L’hyménoplastie (ou reconstruction de l’hymen)
L’hymen est une fine membrane qui se trouve à l’entrée du vagin. Celle-ci peut avoir différentes formes et épaisseurs. Elle est vascularisée, c’est-à-dire qu’elle contient de petits vaisseaux sanguins, c’est ce qui explique les saignements lors de la défloration (la fameuse « première fois »). Cependant, les saignements ne sont pas du tout systématiques : en effet, un hymen peut être très peu vascularisé et donc ne pas saigner lors de sa rupture. Beaucoup de gens ignorent cela ce qui peut causer des malentendus importants concernant la virginité d’une femme. Pour plus d’information sur l’hymen, consulter notre dossier La Virginité.
En quoi consiste l’hyménoplastie ?
Cette intervention relève de la chirurgie plastique, c’est à dire qu’elle concerne les tissus biologiques externes ou internes (peau, muqueuses, membranes…). Le chirurgien reconstruit un hymen à partir de ce qui reste du précédent. Il en suture les bords et après cicatrisation l’hymen est comme « neuf » ! Cependant, comme toute opération, les risques ne sont pas nuls : risques d’infections, de complications, d’intolérance à l’anesthésie (locale)… Les suites opératoires sont courtes, elles peuvent être douloureuses dans la zone concernée mais au bout de 24h à 48h il n’y paraît plus. Les fils sont en général résorbables donc pas besoin de les retirer.
Se faire accompagner
Entreprendre une démarche de réfection de l’hymen nécessite d’être accompagnée par des professionnels. En effet, il est important que les femmes soient guidées dans leurs réflexions, dans leurs choix. C’est pourquoi l’un des meilleurs interlocuteurs en la matière est le Mouvement Français du Planning Familial. Une conseillère du planning prendra le temps d’écouter la demande de la jeune femme et réfléchira avec elle aux conséquences d’un tel choix. Le planning pourra également orienter vers des services hospitaliers ou des médecins qui pratiquent ce type d’intervention.
Quand l’hyménoplastie est-elle tout à fait indiquée ?
Pour certaines jeunes filles la reconstruction de l’hymen est indispensable. Celles qui ont subi des violences ou qui sont confrontées à un poids de la tradition mettant en péril leur vie devraient avoir l’accès à cette intervention facilité. Face à un entourage ancré dans les traditions et les valeurs, la perte de la virginité avant le mariage, quelles que soient les circonstances (viol en particulier), est intolérable. Ca devient une question d’honneur, bien souvent au détriment de la jeune fille et de son ressenti. Dans ces situations extrêmes d’impossibilité de dialoguer et d’être comprise et soutenue, la jeune femme peut avoir besoin de cette intervention pour faire « comme si » il ne s’était jamais rien passé. Ainsi sa famille l’intègre et la considère.
Pourquoi ce n’est pas toujours une bonne idée ?
Pour d’autres jeunes femmes, l’hyménoplastie est vue comme l’opération magique qui va annuler les aventures sexuelles passées. Prises dans l’ambivalence de leur vie et de leur culture d’origine, des femmes regrettent d’avoir « cédé à la tentation ». Or, quand on décide d’avoir son premier rapport sexuel (c’est-à-dire d’avoir un premier rapport consenti), c’est bien souvent parce qu’on croit avoir trouvé le bon partenaire, le bon moment. Si d’aventure cette relation amoureuse devait s’arrêter, même dans des circonstances douloureuses, il est important de pouvoir intégrer ce vécu afin d’en tirer des enseignements pour les relations à venir. Recoudre un hymen ne peut remplacer tout ce travail d’acceptation des choix que l’on a fait, même si a postériori on s’aperçoit que ces choix n’étaient pas les bons. Le passé a un sens et bien souvent l’accepter et le comprendre permet de mieux appréhender le futur. Vivre dans le désir de l’annuler risque d’être un obstacle à la construction de l’avenir. Ainsi, devant un futur mari intraitable sur la question de la virginité, il est peut-être intéressant de s’interroger sur les motivations de ce mariage, sur les sentiments qui peuvent lier une femme à un homme, et inversement, et sur ce qu’apportera une « pseudo-virginité » dans la sincérité et l’honnêteté du couple.
L’hyménoplastie est une intervention de chirurgie intime qui permet à la femme de retrouver un hymen intact. Pour y voir plus clair, voyons un peu tout ce que veulent dire tous ces mots.
Qu’est-ce que l’hymen ?
L’hymen est une fine membrane qui se trouve à l’entrée du vagin de la femme (le garçon n’en a pas) et également chez les femelles de certaines espèces de mammifères (chimpanzés, éléphants, rats…). Il peut avoir différentes formes et épaisseurs. Il est vascularisé, c’est-à-dire qu’il contient de petits vaisseaux sanguins ce qui peut expliquer les saignements lors de la défloration (la fameuse « première fois »).
Les saignements ne sont pas systématiques. Un hymen peut en effet être très peu vascularisé ou très souple et donc ne pas saigner lors de sa rupture. De même, certaines femmes peuvent naître sans hymen sans que cela soit anormal. Saigner ou ne pas saigner lors de la première pénétration n’est pas une preuve de virginité.
