ,mais j’essaie tous de même de te donner quelques fait, je sais juste comment ça fonctionne, toutefois je te déconseille de faire un test adn , pour deux raisons la première c’est qu’il faut être sûr de son choix et être conscient que ce que tu pourrais découvrir serait dommageable autant pour toi que pour toutes ta famille, si le teste dit que tu n’es pas l’enfant de tes parents alors tu devras faire face à la situation et si le teste dit que tu es bien l’enfant de tes parents et qu’ils découvrent que tu as fait un teste ça risque d’être compliqué à justifier, bon ça c’est l’argument moral et éthique. Deuxièmement, les testes adn sont illégal pour le grand public en France, donc oui ils sont autorisés dans d’autres pays ,mais encore faut il faire correctement les prélèvements et que les analyses soit fiable ce qui n’est pas dit. Donc voilà ce que je sais sur ce domaine, je te conseille quand même de bien réfléchir à tous ça et de prendre en compte ces informations. J’espère que ça a pu t’aider, bon courage.
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