Je joue aux jeux vidéo
Ce rituel ne loupe jamais, une fois rentré(e) à la maison, c’est toujours la même chorégraphie : le sac de cours glisse de l’épaule, les chaussures s’envolent et ton index plonge sur le bouton d’allumage de la console ou de ton ordinateur. Après les cours, place à la détente ! Cette situation te dit quelque chose ? Partons à la découverte du monde des gamers.
Le jeu-vidéo : une source d’évasion
Il est difficile de parler du « jeu-vidéo » en général, car tu l’as remarqué, il en existe tellement de différents, selon le public, selon la console utilisée, selon que ce soit un jeu solo ou multijoueur, etc. Certains désormais sont de véritables aventures immersives, inscrites dans un contexte historique précis et avec un contenu extrêmement riche de références dans les décors, les costumes, les personnages, les quêtes annexes, etc. A tel point que ça va te permettre de te changer complètement les idées, et c’est peut-être un des objectifs non ?
A chacun sa façon de vivre le jeu-vidéo et d’en faire l’expérience qu’il/elle souhaite. Toi ce que tu préfères c’est peut-être les FPS (jeux de tir à la première personne) en multijoueur, dans ce cas-là tu y trouveras une autre forme de plaisir, davantage dans la compétition, le challenge. D’autres encore préféreront des univers aux graphismes moins réalistes ou des jeux qui nécessitent plus de coopération. Peut-être que toi-même tu as remarqué que selon ton humeur, tu joues à différents types de jeux ?
Tous semblent avoir un point commun : te divertir et te sortir des petits (ou gros) tracas du quotidien.
Un défouloir !
Le jeu-vidéo a longtemps été la cible de critiques : « ça rend violent », « ça isole des autres », « ça fait perdre du temps ». Heureusement, ces phrases sont aujourd’hui bien souvent contredites ! La période de confinement a par exemple été l’occasion de constater à quel point le jeu-vidéo peut permettre de maintenir un lien avec les proches, malgré la distance.
Le jeu-vidéo permet aussi de mettre à l’épreuve beaucoup de choses, son attention, sa logique, sa persévérance, sa patience, sa frustration, son agressivité. Cela t’arrive peut être de « rager » à certains moments alors que dans la vie de tous les jours tu es plutôt quelqu’un de calme : ça peut être intéressant d’identifier à quels moments cela t’arrive, quand tu perds tout seul ou contre quelqu’un ? Lorsqu’un joueur te fait une remarque particulière ? Lorsqu’on t’accuse d’être mauvais perdant ? Parfois ça peut faire du bien de ne pas t’infliger ça et de couper quelques temps tu ne penses pas ?
Quand le jeu s’arrête…
La difficulté (souvent) ça va être de pouvoir se mettre des limites. Fixe toi d’autres activités dans la journée, n’oublie pas de bien manger et de bien dormir. Il est parfois possible de faire appel à quelqu’un, aux parents par exemple (même si on sait que tu ne le feras pas). Ils peuvent t’aider à encadrer les temps de jeu pour que ça ne déborde pas trop sur d’autres activités (devoirs, repas, sport, etc.).
Le plaisir ressenti en jouant est si fort, qu’il peut devenir addictif : on veut à tout prix éprouver encore et encore cette sensation agréable. Cela ne concerne pas la majorité des joueurs, mais l’addiction aux jeux-vidéo existe bel et bien, et elle est à prendre au sérieux.
Quand tu arrêtes de jouer, comment te sens-tu ? As-tu tout de suite envie d’y retourner, ou bien arrives-tu à pouvoir faire d’autres activités ?
S’il est difficile pour toi de t’en passer, prenons le temps d’en discuter ensemble pour comprendre ce qui peut t’en empêcher, qu’en penses-tu ? Notre ligne, le 0800 235 236 (9h-23h) est anonyme et gratuite.
