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Ce que les parents en pensent

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Jeux-video-réseaux-sociauxQui dit jeu vidéo, réseaux sociaux, dit monde virtuel, jouer, chatter, ne pas travailler, et dit aussi « encore devant un écran ! »… Inquiétant ?

Les parents et les ados ont souvent du mal à se comprendre autour de ce sujet bouillant, à l’origine de bien des conflits dans les familles. Certes, lorsqu’ils étaient ados, les parents jouaient aussi, certains le font toujours. Mais voilà, les modes ont changé : ordinateurs, tablettes, consoles, téléphones, on ne joue plus et on ne communique plus comme avant. Aujourd’hui on joue à « Candy Crush », « Starcraft »,  les MOBA, « Habbo hotel », on communique via Facebook, les sms, Twitter, ou encore on s’inscrit sur des sites de rencontres.

Alors qu’en pensent les parents ? Quelles sont leurs idées reçues, ou les vôtres ? Pour y voir un peu plus clair, examinons les résultats de l’enquête que nous avons menée auprès de vous en 2014, sur ce thème.

« Il passe son temps à jouer aux jeux vidéo, je préfèrerais qu’il fasse ses devoirs… »

Les jeux vidéo et les réseaux sociaux font parfois passer plus de temps devant les écrans que devant les cahiers de cours.
Selon l’enquête, pour 39% d’entre vous, y passer trop temps serait source de conflits avec les parents, et pour 25% d’entre vous, les parents seraient inquiets pour votre scolarité.

En effet, certains parents s’alarment tandis que d’autres se rappellent qu’avant, on passait déjà beaucoup de temps devant la télévision. Il y a encore 25 ans, il n’y avait presque pas de consoles, à peine commençait-on à utiliser des ordis à la maison… Depuis, tout s’est développé : les consoles, les sites, les jeux en ligne, les graphismes, les relations virtuelles, les chats’… Alors, comme pour tout ce qui est nouveau, on a plutôt le réflexe de critiquer, de douter, de s’inquiéter.

« Ça rend violent et ça peut nuire à la santé ! »

12 % d’entre vous nous ont dit que leurs parents pensent que les jeux vidéo et les réseaux sociaux peuvent rendre violents.
En soi et en général, les jeux vidéo ne rendent pas violent quelqu’un qui ne l’est pas. La violence n’a pas attendu les jeux vidéo pour exister. Depuis toujours, on joue à « faire la guerre », à mettre en scène des situations de violence, d’une manière ou d’une autre.

Mais, ça peut rendre violent si à la base on ne sait pas faire la différence entre sa manière de réagir dans une bataille à la mitrailleuse dans un champ de ruine virtuel, et son comportement lors d’une partie de foot dans le réel… Si une personne est déjà particulièrement fragile psychologiquement et ne maitrise pas cette différence, alors oui la violence contenue dans certains jeux peut encore plus l’atteindre et alimenter sa difficulté à canaliser sa violence.

D’après l’enquête, pour 16% d’entre vous, vos parents seraient inquiets pour votre santé.
Pourtant depuis plusieurs années, on se rend compte que jouer ne fait pas de mal si on sait bien le gérer. Jouer, passer du temps sur les réseaux sociaux n’est pas un problème tant qu’on ne fait pas passer tout le reste après. Tous les jeux et réseaux ne sont pas toxiques… à condition bien sûr qu’ils soient adaptés (en terme d’âge, de maturité, de contenus aussi) à celui qui les pratique.

« Ça empêche de se faire des vrais amis, on se replie sur soi »

Pour 27% d’entre vous, les parents s’inquièteraient de ne plus vous voir sortir, passer du temps avec les copains, au profit des jeux vidéo et des réseaux sociaux.
Pas si sûr que ça. Aujourd’hui, on joue en groupe, dans le canapé, devant la télé, ou chacun dans sa chambre souvent en réseau… On peut aussi faire des rencontres sur les réseaux de jeux, qui donnent lieu à des amitiés IRL (In Real Life, dans la vraie vie).

D’ailleurs, vous êtes 20% à avoir rencontré physiquement des personnes avec lesquelles vous avez fait connaissance par le biais d’un jeu vidéo en ligne.
Cependant, lorsqu’on va mal, les jeux vidéo peuvent être aussi un refuge pour éviter de se confronter aux autres dans la réalité, et être un prétexte pour s’isoler et ne pas débrancher.

« On ne partage plus de moment ensemble »

Il est arrivé à 35% d’entre vous de préférer jouer aux jeux vidéo, plutôt que de passer du temps en famille.
Pourtant, passer un bon moment avec les parents, jouer ensemble est une bonne idée. C’est l’occasion pour eux de mieux comprendre, d’avoir un échange avec vous sur un autre sujet que l’école, sur quelque chose qui  vous intéresse et qui du coup rapproche.

On se lance des défis, on essaie de jouer vraiment, on en parle. Ça demande bien-sûr un effort de la part des parents qui souvent ont un train de retard (bien que cela soit en train de changer !). Et cela vous demande aussi un effort comme le fait de devoir vous transformer en profs ! Alors, pensez à choisir un jeu que tout le monde peut aborder… ça aide !

Alors comment rassurer les parents ?

Les jeux et les réseaux peuvent être source de conflits aussi parce que selon l’enquête 23% d’entre vous ne veulent pas s’arrêter de jouer.
Vous pourriez alors essayer de leur faire entendre qu’il s’agit d’une distraction, dont vous avez besoin après une journée de cours ; mais il faut leur montrer aussi que vous êtes capables de vous surveiller un peu… de jouer raisonnablement, pas toute la nuit, et pas non plus 4 heures par jour…

Leur dire aussi qu’un jeu vidéo permet d’apprendre et d’acquérir certaines compétences : la stratégie, la persévérance, la concentration, le défi, les règles auxquelles on n’échappe pas, l’échange, le respect, etc …

Il est important de leur expliquer aussi que vous connaissez bien les paramètres de sécurité : en effet d’après l’enquête, vous êtes 85% à savoir sécuriser votre profil.

Alors n’hésitez pas à échanger avec eux sur ce sujet !

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