Avoir un animal de compagnie
Chiens, chats, oiseaux, mais aussi rats, furets, singes, serpents et pourquoi pas, mygales… sont les petites bêtes qu’on appelle animaux de compagnie. Pour certaines, on a même inventé un acronyme : les NAC (Nouveaux Animaux de Compagnie), tellement ils sont inhabituels ! Ils tiennent compagnie aux jeunes, aux adultes, mais aussi aux enfants, aux personnes âgées. Bref, pour beaucoup, un petit animal est source de sentiments positifs mais aussi de sentiments négatifs, voire de contraintes. Pourquoi est-on attiré par ces petites ou grosses bêtes ? Que nous apportent-elles ?
Pourquoi peut-on avoir envie d’un animal de compagnie ?
Bien souvent, avoir un petit animal, c’est l’occasion de côtoyer un être vivant différent de soi et avec lequel on peut tout de même communiquer. Si l’animal nous appartient à 100% (et qu’on ne doit pas le partager avec le petit frère ou la grande sœur), c’est aussi une façon de se sentir responsable de lui. Peu à peu, naît entre nous une proximité qui réconforte : on se sent en confiance avec lui, protégé par sa présence, on peut le câliner, s’amuser et même en faire son confident car, au moins lui, il écoute et ne répète pas les secrets !! Après sa famille, c’est souvent l’être auquel on est le plus attaché.
Dorloter, prendre soin de son animal permet aussi de se sentir moins seul, utile à quelqu’un. Souvent on choisit son animal de compagnie en fonction de sa personnalité : certains préfèrent les bêtes affectueuses, indépendantes, câlines, discrètes ou imposantes, silencieuses ou bavardes etc.… C’est pour ça que les NAC ont du succès car ils répondent à certaines envies de « provoc », d’anticonformisme ou de rébellion face à la société. On connaît (presque !) tous un garçon ou une fille qui a un rat lové au creux de son épaule et qui trouve ça très « mignon » et très normal !
Animaux de compagnie et animaux domestiques
Est-ce la même chose ? Bien souvent, à la campagne les animaux sont plutôt vus comme des animaux “utiles” : le chien monte la garde, la poule pond des œufs, le chat chasse les souris et le lapin finit à la casserole.… Mais ce n’est pas pour ça qu’on ne s’attache pas à un animal. Il arrive, seulement, qu’il finisse dans notre assiette. Ça peut-être douloureux, surtout pour les plus jeunes.
En ville, c’est vraiment le côté « compagnie » qui prime, l’attachement est plus affectif. C’est pourquoi lors du décès de cet animal, certains ressentent une profonde tristesse : ils ont vraiment perdu un « être cher ». Pour les plus jeunes, ça peut être la première expérience de la mort, ce qui n’est pas une mince affaire !
Quand les animaux réveillent nos travers les plus profonds…
Il est intéressant d’observer ce que les animaux peuvent provoquer comme réaction chez les humains. Par exemple, ils peuvent nous faire peur : le chien de la voisine, le chat de la grand-mère, le cheval du club hippique… Bien souvent cette peur vient plutôt du fait qu’on ne connaisse pas ces animaux, comme on connaîtrait son propre chien, chat ou cheval. En fait c’est de l’inconnu qu’on a peur.
Ce qu’on observe aussi parfois avec le sourire, c’est quand l’animal prend la place d’un humain : on l’habille, on le préfère à la compagnie des Hommes, on lui attribue des sentiments humains… enfin, les contraintes d’avoir un animal de compagnie peuvent se révéler au fil du temps : on ne s’en doutait pas au départ, ça crée de l’agacement, de l’agressivité ou de la négligence. On peut dans certains cas se retrouver dans des situations de maltraitance des bêtes chez des gens qui étaient, a priori, non violents.
Sans en arriver là, décider d’avoir un animal de compagnie c’est beaucoup de bonheur, quelques contraintes, et un engagement pour plusieurs mois voire plusieurs années !
Très bon article ! 🙂