Le tourisme en bas de chez soi
Que l’on vive en ville ou à la campagne, bien souvent, on est entouré de curiosités et de trésors architecturaux, archéologiques, naturels que la vie quotidienne habituelle ne laisse pas le temps ou l’énergie de regarder.
Et les vacances, même si on ne part pas, c’est quand même du temps libre pour faire autre chose que ce qu’on fait toute l’année : du temps pour se balader, en amoureux, entre copains, en famille (au pire…) comme le font tous ceux qui viennent passer leurs vacances là où on habite !
En juillet et en août, de Paris à Fort de France, en passant par Mata Utu et Montredon-Labessonnié, la météo française est suffisamment sympathique pour pouvoir profiter de ce qui s’offre si près de nous, à pieds, en skate, en canot, en vélo, en maillot…
Avec ou sans argent ?
Si beaucoup de choses sont gratuites, dans les activités qui permettent de découvrir sa région, ce n’est pas le cas de tout et le choix des lieux que l’on pourra visiter dépend en partie de cela. Le mieux, c’est de prévoir un peu un budget : voir de combien d’argent on dispose pour ces « vacances à la maison » et choisir, parmi les endroits et les activités que l’on a envie de faire, ce qui nous tient à cœur ou pas, ce sur quoi on est prêt à faire des économies… Se balader, camper, ne coûte pas cher du tout si on a le matériel ou si on l’emprunte. Dans Paris et toutes les grandes villes, il y a plein de monuments, de jardins, de lieux gratuits ou très peu chers, qui sont indiqués dans les guides. Par contre, entreprendre un tour systématique de tous les musées de la capitale peut coûter des sous…
A chacun de voir de quoi il a envie et ce qui est possible…
Se documenter
On trouve plein de choses sur internet ! En visitant les sites des conseils régionaux et départementaux, de sa ville, de l’office du tourisme et tous les petits sites perso de gens qui s’intéressent à une région, on a déjà de quoi faire pour plusieurs mois !
Sur le site du conseil général de la Drôme, par exemple, il y a un petit guide des « bons plans à pied » : rando « pouss pouss » (avec fauteuil roulant ou poussette), rando « douss » (deux, trois heures, pas trop dure), rando « cambrousse » (un peu plus dure).
Et on peut aussi consulter des forums, y poster des messages pour avoir des idées, des avis… Par exemple : « j’ai envie de faire la randonnée du Bois de Chabannes (dans la Creuse) avec un copain. On n’en a jamais fait. Est-ce que c’est dur, à quoi faut-il penser ? »
Bien sûr, rien ne remplace un guide. On peut l’acheter en librairie mais aussi l’emprunter à la bibliothèque (attention pensez-y un peu en avance, au cas où tout le monde aurait la même idée !)
Et pourquoi ne pas demander quelques conseils aux amis, parents d’amis, voisins, dont certains connaissent bien le coin ?
Nature, culture…
Nature et culture ne sont pas accessibles de la même manière dans tous les endroits de France. A première vue, on est plus riche de paysages et de balades au fin fond de la campagne ardéchoise que dans la banlieue parisienne…
Mais la banlieue parisienne est plus près du Louvre !
Cela dit, même au fin fond des vallées de l’Ardèche, on trouve de quoi satisfaire son appétit d’art ou de culture : les villages perchés médiévaux, les folles maisons d’architectes construites autour d’un arbre ou au bord d’un à pic, les vestiges archéologiques, les petites galeries d’art cachées au cœur des rues de village, qui présentent les œuvres d’artistes de la région…
Et à Saint-Denis, dans le 9-3, on est à vingt minutes à pied de la Cité-jardin de Stains, à une heure en bus ou en RER de la forêt domaniale de Montmorency et de maraîchers où l’on peut cueillir soi-même ses fruits et légumes …
Alors à vos écrans, claviers, carte de bibliothèque, bottes en caoutchouc, baskets, casquette… pour préparer de supers vacances… en bas de chez vous !