Vivre avec la maladie
On peut aussi se sentir très seul, avoir l’impression que les autres ne peuvent pas comprendre toutes les contraintes que la maladie impose et alors avoir envie de se renfermer, de se replier sur soi.
Que la maladie se voie ou pas au niveau de l’aspect physique, on sait qu’elle est là. Celui qui en est atteint se sent marqué dans son corps : il n’est pas comme tout le monde, son entourage (frères, sœurs, copains) peut s’inquiéter pour lui sans oser lui en parler et faire « comme si » il n’avait rien de peur de le blesser. Parfois, il peut préférer cela et à d’autres moments leur reprocher de ne pas se rendre compte que c’est dur…
Pour celui qui le vit, en parler peut être difficile, il y a la peur d’être rejeté, d’être considéré comme « le malade », à cela peut même s’ajouter un sentiment de honte. Pourtant, à certains moments cela peut faire du bien. On réalise ainsi que chacun est différent mais que l’on peut quand même faire des choses ensemble, partager des émotions. La gêne disparaît et peu à peu la maladie s’estompe. Il y a alors moins de non-dits. Seulement deux personnes avec leur histoire de vie plus ou moins compliquée, leurs différences, leurs points communs et ce qu’ils peuvent s’apporter…