Tous nomophobes ?
La « nomophobie » est un néologisme (mot inventé) formé à partir de l’anglais no mobile phone phobia, pour qualifier l’angoisse d’être privé de son téléphone portable.
D’après un sondage, 66% des adultes et 76% des jeunes de 18 à 24 ans se disent concernés ! Les jeunes sont particulièrement atteints par cette forme de dépendance. Dans un autre sondage, il apparaît que 34% des 15-19 ans jugent impossible de passer leur journée sans téléphone.
Pratiques au quotidien, que ce soit pour s’informer, s’orienter et, surtout, rester en contact avec ses proches, les smartphones ont pris une place centrale dans nos vies. On ne peut nier qu’ils nous facilitent la vie sur un grand nombre de plans, cependant il faut savoir couper le cordon (à défaut de fil…).
En effet, une récente étude a de nouveau montré que le cerveau retient mieux les informations lorsqu’il ne se consacre qu’à une tâche à la fois. Lorsqu’on apprend en faisant autre chose (par exemple, en consultant par intermittence son téléphone), on retient deux fois moins, et on arrive moins bien à retrouver rapidement ce que l’on a retenu.
On peut avoir l’impression que répondre sur Snapchat ou vérifier son compte Instagram entre deux théorèmes de maths ne nous perturbe pas, les faits sont implacables : on apprend moins bien sous perfusion du smartphone. Les technologies évoluent plus vite que notre cerveau, et à ce jour, pour bien apprendre, une seule recommandation continue de prévaloir… être concentré !
Alors ce week-end, si on se débranchait ? 😉