Sida / VIH : c’est quoi les autotests ?
Après les tests de dépistages rapides (TDR) mis en place en 2010, le Ministère de la Santé autorise la commercialisation des autotests en 2014. Il s’agit de tests à faire soi-même afin de connaître en quelques minutes son statut sérologie quant à une possible infection au VIH.
Le procédé est simple : soit on prélève sa salive entre les gencives et la lèvre supérieure, à l’aide d’un petit bout de plastique qu’on tourne plusieurs fois, soit on prélève une goutte de sang en se piquant le doigt (comme pour mesurer un taux de glycémie par exemple).
Comme pour les dépistages classiques, le test ne vaut que pour un risque ayant eu lieu au maximum 3 mois en arrière. Même si les pouvoirs publics estiment que ces autotests permettraient de découvrir 4.000 séropositivités et d’éviter 400 nouvelles infections par an en France, on n’est pas à l’abri d’une mauvaise interprétation des résultats. C’est pourquoi, en cas de résultat positif, il sera indispensable de faire confirmer ce résultat par un test en laboratoire.
En amont, il est toujours fortement conseillé d’utiliser systématiquement des préservatifs lors des rapports sexuels, de se rendre aux urgences d’un hôpital pour bénéficier du Traitement Post-Exposition (dit aussi traitement prophylactique) en cas de prise de risque et de consulter un médecin au plus vite en cas de résultat positif aux différents tests de dépistages effectués.