Bonne nouvelle pour les dyslexiques !
Tu connais probablement la dyslexie, ce trouble dans la perception du langage écrit ? Si tu y es toi-même confronté ou qu’un de tes proches l’est, alors on a une bonne nouvelle pour toi. Reste à l’écoute !
Tout part d’une découverte faite par deux physiciens de l’université de Rennes-1 : Albert Le Floch et Guy Ropars. Ces chercheurs ont montré que l’une des causes de la dyslexie était à chercher dans le fonctionnement oculaire. En effet, chez les personnes non-dyslexiques, la bonne lecture d’un texte est notamment rendue possible par l’asymétrie des tâches de Maxwell – deux tâches présentes à la surface de l’œil dont l’une est circulaire, l’autre plus informe. Ainsi, la perception visuelle de chacun des deux yeux est spécifique, c’est-à-dire qu’ils ne voient pas exactement la même chose, et le cerveau peut faire la différence entre ce que voit l’œil dominant (là où la tâche est bien ronde) et ce que voit l’œil dominé (où la tâche est plus freestyle), mécanisme indispensable pour bien voir.
Or cette dissymétrie n’existe pas chez les personnes dyslexiques, les deux tâches étant parfaitement identiques dans chacun des deux yeux ! C’est là que les choses se compliquent : le cerveau des personnes dyslexiques ne parvient alors pas à savoir quelles images viennent de quel œil, le dominant ou non, et dès lors les lettres se mélangent, se superposent, etc… Bref, c’est la confusion.
Ça c’est pour la découverte – sacré découverte au passage, pour laquelle les deux scientifiques ont obtenu le prix Raymonde Destreicher décerné par l’Académie Nationale de Médecine. Mais les choses ne s’arrêtent pas là car de cette découverte est née une lampe spécifique, la lampe Lexilight, qui permet de pallier le dysfonctionnement oculaire des personnes dyslexiques. Avec elle, la lecture prolongée devient plus simple et moins fatigante !
C’est pas mal quand même non ?