Etre fan
Comme un-e dingue tu te trémousses, le palpitant en ébullition, quand « Il » arrive sur scène ou à l’écran. Tu n’as jamais manqué un seul de ses concerts, tu connais toutes ses chansons par cœur. Ou encore tu n’as raté aucun de ses matchs, tu peux décrire chacune de ses actions d’attaquant. C’est ton idole, ton dieu, ta princesse, ton chevalier, ta passion, ton cri d’amour… En un mot, tu es : FAN !!
Fan = Fanatique ??
Fan est un terme dérivé du mot « fanatique », il renvoie à l’idée de la possession par une divinité. Il s’agit de passion, d’amour irraisonné pour un être, ou un groupe, qu’on idéalise et qu’on adore presque comme un Dieu. Sous le coup de la passion, on oublie qui l’on est, qui il/elle est, et l’on fusionne avec l’objet de son amour, au point de perdre toute objectivité (on en vient même à trouver son pantalon panthère à paillettes extraordinaire ;-).
Le fanatisme est une admiration pour quelque chose ou quelqu’un qui, au-delà de l’enthousiasme, peut devenir excessive, intransigeante, intolérante… Alors on oublie de découvrir les autres chanteurs, les autres clubs de foot, les autres sports, et en ne vivant plus qu’à travers l’objet ou la personne dont on est fan, on en oublie de vivre pour soi. Comme possédé par une divinité, on n’est plus soi-même. Ça peut aller jusqu’à la haine de l’autre, de celui qui a une autre idole…
Être Fan pour grandir
On entend parfois les enfants dire : « ma mère est la plus belle et mon père le plus fort » ou l’inverse ;-). En grandissant, on va chercher à l’extérieur de la famille de nouveaux modèles à imiter, à admirer, de nouvelles figures idéales qui seront à l’image de celui ou celle qu’on aimerait devenir.
On prête à son idole toutes les qualités (talent, intelligence, générosité…) qu’on aimerait soi-même avoir. Même si la première des qualités des stars ou des grands sportifs, dont les photos tapissent les murs de ta chambre, est la célébrité !! Quoi de plus enviable que la reconnaissance quand soi-même on a du mal à s’affirmer, à être grand, à devenir adulte. La reconnaissance de notre talent, de notre travail, de notre beauté tant extérieure qu’intérieure.
Et puis on fait partie d’un groupe, un groupe qu’on choisit et qui nous ressemble. On se reconnait faisant parti d’une tribu, d’un fan-club. Parce qu’on a les mêmes goûts musicaux, cinématographiques, sportifs, parce qu’on a la même idole on a l’impression de se comprendre. Rassurés, parce qu’entourés, on peut donc doucement et progressivement se détacher du premier groupe qu’on a connu, la famille. On peut être curieux et s’aventurer dans le monde, se faire de nouvelles connaissances, confronter sa manière d’être et de penser à d’autres et devenir petit à petit autonome. On peut aussi partager avec les autres des émotions fortes, et peu importe l’idole, c’est l’ivresse que provoque les émotions du groupe qui fait de nous un fan.
Quand être Fan devient un problème
Mais parfois, on idéalise tellement son ou ses idoles qu’on se perd dans son propre amour. L’amour et la ferveur qu’on met à admirer Robert Pattinson, à soutenir l’OM ou le PSG, à hurler aux concerts de Justin Bieber prend toute la place. Certains fans n’arrivent plus à vivre sans l’objet qu’ils « adorent ». L’absence devient une souffrance. On peut, comme dans la passion amoureuse, devenir fou d’amour. Ne plus avoir conscience de la réalité, et courir comme une folle dans la rue au risque de se faire renverser par une voiture pour suivre son idole entre-aperçue, passer des heures à attendre de voir sortir son équipe préférée et oublier d’aller chercher son petit frère à l’école…
Quelques rares fans basculent même dans le crime. Comme ce fan de John Lennon qui finira par le tuer, déçu par l’absence de cohérence entre les idées de ses chansons et son mode de vie, ou cet homme qui a tenté de poignarder sa mère parce qu’elle refusait de lui acheter des places de concert de Mylène Farmer…
Quand « être fan » devient douloureux, qu’on oublie qui l’on est, qu’on perd son sens de l’humour, c’est peut être qu’il y a un malaise, un mal-être, un manque d’amour ?! On peut alors basculer dans la haine et l’intolérance et ne plus savoir prendre de distance entre soi et sa passion.
