La médiation familiale
Rencontrer un médiateur familial, c’est-à-dire une personne qui ne fait pas partie de ce « cercle qui va mal », peut permettre de prendre du recul et de réfléchir ensemble à la construction de l’avenir.
La médiation familiale offre un espace et un temps pour mieux comprendre la situation de conflit, pour mieux se comprendre aussi et parvenir à se parler à nouveau, pour se souvenir des besoins de chacun mais apprendre aussi à accepter les différences, pour trouver des solutions et anticiper les conflits futurs.
Avec ou sans l’intervention du juge (obligatoire en cas de divorce, non obligatoire chez les couples non mariés), la médiation familiale peut par exemple aider les parents à maintenir le lien entre eux, nécessaire au bien-être de leurs enfants, à trouver une organisation au quotidien qui convienne à chacun…
Qui peut faire appel à un médiateur familial ?
On peut demander à rencontrer un médiateur familial lorsqu’on est parent mais également adolescent. Parfois, c’est un magistrat, une assistance sociale, un psychologue ou un médecin qui a besoin de son intervention.
Comment se passent les rendez-vous ?
La médiation familiale propose des rencontres étalées sur plusieurs mois. Chaque entretien dure environ 2 heures. Il faut plusieurs entretiens pour approfondir une question. La fréquence dépend des familles et de leur disponibilité. Lors de la première rencontre, on établit ensemble un contrat de médiation familiale qui décrit les points à aborder et précise les règles de collaboration.
A la fin de ce processus, chacun des membres de la famille repart avec un document qui consigne les décisions finalement prises ensemble.
Comment devient-on médiateur familial ?
Depuis décembre 2003, il existe un Diplôme d’État de médiateur familial.
Pour être admissible dans un des centres de formation agrées, il faut :
- Être titulaire d’un bac +2 dans les secteurs du social ou de la santé.
- Être titulaire d’un bac +3/4 dans les secteurs juridique, psychologique ou sociologique.
- Être titulaire d’un bac +2 mais avoir une expérience professionnelle d’au moins 3 ans (accompagnement familial, social, sanitaire, juridique, psychologique et éducatif).
Pour obtenir plus d’infos, le mieux est de s’adresser à la DRASS (Direction Générale des Affaires Sanitaires et Sociales) de votre région.