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Pourquoi a-t-on besoin d’amour pour vivre ?

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Une vie sans amour, c’est comme un champ sans fleurs au printemps. C’est triste!

Pour s’épanouir, on a tous besoin de créer des liens teintés de sentiments.

Que ce soit l’amour de ses parents, celui de son ou sa chérie ou encore celui qu’on se porte à soi-même, l’amour est une composante essentielle de la vie.
Il est même vital chez les bébés, qui, comme l’a démontré René Spitz, risquent de mourir s’ils ne reçoivent aucun contact affectif pendant une longue période.

Aimer à en mourir
L’amour est un sentiment complexe et qui peut prendre différentes formes :

  • l’amour parental
  • l’amour fraternel
  • l’amour amical,
  • l’amour dans le couple,
  • et même l’amour de soi-même.

Sigmund Freud s’est amusé à lui donner un petit nom, Eros, divinité de l’amour chez les Grecs. Seulement pour Freud, Eros est indissociable de Thanatos, autre divinité grecque représentant la mort. Pourquoi ce duo de choc ?

Parce que l’amour, qui est source de vie et de plaisir, s’accompagne forcément de son opposé qui lui est source de haine et de déplaisir. Aimer est donc une saine activité, qui demande beaucoup d’énergie et s’accompagne toujours d’un versant moins joyeux qu’il faut combattre : ce sont ces deux versants qui constituent la force vitale de chacun.e. Eros et Thanatos, vie et mort, passion et séparation, une source d’inspiration infinie pour tous les arts, de la peinture au jeux vidéo en passant par la littérature, le théâtre ou le cinéma.

La première histoire d’amour : les parents (ou toutes les personnes qui prennent soin du bébé)

T’est-il déjà arrivé.e de te demander pourquoi le même schéma se répétait dans toutes tes relations amoureuses ou amicales ?
As-tu déjà connu quelqu’un qui ne « tombe » que sur des personnes « toxiques » ? Et qui lui font revivre la même souffrance à chaque fois ?
Et bien sache que ces répétitions ne sont pas le fruit du hasard.
Les relations que nous vivons au quotidien ont un lien étroit avec celles que nous avons vécu au tout début de notre vie, avec nos premières figures d’attachement : les parents.
Tout au long de la vie, on va chercher à retrouver, dans nos relations amoureuses mais aussi amicales, ces premiers ressentis d’amour.
Selon certaines théories psy, cette quête serait un moyen de combler le manque créé par ce premier ressenti d’amour dont on s’est éloigné en grandissant.
On va également répéter, dans les relations que l’on construit, les mêmes schémas d’attachement que ceux qu’on a connu avec nos parents.
La qualité de ces relations dépend donc énormément de la qualité de l’attachement qui s’est installée au départ.
Ce phénomène de répétition, quand il est conscientisé, peut conduire certaines personnes à faire une thérapie avec un psychologue, dans le but de se dégager de ces schémas.

Pour mieux aimer l’autre, commence par t’aimer toi !  

Dans le langage commun, le narcissisme est l’amour démesuré de soi-même, mais dans un langage un peu plus spécialisé, le narcissisme est un élément essentiel de l’organisation psychique des humains. Ce que l’on veut dire par là, c’est que chacun.e de nous est narcissique et c’est normal, nécessaire et indispensable.

L’attachement de l’enfant à ses parents est ce qui va permettre à chacun de construire ses bases narcissiques. Un socle essentiel pour construire une vie d’adulte épanouie et plus ou moins solide en fonction de la qualité de ces premières relations.

Dans les premiers temps de la vie, le narcissisme se construit à travers le regard des parents, car c’est dans le regard de ses parents qu’un bébé se reconnaît.
Si on part du principe que c’est dans le regard de nos parents que notre soi se reflète, on imagine assez bien l’impact que peut avoir le fait de ne pas percevoir d’amour dans le regard de ses parents, sur l’amour qu’on se porte à nous-même.
Pour s’aimer soi-même, on a donc besoin de se sentir aimé.
Or, on a besoin de s’aimer soi-même pour pouvoir aimer l’autre à son tour.

Outre l’amour donné par nos parents dans les premières années de notre vie, les expériences relationnelles vécues tout au long de notre vie enrichissent également notre narcissisme de départ. Soit en le renforçant, soit en le fragilisant.

Lorsqu’une personne présente des fragilités narcissiques, l’autre devient le reflet de ce manque d’amour de soi, ce qui engendre des difficultés dans ses relations.

Difficile en effet de ne pas craindre d’être abandonné.e par son ou sa partenaire quand on a eu un parent qui n’était pas présent quand on en avait besoin…

Oui, l’autre nous renvoie sans cesse à ce qu’on est, à nos forces, nos fragilités, notre histoire, nos insécurités. En quelque sorte, l’Autre est le miroir d’une partie de soi-même. Si notre narcissisme n’est pas assez solide, ce reflet peut vite devenir insupportable et rendre nos relations menaçantes, angoissantes et insécurisantes.

Un narcissisme trop fragile peut également entraîner des troubles et pathologies complexes.

Ce petit cours de psycho express nous permet de mieux comprendre pourquoi l’amour prend autant de place dans notre vie. A cela s’ajoute l’éveil des hormones au moment de la puberté, et voilà que l’amour vient à la rencontre de sa copine : la sexualité. A eux deux, ils occupent 95% de vos pensées, non ?

 

 

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