Lourdeur dans la gorge
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- Hibou
Bonsoir. Il est 1h54 du matin. J’ai cherché à envoyer un message à un.e de mes ami.e.s en vain. Je n’ai pas su à qui envoyer un message. J’ai peur de les encombrer avec mes « problèmes », encore. Je ne sais pas si c’est de l’anxiété, une crise d’angoisse ou la dépression. Mes mains me démangeaient. Alors me voici. Jeune adulte de 20 ans et 8 mois vivant en banlieue parisienne entamant son master en septembre. Je ne sais pas si c’est la longueur des vacances qui accentuent cette lourdeur en moi mais je ne peux plus la supporter. Je retarde toujours le moment du couché de peur de découvrir ce que je me réserve encore comme angoisses. Je ne crois pas avoir peur du noir. Je ne sais même plus s’il est bon de croire en quelque chose. Je m’y perds. Je me sens coupable de ne pas être comme ils auraient voulu que je sois. J’aurais préféré éviter être la à écrire ici. Je sais qu’il n’y a rien de honteux. Je ne souhaite en aucun cas être offensante. Je suis désolée si mes mots vous blessent. Telle n’est pas mon intention. La mort ne m’a jamais réellement effrayé. Je ne comprends pas vraiment ces personnes phobiques de la mort. Au contraire je la trouve joyeuse et paisible. Je ne comprends pas pourquoi on en fait une description si sombre et tragique. Au contraire, je vois la mort comme un début. Je ne sais pas si c’est le résultat d’une déception de la vie en société. Mais j’ai hâte de voir ce que ça va donner par la suite. Est ce qu’il est étrange d’aimer la mort à ce point là ? Je ne m’interroge plus. On m’a longtemps reproché de poser trop de questions. Pas à l’école ça c’est sûr. On m’y a bien fait comprendre de me taire pour être acceptée. C’est peut être pour cela que j’écris ici aujourd’hui. Le soleil est parti depuis bien longtemps. Je ne sais même plus à quoi il ressemble. J’ose espérer qu’il réchauffe toujours nos cœurs. Dans mon cas contraire, j’aime le froid. C’est ici que je m’arrête. Pour l’instant. Je ne sais même pas si cette chose a une fin. Elle me piétine certes, mais sans elle je serais bien seule là haut. Merci d’avoir lu jusqu’ici. Il est 2:12. Bonsoir.
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