Être fan, si c’est admirer, chercher à grandir, à se développer, à se faire des amis, à partager des émotions fortes : oui ! Mais reste curieux et garde ton sens critique et de l’humour. Il serait dommage d’imiter et de s’approprier aussi les défauts ou les vices de son idole, d’essayer de lui ressembler au point d’en devenir son sosie… Car être fan c’est aussi un moteur pour développer son propre talent et être soi-même un jour admiré !!!
A toi de jouer…
Si tu fais partie des fans et si tu souhaites échanger avec d’autres sur le sujet, n’hésite pas à participer, dans le Forum, aux discussions :
Salut… Je suis amoureuse d’un acteur coréen et je ne peux plus me l’enlever de la tête.
Moi je suis fan de la youtubeuse Natoo. Je la trouve trop drôle et trop sympa ❤️ Mais ça ne provoque rien de spécial ??
Moi je duis une grande fan des BTS mais j’aime V en particulier je l’adore tellement à chaque fois que je parle c son son nom qui sort de ma bouche quand je vois une photo de lui je devien toute bizard lol je pense tjr à lui je regarde tous le temps c photos c vines c chansons solo je suis un peu trop acro à lui je pense ne l’aime tellement que j’ai fini par oublier un garçon que j’adorer pffff
A vrai dire, je suis dans le même cas mais avec un autre chanteur de BTS, je pense que c’était seulement de l’admiration, mais parfois, c’est quand même difficile à vivre TwT
salut a tous moi je suis fan de mika je l adore ce mec la il me fait rever car je suis jeune chanteur amateur et danseur. je pense a lui car j aime ses chansons de reves il est gentil et je l aime
Moi aussi, fan depuis l’été 2014 de Martina Stoesel (j’ai 12 ans) me compare toujours a elle, j’en ai toujours besoin… C’est plus fort que moi. Dans 10 jours, le 11 février, je vais au concert de VIOLETTA, je vai enfin réaliser mon rêve Je vous le souhaite a tous <3 😉 BYE
Je me retrouve exactement dans ce qui est dit. Je suis une fan inconditionnelle de Zendaya, je le sais mais je n’ai pas envie d’arrêter de l’être, j’en suis tellement fière! Je passe mon temps a faire des trucs en rapport avec elle et sa enerve un peu mes parents mais moi j’adore sa! Je l’adore énormément! C’est ma première grande idole!
Tout est juste dans ce qui est dit,je suis devenue fan de Lady Gaga et j’ai été dans la même situation une sorte de manque.. une adoration mais en moi je comprenais très bien que c’est qu’une illusion et je pouvais choisir d’arrêter ce fanatisme quand je voulais j’étais petite mais je savais que sa passerait..du moin sa deviendrait une simplz chanteuse que j’aime bien.. je n’ai pas était une fan comme les autres, je n’ai aimée que elle pas ses autres fans,je n’ai jamais collée a sa communauté, ils sont souvent homosexuels,trans,bi.. ils se sentent rejetés par la société , en gros ses fans sont souvent des jeunes qui se sentent rejetés parce qu’ils sont homo,gros,anorexique..etc or moi je ne colle pas ases critères je suis hetero je ne suis pas rejetée ni rien.. je suis très bien dans ma peau alors je sais pas je ne comprends pas se qu’il m’a pris d’adorer Gaga
moi je suis une enorme fan du chanteur Mika. Depuis ses débuts. Je fais partis des fans que les gens jugent completement “fou”,j’ai toujours se manque de son absence et sa me détruit de plus en plus… certains pourront juger,mais c’est plus fort que moi j’y peut rien… C’est magique d’être fan mais sa peut être aussi horrible.
je suis tout a fait d’accord je ressens la meme chose
Je suis presque dans la même situation !! sauf que je suis fan seulement depuis quelques mois
Je souhaite guérir mais je ne sais pas quoi faire !!
j’ai songé consulter un psy à plusieurs reprises !!
….
Moi aussi je suis de fan Mika. Et je comprends tout à fait ce que tu ressens. C’est plus fort que moi, je suis obligé de savoir tout. Au point où ça me rend souvent triste. Ne pas le voir devient un manque. Mais il rend heureuse car on fait des rencontres formidables, et on se sent bien quand on pense à lui.
Être fan c’est bien mais il ne faut pas tomber dans l’extrême. Comment faire pour y remédier, quand parfois cela nous fait souffrir ?