Entrer en fac
Entrer en fac, c’est faire le grand saut. La première année tout du moins. Ça ne concerne pas tout le monde, selon l’orientation que l’on fait avant, ou selon que l’on ait choisi une école privée par exemple, mais on retrouve ça et là des points communs.
L’université, « l’univers » quoi, quelque chose d’énorme, d’immense, de pas très bien connu quand on sort du lycée, même si on a déjà fait un tour pour aller voir comment ça se passe à l’intérieur d’un « amphi » ou sur le campus. Certains angoissent et s’en vont très vite vers d’autres horizons, mais la plupart s’adaptent…
Comment s’en sortir quand on arrive, parfois de loin dans la grande ville, qu’on ne connait personne, et qu’on découvre une autonomie à quasi 100 % ?
Tout d’abord, ne pas dramatiser, la fac, c’est un grand pas en avant, vers la liberté bien sûr, on vous fait confiance, il faut vous faire confiance ! Une fois la matière choisie, il ne s’agit plus que de s’y intéresser et de se mettre au travail… Enfin ça, c’est sur le papier, parce que tout ce qu’on connaissait avant, c’est terminé !
Pas de C.P.E pour nous tirer les oreilles si on est en retard, on devient plus autonome.
Les cours, on les travaille seul, les amphis, on les suit si on est motivé (le prof ne fait pas l’appel en amphithéâtre…), les T.D (travaux dirigés) sont les seuls cours où la présence des étudiants est vraiment contrôlée. La tentation peut être grande de passer son temps au café à refaire le monde ou de rester au lit le matin… Au bilan, entrer en fac, c’est une épreuve de maturité, une très bonne manière de devenir responsable de soi même.
Pour ceux à qui cela convient, c’est un moment fort, on est là où on a choisi d’être, on fait de nouvelles connaissances, on quitte la routine lycéenne avec le bac en poche, on se sent plus serein.
Pour une bonne partie des étudiants, entrer en fac, c’est aussi apprendre à vivre sans ses parents, et commencer à s’occuper d’un chez soi. Certains pourront alors se sentir un peu perdus au début : ce n’est pas facile de se retrouver seul et responsable de soi. On peut se sentir un peu angoissé, et parfois même « laisser tomber » les cours et déprimer. Dans ces cas-là, il est important d’en parler, d’aller chercher de l’aide, et notamment dans les services de médecine préventive de la fac (les SIUMPPS ou BAPU).
L’argent aussi est un paramètre à prendre en compte, tout cela coûte cher, il s’agit de régler cette question, comme on peut, parents, bourses, petits boulots. Tout ce qui entoure les cours va être amené à changer, les emplois du temps, les congés, les éventuels jobs, la relation aux profs, aux parents même, l’image de soi… Je suis étudiant(e)… Même si on a encore parfois le stress des examens (auquel on peut s’habituer quand même…) les années facs fabriquent de très bons souvenirs !
😆