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Les jeux vidéo rendent-ils violents ?

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Cette question revient régulièrement dans les débats politiques et médiatiques, notamment lorsqu’un jeu vidéo à l’univers violent débarque sur les consoles. En mode parental, ça donne : « Mon fils joue à GTA, va-t-il devenir psychopathe ? »
Alors, est-ce que c’est vrai ? Les jeux vidéo rendent-ils vraiment violents ?

De quels jeux parle-t-on ?

Parler « des jeux vidéo » serait comme parler « des livres ». Or, comme pour les livres, il existe énormément de types de jeux vidéo différents. Il y en a pour tous les goûts, pour tous les âges et de tous les genres possibles. Quel point commun entre Just Dance, Mario Party, Final Fantasy ou Call of Duty Modern Warfare ?

Prétendre que « les jeux vidéo rendent violents », c’est d’abord définir de quels jeux on parle. Pas sûr que Mario Kart ou Animal Crossing rendent très violent….

Action, zombie et GTA like

Quand on associe jeux vidéo et violence, on pense à certaines catégories bien précises : jeux de guerre, de tir à la première personne (FPS), ou ceux dans lesquels le joueur se retrouve dans un monde ouvert où il incarne un hors-la-loi avec la possibilité de commettre (ou non) des actions totalement illégales IRL (In real life).

Pour le coup, il est important de noter que chaque jeu comporte une interdiction d’utilisation selon son âge, c’est le code PEGI. Le fameux GTA est interdit aux moins de 18 ans. On peut donc se poser la question : est-ce le jeu qui est violent ? Ou est-ce le fait que des jeunes de moins de 18 ans puissent y jouer qui pose problème ?

A l’heure actuelle, la quasi-totalité des études scientifiques sur le sujet sont formelles, aucun lien de causalité n’a jamais pu être démontré entre « violence IRL » et « nombre d’heures passées sur les jeux ».
C’est du moins ce que montrent les études réalisées sur le sujet. Elles mettent en lumière que la correspondance entre violence et jeux n’est pas avérée et que les risques véritables liés à la pratique des jeux vidéo sont ailleurs. Un peu comme si l’on parlait des deux faces d’une même pièce. Ce qui fait la différence est l’utilisation que l’on en fait.

Certaines études affirment qu’en jouant à des jeux violents, les jeunes (et moins jeunes…) pourraient se décharger d’une violence qu’ils contiennent au quotidien. Car dans la vraie vie, on ne peut pas frapper pas les gens gratuitement, ou alors on s’expose à de très graves sanctions.

En fait, si des gens sont violents quand ils jouent, c’est qu’ils étaient déjà débordés par leur propre violence avant de jouer. Et alors les jeux ne suffisent plus à soulager leur frustration. Voire ils peuvent l’amplifier, mais comme n’importe quel jeu, vidéo ou non. Comme ce camarade de classe très susceptible qui s’énerve sur tout le monde dès qu’il perd un match de volley ou une partie d’échec.

Attention quand même à l’usage !

On ne devient donc pas violent seulement parce qu’on aurait trop joué à League of Legends ou à Fortnite. Si les jeux vidéos peuvent poser problème, ça n’est donc pas là.

On sait bien ce qu’ils peuvent avoir de problématique :

  • D’abord, ils peuvent choquer. Par la confrontation à des scènes inadaptées et très réalistes, les insultes à répétition, le non-respect des autres, la triche, etc.
  • Ensuite, leur potentiel addictif. Les jeux vidéo peuvent entraîner, lorsqu’ils sont utilisés abusivement, l’ensemble des symptômes causés par les addictions : repli sur soi, anxiété, dépression, irritabilité…

En définitive, on charge un peu rapidement les jeux vidéo de choses dont ils ne sont pas responsables. Jouer aux jeux vidéo n’est pas un problème en soi, y passer 6 heures par jour, si. D’ailleurs, si tu te sens concerné, ne reste pas seul avec ça et contacte-nous 😉

Et toi tu penses que les jeux vidéo ça peut rendre violent ?

 

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