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En cas de problème la nuit, à qui s’adresser ?

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La nuit est propice aux maladresses, aux accidents, parce que l’on se retrouve dans un environnement inhabituel où on perd ses repères.
La nuit altère les perceptions : on voit moins bien, les bruits sont amplifiés, la fatigue perturbe notre attention… Alors parfois on trébuche, on rate un trottoir, on se blesse, on se perd même.
Mais à l’ère 2.0, il est plus facile de communiquer : les portables et internet nous permettent un lien avec le monde en quasi permanence alors en cas de problèmes, pas de panique, il y a juste quelques petites choses à savoir.

En cas de chutes, blessures ou accident

Des numéros comme celui des pompiers ou du SAMU et même le SAMU social sont accessibles le jour comme la nuit.
Le 18 : les Pompiers
Le 17 : Police Secours (ou 112 depuis les portables)
Le 15 : le SAMU (Service d’Aide Médicale d’Urgence)
Le 115 : le SAMU social (structure qui oriente des personnes sans lieu pour dormir vers des centres d’hébergement
Si on est perdu, seul dans la nuit, téléphoner à un ami pour qu’il nous guide, se rendre au commissariat le plus proche

La nuit est propice aux violences, aux mauvaises rencontres, aux bagarres, aux agressions… Quand on se sent malmené, pas facile de ne pas céder au stress et à la panique. C’est pourquoi il est important d’avoir en tête les structures vers lesquelles se tourner.

En cas de rapport sexuel non-protégé

Pour éviter une éventuelle grossesse non désirée, on trouvera la pilule du lendemain (appelée Norlevo) dans une pharmacie ou un centre de planification.
La nuit on peut avoir l’impression que tout est inaccessible, fermé et la plupart des pharmacies le sont effectivement, mais il y a normalement dans les grandes villes toujours une pharmacie de garde pour accueillir les demandes un peu urgentes. Pour savoir où elle se trouve, on peut soit regarder sur la vitrine de notre pharmacie habituelle, soit téléphoner au commissariat pour avoir l’adresse.

Si on pense avoir pris un risque quant au VIH, il faut se rendre le plus vite possible aux urgences d’un hôpital. Un médecin pourra prescrire, selon une évaluation bien précise, un traitement de prévention contre le sida.

En cas de viol ou d’agression physique et/ou sexuelle

Jour et nuit, les urgences hospitalières sont ouvertes. Même si le premier réflexe est de rentrer chez soi et d’essayer de tout oublier, l’urgence est de consulter. Cela permet tout d’abord de prouver qu’il y a eu agression (c’est pour ça qu’il est très important, par exemple, de ne pas se laver), mais également pour faire des examens médicaux et obtenir un traitement éventuel. Le 17 ou le 15 : peut vous y emmener

En cas de vol, de menace, d’agression physique

Les commissariats de police ou les gendarmeries : dans les quartiers ou dans les arrondissements, on y est à l’abri donc protégés. On peut s’y rendre seul, même la nuit.

Pour porter plainte, un mineur a besoin de la présence de ses parents, mais un majeur pourra porter plainte tout seul.

Le 119 – Allô Enfance en Danger (gratuit et ouvert 24h/24h) : si on assiste à des violences sur des jeunes mineurs au sein d’une famille, il est possible d’en parler et de signaler les faits en appelant.
La Brigade de protection des mineurs : elle s’occupe de l’ensemble des crimes commis sur un mineur, des agressions sexuelles. Elle a pour but de protéger. Il en existe une par département. Elle assure une permanence téléphonique mais également un accueil pour les jeunes en situation de fugue.

Quoiqu’il arrive, n’hésitez pas à appeler FIL SANTÉ JEUNES, de 9h à 23h, une équipe de psychologues et de médecins sera là pour vous conseiller et vous orienter.

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