Le cannabis et les copains
Suisse et usage perso
Un projet était à l'étude en 2003 afin de dépénaliser la consommation, la possession, la culture, la fabrication et l'achat de cannabis pour un usage personnel, mais ce projet n'a été jamais vu le jour, le Parlement suisse s'y étant opposé.
Espagne, Italie, Luxembourg et Portugal
L'achat et la détention en vue d'une consommation personnelle ne sont pas considérées comme des infractions pénales.
Grèce, Finlande, Suède
Interdiction stricte de la consommation.
Belgique
Depuis 2001 la consommation et la détention sont autorisées, dans le cadre d'un usage personnel, sauf en cas de consommation excessive ou de trouble de l'ordre public.
Grande Bretagne
Le 10 juillet 2002, le ministre de l'intérieur a annoncé un déclassement du cannabis qui sera assimilé à un antidépresseur.
Nevada
Un référendum a été organisé à l'occasion des législatives partielles américaines. Il était proposé, entre autre, que les résidents de plus de 21 ans puissent acheter (et donc posséder) jusqu'à 84 grammes de cannabis dans des magasins placés sous contrôle d'Etat. Cette proposition a été repoussée par 63% des suffrages contre 37% .
Un comité du sénat canadien prêche la légalisation
Le cannabis est beaucoup moins nocif que l'alcool et devrait être traité non pas comme une question criminelle, mais comme une question sociale et de santé publique, a affirmé en septembre le président de ce comité, le sénateur Pierre Claude Nolin. La prohibition n'a donné et ne donnera aucun résultat.
Visées thérapeutiques
Un labo anglais espérait lancer en 2003 un médicament contre la douleur à base de cannabis, présenté sous forme de spray. C'est au Canada que ce médicament a été accepté et commercialisé en 2004. De nombreux tests ont déjà prouvé une réduction significative de la douleur, des paralysies spasmodiques et des troubles du sommeil chez des personnes souffrant de sclérose en plaque et de douleurs névropathiques.
Le passage de l’enfance à l’adolescence est souvent marqué par des nouvelles envies, des nouveaux centres d’intérêt, des désirs de liberté, de faire de nouvelles expériences pour voir ce que l’on ressent. C’est aussi avoir envie de toucher aux interdits, aux limites voire de les transgresser. La consommation de cannabis n’est pas légale en France (c’est-à-dire qu’elle n’est pas autorisée par la Loi). Quand on est ado, le regard des autres c’est super important quitte à outrepasser les interdits pour se démarquer de ses parents et vouloir montrer aux autres qu’on est « cool ».
Et les copains dans tout ça….
Quand on est ado, on peut ne pas avoir envie de fumer du cannabis. Parce qu’on trouve que c’est mauvais pour la santé, parce que c’est interdit par la loi, parce qu’on a eu une première expérience malheureuse (le fameux « bad trip »), parce qu’on a peur de devenir dépendant, ou bien parce que ça ne nous intéresse pas, tout simplement !
Mais quand on a un groupe de copains/copines qui fument et avec lesquelles on a l’habitude de partager certaines expériences, il n’est pas rare d’entendre autour de soi : « allez te dégonfle pas, juste une taf ça te fera pas de mal ! ». Quand le groupe fume en nous incitant voire en nous mettant la pression pour l’accompagner, il est alors difficile de dire non : « est-ce que je ne vais pas me faire rejeter par les copains, est-ce que je vais pas passer pour un boulet, un gamin ? ».
Pour certains il s’agit d’un rituel social, comme un signe d’appartenance : par exemple le fait que le groupe se passe le joint, c’est comme partager le même trip que les copains.
Le joint et la fête
Une des occasions au cours de laquelle on peut être amené à fumer un joint, c’est lors de soirées entre potes. L’ambiance festive, la bonne humeur, le plaisir d’être avec ses amis grisés par l’euphorie qui les envahit… peuvent donner envie de partager un joint.
Le contexte dans lequel on est amené à fumer a son importance : fumer tous les soirs seul dans sa chambre pour oublier un quotidien qui ronge, ou fumer très occasionnellement lors d’une soirée entre potes n’a pas la même signification.
Joint = performances ?
Le cannabis est un produit considéré comme toxique parce qu’il a des effets nocifs sur notre organisme. Ce n’est pas toujours évident à comprendre car le cannabis a des vertus relaxantes, déstressantes, jouant ainsi sur la frustration. Il procure des effets qui peuvent paraître dans un premier temps satisfaisants, voire excitants. Effectivement, avec le cannabis on a l’impression de se sentir bien, de pouvoir surmonter les difficultés, de décompresser, de pouvoir réaliser certaines activités, certaines performances sexuelles et intellectuelles. Alors quand on est ado et que le regard des copains compte, le fait d’apparaître tel un « performer » aux yeux des autres, c’est valorisant.
Mais ces effets, qui durent entre 2 et 4 heures selon la dose et la qualité du produit, sont très éphémères et surtout illusoires. Le cannabis modifie non seulement les perceptions et les émotions, mais aussi les réflexes et la vigilance.
Alors avoir des potes, oui. Partager des expériences avec eux, oui. Participer d’une certaine façon à ce qu’ils vivent, oui. Mais l’important est de garder sa personnalité, d’écouter ses envies, ses aspirations, et surtout ne pas se forcer à faire quelque chose qui ne nous plaît pas.
tres bon article










le canabis sé pas bon pour la santé
lol


siphano <3
sé pas très gentil quand meme


