Quand l’hyménoplastie est-elle indiquée ?
Pour certaines jeunes filles la reconstruction de l’hymen est nécessaire voire indispensable pour poursuivre leur vie affective et sexuelle. Les femmes qui ont subi un viol ou qui sont confrontées au poids des traditions mettant en péril leur vie (en particulier celles liées à l’obligation d’être vierge avant le mariage) sont souvent celles qui demandent une hyménoplastie. Dans des situations extrêmes d’impossibilité de dialoguer, d’être comprise et soutenue, une jeune femme peut avoir besoin de cette intervention pour faire « comme si » il ne s’était jamais rien passé. La tradition familiale et culturelle est ainsi préservée.
Pour des raisons culturelles et traditionnelles, il peut arriver que les parents d’une jeune fille demandent au médecin un certificat de virginité. En France, le Conseil National de l’Ordre des Médecins considère que ce certificat n’a pas de justification médicale et constitue une violation de l’intimité des femmes. En conséquence, il ne l’établit qu’à des fins médico-légales (par exemple en cas d’agression sexuelle). Si ce certificat est produit, il ne peut être remis qu’à la patiente et en mains propres.
En quoi consiste l’hyménoplastie ?
Cette intervention chirurgicale relève de la chirurgie plastique, c’est à dire qu’elle concerne les tissus biologiques internes (ici, il s’agit de la muqueuse vaginale) que le chirurgien va réparer en reconstruisant un hymen à partir de ce qui reste du précédent ou en en créant un nouveau à partir des tissus existants. Il en suture les bords et, après cicatrisation, l’hymen est reconstruit. L’intervention dure 30 minutes et se fait sous anesthésie locale ou générale.
Les suites opératoires sont courtes, elles peuvent être douloureuses dans la zone concernée mais, au bout de 24h à 48h, il n’y paraît plus. Les fils sont en général résorbables et ne demandent donc pas à être retirés. Comme toute opération, les risques ne sont pas nuls : risques d’infections, de complications, d’intolérance à l’anesthésie…
Le chirurgien est tenu au secret professionnel et ne peut donner aucun renseignement sur le dossier médical de sa patiente à un tiers, quel que soit le lien de parenté. Cette intervention chirurgicale n’est pas prise en charge par la sécurité sociale et coûte quelques centaines d’euros. Le tarif varie d’un chirurgien à l’autre, en fonction des hôpitaux.
Et après ?
Il est conseillé d’attendre au minimum 2 semaines après l’intervention chirurgicale avant d’avoir des rapports sexuels, afin de permettre une meilleure cicatrisation des tissus. Pendant quelques jours (3 à 4 jours), il ne faut pas monter à cheval ou faire du vélo, aller à la piscine ou au sauna. Lors du premier rapport sexuel après l’hyménoplastie, un saignement peut apparaître comme c’est le cas souvent lors d’un premier rapport sexuel.
Se faire accompagner
Entreprendre une démarche de restauration de l’hymen (quelle qu’en soit la raison) nécessite d’être accompagnée par des professionnels. En effet, il est important que les femmes soient guidées dans leurs réflexions, dans leurs choix, qu’elles soient aidées à comprendre pourquoi elles décident d’entreprendre cette intervention. C’est pourquoi les meilleurs interlocuteurs en la matière sont le gynéco, le Mouvement Français du Planning Familial, le centre de planification. Ces professionnels prendront le temps d’écouter la demande de la jeune femme. Ils pourront également orienter vers des services hospitaliers ou des médecins qui pratiquent ce type d’intervention, car tous les chirurgiens ne la pratiquent pas. Elle relève de leur « libre choix » : ils ont la possibilité de choisir de pratiquer ou pas cette intervention.
Si le corps de la femme est restauré en pratiquant l’intervention, il ne faut pas oublier que le cerveau gardera la trace de l’événement qui a provoqué la rupture de l’hymen. Pour vivre avec le souvenir d’un rapport sexuel violent ou mal vécu, il est parfois nécessaire d’être accompagné sur le plan psychologique car le chirurgien ne peut pas tout réparer. Si la trace physique disparait, le recours à un psychologue est souvent également nécessaire pour se reconstruire.
Horrible
Est ce que l’hymoplastie est durable ? Combien d’années ?
Est-ce que après que l’hymen soit perforer même s’il ya du saignement ou non est ce que je peux continuer la penetration pour un rapport normalement et sans probleme le même jour?
Si votre partenaire ressent des douleurs vous arretez évidemment, mais sinon non il ne devrais y avoir aucun problème.
Après l’hyménoplastie est ce que le mari sentira l’hymen rompre ?
Est ce que l’on saigne après la chirurgie ?
Du coté des saignements, pas de soucis: on peut reprendre le travail le jour suivant l’opération et ne ressentir que quelques petites douleurs. Cependant, la pratique d’un sport nécessitant des efforts physiques est déconseillée, de même que la piscine, pendant 3 mois après l’opération.
Pour ta question sur le ressenti du mari, sache que la sensations sera la même, si le travail est bien fait.